Je l’ai montré à Henny qui, en le voyant, m’a confirmé qu’il réjouirait Dominique…  Vivement le 21 novembre !!!

Eh oui ! En fumant la première cigarette d’un paquet que je viens d’acheter, je me suis surprise à en être dégoûtée ; pas bon le goût, pas bon l’odeur ! Certes, j’apprécie le geste, certes mon transit intestinal en est facilité…  Mais voilà, je viens juste de cuire un flan noix de coco et j’ai des endives aux lardons sur le feu et là, tout à coup, je me suis trouvée nauséeuse avec l’envie de rien faire, après ma dernière fumée. C’est pas moi , ça ? En tous cas, pas ce que j’ai envie d’être pour me regarder dans la glace avec le sourire !Alors voilà, le paquet (moins une cigarette !) est à la poubelle et je m’imagine en train de chanter à pleine voix le solo «Thanks…thanks…, etc.» du «King Arthur».Et puis j’ai l’air de quoi, la fenêtre grande ouverte sur mon radiateur thermostat 5 ???Ai bien pensé à les garder pour les copines, et puis revu le « repas » hier soir, interrompu 3 fois 15 minutes par leurs sorties fumette pour la moitié d’entre nous, déjà si peu. Triste interlude que je n’encouragerai pas, voilà, c’est dit !Au fait, faudra que je pense à manger d’autres bananes ces jours prochains… Je pourrais bien en avoir besoin !!!

Ben oui, j’y suis allée ! Depuis ce matin, enfermée avec le panier-poisson que je prépare pour les 4 ans de Dominique, j’entends surnageant le chantier en cours, des coups sourds et réguliers heurtant mes oreilles et faisant sursauter mes nerfs toutes fenêtres fermées. J’interromps mon ouvrage pour vérifier en  sortant sur le balcon (Brrr ! Fait frisquet !) et constate… Toujours le même «petit jeune» en cause, mais quelle heure est-il ? 11H00 et il n’est pas en cours ??? Et au fait, ç’est bientôt les vacances ; est-ce à dire que je vais me résigner à supporter les prochains longs jours à venir avec cet enfer pour mon cœur et la paix de mes sens ?? !!! Que nenni ! J’estime sa maman et j’irais donc la – les- voir pour mettre les choses au point : ou ça cesse, ou j’appelle les flics.Qu’il écoute sa musique, je comprends, moi aussi j’écoute la mienne – mais pas comme ça ! Pas comme si personne n’existait autour, pas comme si ça le faisait même rigoler de nous voir en « chier », moi et ma voisine et tous ceux qui ne mouftent pas sans en penser moins…  Sylvie m’a bien reçue, j’ai parlé de l’usage du casque au gamin, et de ma… détermination à ne PLUS me laisser «emmerder», avec tout le bien que je peux leur vouloir à lui et sa mère. Pour l’instant ; motus. Je suis remontée alors, dans la foulée, j’envoie mon courrier à la DDASS –prêt depuis 1 mois- pour le bruit des frigos du restaurant, bruit qui remonte jusqu’à chez moi en jouant sur mes nerfs (OK, ils sont fragiles, mais c’est aussi grâce à cette sensibilité que j’ai l’oreille musicale et un odorat particulièrement développé, OUAF !). De toutes façons, j’ai pas aimé sa façon de répondre, à Nanard, quand je suis allée lui dire que j’en pouvais plus de pas dormir ou mal. Alors lui aussi, qu’il aille se faire voir !J’existe oui ou non ???Bon, et vous savez quoi les aminches ; des bonnes nouvelles : Françoise est rentrée, elle a de nouvelles boucles d’oreille bien jolies, j’ai mangé comme une goinfre hier soir au repas féminin où mon gâteau à la chataîgne a eu un bon succès, Isabelle nous a appris sous forme de jeu les rudiments du «théatre» et je m’inscris pour participer à la représentation des «monologues du vagin» qu’on montera l’an prochain. Il paraît que «les monologues du pénis» existent aussi ! Je n’ai lu ni l’un ni l’autre, mais ça me parle et puis, peut-être bien que «théatrer» aussi (sauf pour retenir des textes…) !Quelle vie, mais quelle vie !!!!

