Enfin, si j’en crois certaine (coucou Hélène !), je ne serai pas seule à m’attarder le soir plus qu’il n’en faudrait. J’aime la nuit, le couchant presque plus que le matin. Il y règne un calme ardent comme un envoûtement propice au lyrisme. Pour l’heure, j’introspecte sévère et ça me va. Histoire de comprendre moi, lui, enfin ce que je peux, parce que je ne peux pas tout. Je discerne ce qui dans l’émotion me voilait l’esprit. J’entrevois des pistes, une réflexion à agir, le chemin de celle qui ne veut plus ressembler à l’autre, qui a l’air toujours mieux, plus musicienne, plus belle, plus douée, plus bosseuse, plus mystérieuse, plus aimée… Je conçois sa peur à lui discernant cette attente. Sans pour autant prétendre qu’elle ait raison de l’emporter. J’entends que d’autres rasions peuvent exister qui ne me concernent pas. Je relativise pour me retrouver entière dans ma solitude.