posté le 31-01-2013 à 18:59:50

Il en faut peu…

A force de m’assoir devant lui, de m’allonger à ses côtés, de l’entrevoir dès mon réveil, de lui donner toute la place sur le grand écran de ma baie vitrée derrière laquelle je passe le plus clair de mon temps depuis une petite semaine que le soleil revient bercer mon enveloppe harassée, à force, dis-je, je l’aime de mieux en mieux ce ciel.
 


 
 
posté le 30-01-2013 à 21:14:18

Grippée

Depuis 3 jours ma vie oscille entre la cuisine et le salon. Je suis grippée. Dans la cuisine, un petit tas rassemble les médecines que je m’octroie pour l’occasion et dans le salon, le canapé glissé juste derrière la porte vitrée donnant sur le balcon, côté sud où je me laisse avec bonheur irradier du soleil présent. De là, je dirige mon univers miniature, tantôt m’abandonnant à la fatigue, ou visionnant enfin les films médiathèque jusque là délaissés, à peine capable de draîner les affaires courantes (quelques coups de fil pour rendez-vous à reporter), ou de tourner les pages d’un livre même palpitant. Et aujourd’hui tout particulièrement, j’ai une pensée pour lui dont c’est l’anniversaire. Un anniversaire que je ne lui souhaiterai pas. Pour me protéger.
 


 
 
posté le 22-01-2013 à 22:56:53

Des sentiments

En écoutant Hélène, une phrase résonne à son évocation des meubles, choses ou vêtements devenus compagnons de trente ans parce que dit-elle :   « les choses durent chez moi, vous le comprendrez, il n'y a pas que mes sentiments... ».
 


 
 
posté le 22-01-2013 à 20:40:58

Today

Tiens, ça se fête ça ! Je n’ai plus de télé depuis ce matin. L’ai troquée contre un vieux chèque. Le mur derrière est tout vide. Me voilà seule avec l’ordinateur… dont j’aimerais aussi un jour me passer. Mais là, réalisme oblige, rien ne m’y engage.
 


 
 
posté le 07-01-2013 à 01:10:38

Réflexions

Flute ! J’ai encore dépassé demain ! Eh bien Bonjour donc !

Enfin, si j’en crois certaine (coucou Hélène !), je ne serai pas seule à m’attarder le soir plus qu’il n’en faudrait. J’aime la nuit, le couchant presque plus que le matin. Il y règne un calme ardent comme un envoûtement propice au lyrisme. Pour l’heure, j’introspecte sévère et ça me va. Histoire de comprendre moi, lui, enfin ce que je peux, parce que je ne peux pas tout. Je discerne ce qui dans l’émotion me voilait l’esprit. J’entrevois des pistes, une réflexion à agir, le chemin de celle qui ne veut plus ressembler à l’autre, qui a l’air toujours mieux, plus musicienne, plus belle, plus douée, plus bosseuse, plus mystérieuse, plus aimée… Je conçois sa peur à lui discernant cette attente. Sans pour autant prétendre qu’elle ait raison de l’emporter. J’entends que d’autres rasions peuvent exister qui ne me concernent pas. Je relativise pour me retrouver entière dans ma solitude.

 


 
 
posté le 05-01-2013 à 21:05:05

Stand by...

En convalescence… je manque totalement d’imagination positive en ce moment. Enfin si, mais tout bas, à petits pas, le temps de laisser les souvenirs à leur place et de me sentir assez forte à nouveau pour construire un autre rêve… Je veux quand même vous le dire ; à tous ceux et celles qui m’ont envoyé leurs petits messages de bonheur, je vous remercie du fond du cœur !