Oui, pourquoi, me demandais-je ce matin, en démélé avec une couronne de rotin, pouruqoi, tous ces blogs que j’affectionne sont-ils écrits par des femmes ????J’aimerais vraiment en connaître d’aussi intéressants écrits par des hommes… et je ne les trouve pas ! Suis-je «miro» ? Existent-ils et si oui, où sont-ils ??? Soyez sympas, mes championnes, de me les indiquer si vous en voyez…En apparté, cette image (désormais mon fond d’écran) prise par UN ami navigateur et que j’ai la permission de vous montrer :Ouvrez vos petites pupilles toutes grandes : on s’y croirait et…

Aujourd’hui de 17H30 à 20H00, hier insignifiante, avant-hier grandiose (12 heures non-stop !) ; qui a dit qu’il n’y avait plus rien à faire après l’été… AU JARDIN !Heureusement que je l’ai, lui, mon havre pour me réfugier du bruit incessant des chantiers qui me cernent ici, chez moi où je ne suis plus qu’à peine.Quels chanceux que ces bourguignons construisant un château du 13 ème à la façon du Moyen-Age, sans décrouteuse, sans gazoil, sans bétonnière, mais le grincement des bois, le martèlement d’enclume, le souffle des brasiers, les voix qui se hèlent (car là on les entend !), la pierre qui se fend… une taille humaine pour mes ouïes de même !J’aime pas la tronçoneuse non plus ; la scie va plus lentement ; ça me rassure.Que vous dirais-je de ces quelques jours passés sous silence ; la vie va avec le passé qui revient quand je voudrais ne jamais l’avoir vécu.  C’est l’histoire de l’automne : les arbres flamboient et d’autres fruits apparaissent : chataîgnes, un restant de figues accompagne l’espoir des premières girolles. Tout va sous les feuilles et le raisin se grapille sans même se cacher. On glane, inquiets du froid à venir, rêvant que la chaleur ne s’arrête jamais…

Les trois pêchers du potager furent cette après-midi l’objet de nos soins convergents ; Christian m’enseigne les rudiments de leur taille et je comprends assez vite. Donc, nous passons à l’action, entraînés par un même élan de rénovation de ces arbres délaissés depuis 2-3 ans. Je retiens les termes rameau mixte, chiffone et bouquet de mai", «œil à bois et œil à fruit» ; je visualise les gourmands, les arrêtes, le bois d’un ou 2 ans… «Faire venir la lumière» parle à mon œil de photographe, «aérer le cœur» : bon pour la circulation d’air et de ciel ; nous ne sommes guère différents, hommes et arbres, finalement…

Voilà, je suis rentrée vers 21H00, presque réveillée par la cloche de l’Eglise, après avoir plus ou moins somnolé pendant une bonne heure devant la projection privée à laquelle j’étais conviée comme «personne sensible aux enjeux politiques et sociaux»… Personnage principal : CHOMSKY, réalisateurs, VANQUETIL & MERMEZ. Pas eu long à faire pour me fermer les yeux malgré l’intérêt déclaré du sujet «de l’emprise des médias sur nos comportements «spontanés»» et «des limites tolérables de la liberté d’expression».  Dans le noir, ma respiration se ralentit insidieusement, tandis que j’incline doucement vers l’attraction terrestre, en dépit des sursauts exigés par mon éducation.J’écoute Mermez de temps en temps sur France Inter, mais je préfère « Les pieds sur terre » et « Sur les docks » sur France Culture ; moins de commentaire, plus de dialogue, plus d’impartialité au moins dans les questions.Je me suis ennuyée et ai osé quitter l’assemblée des copains-intellos pour me faire un plateau repas au délicieux gratin de poireaux made by Sarah devant "Famille d’accueil" !!! Non que les idées débattues me soient indifférentes,  mais que m’endormir sur leur ton  m’incite à la défiance, plutôt…En remontant l’escalier dans l’ombre d’une minuterie en panne, je me fais assaillir par deux bergers allemands, heureusement muets et apparemment pacifiques. N’empêche, en élevant la voix pour les tenir à carreau, j’ai failli aller toquer chez ma voisine chez qui se trouvait la propriétaire et puis… non, pas le courage ni l’envie de voir du monde, je suis rentrée silencieuse, lâche et lasse !En me rappelant l’auteur de ce blog ami qui se décrit récemment comme un personnage tellement entier que j’en suis malade de jalousie, moi si passionnée et volontaire autant qu’hésitante et soumise… Arriverai-je un jour à me bénir ainsi ?Hier je suis partie pour la rivière, seule. Un peu inquiète au moindre bruit, qui n’était que celui des galets roulés dans le flot renouvelé, comme des pas très légers… J’avais pris mon « policier » Martha Grimes ; un auteur que je découvre avec grand plaisir ; belle écriture et finesse de ton. J’y retourne. Mes excuses, mes ami(e)s !

