Une journée à marcher en compagnie,une journée à respirer espace et souffle d’un horizon de granit ; des couleurs de braise et de glace sous un ciel contrasté.Le feu, le vent, l’odeur du vivant animal ... Celle desvacances où, fillette,je cherchaisles vachespour les ramener à l’étableà l’heure de la traite. Une chaleur moite, mélange d’urine et de lait avant la nouvelle paille changée pour la nuit. Les souvenirs affluent. Ici, les veaux tètent leur mère dans un paysage grandiose. Là , ils attendaient nos biberons de lait dans une nursery de passage. J’étais toujours mal avec ça. "Agnès, Louis, pourquoi ne sont-ils pas avec leur mère ? Pourquoi leur donne t-on du lait en poudre quand leur mère pourrait les nourrir ?"
La nuit dernère, le spectacle fut grandiose et... terrifiant !