Par le premier atelier mis en route à Lasalle ce matin ! 7 participants et rien que du bonheur !Le travail c’est, la santé… surtout quand on fait ce qu’on aime !Je suis toujours un peu inquiète quand je prépare un nouveau cours ; vais-je être à la hauteur, saurai-je gérer correctement relations nouvelles et cadre technique ?Et puis… ça se fait, généralement dans la bonne humeur et l’intérêt pris par les uns et les autres à l’activité, au groupe. Je retrouve la confiance et…  le reste suit.Plaisir de faire, plaisir de partager, plaisir d’échanger. J’apprends toujours et je suis stimulée par les envies de tous. Merci la vie !Après quoi, je suis allée toquer chez Christine qui m’a gentiment offert de partager son repas.  Paroles et café. Jardin ; j’ai commencé à tailler ses rosiers et nous nous sommes donnés rendez-vous dans 15 jours pour une  après-midi « nettoyage du vert », en échange d’une séance astro. J’amènerai des lombrics pour son compost et elle achètera les outils nécessaires. Puis retour par la route de la montagne pour m’arrêter chez Corinne, pleine de projets pour ses plates-bandes. Un sujet intarissable pour toutes deux ! Mon surplus de pieds fraises « ciflorette » lui est dédiée et je repars avec des boutures de lilas blanc et mauve.Arrivée à St Jean vers 16H00, je relance la prospection pour l’atelier de Tornac et, heureuse surprise, deux personnes de plus me répondent positivement !Vraiment une belle journée. Je vous la donne… avec grand plaisir !

En me réveillant vers 5 heures après un drôle de rêve (ah si j’étais psy !!!) où je récupérais des bulbes déversés par accident dans un talus terreux tout en incitant la plupart des gens (familles, amis) à s’en procurer pour eux (des bulbes un peu particuliers puisque se présentant comme une tête d’ail, plus fraîche et plus grosse, qui donnerait naissance à un délicat et bel arbuste aux fleurs soit blanches, soit rose pourpre, genre prunus en plus fin), donc j’ai tendu la main vers ma bibliothèque de chambre, persuadée que seul un livre pouvait m’apporter un peu de cohérence dans mon capharnaum perso…Sous les gros titres, le petit livre de Pierre, acheté en juillet 2007 (et pour cause !) m’attendait «Apprendre à s’aimer » : tout un programme ! Surtout en ce moment où j’ai le plus grand mal à me pardonner ce magnifique loupé du déménagement raté !!!Je deviens irascible, voire acariâtre, ne supportant plus les bruits envahissants des quelques voisins les plus sonores (cet abruti de caniche qui ne reconnaît jamais personne, la grosse dame qui a dû vendre du poisson à la criée avant de sympathiser (hélas !) avec la vieille dame qui possède ce crétin de chien, la « maman seule de 2 enfants » qui croit que c’est une excuse suffisante pour les laisser s’imaginer qu’ils sont (eux aussi) seuls au monde, et pour finir ce  « p’tit con » d’ado mal dégrossi qui nous balance depuis des lustres son « bam bam » mécanique en guise de MUSIQUE !).Bref, sans homme caressant sous la main, je me suis surprise à hurler de rage hier soir dans toute la courée, en me disant plus tard que de là à me faire traiter de « mal baisée » il n’y avait qu’un pas !!! La « maman seule avec ses deux enfants » a passé la tête pour vérifier que c’était bien à elle et à ses deux trublions d’enfer que j’en avais… en me resservant son discours de victime. Pas pris ; je lui ai répondu que moi aussi « j’avais des enfants »(ce qui se discute aujourd’hui – sauf que j’étais aussi une maman seule avec mon p’tit gars) et qu’on pouvait leur apprendre, aux enfants, à être calme et à faire attention aux autres !!!Je me suis rappelé tout de suite Fabrice à qui elle avait déjà fait le coup sans succès (car lui et moi nous avions les mêmes valeurs) et  dont les interventions musclées (vocalement) semblaient l’impressionner. Regrets éternels…Et puis zut, c’est peut-être vrai qu’après tout un homme me manque ! Mais lequel ???Croiser mon « ex » comme hier matin à le frôler sans lui adresser même un regard ne m’a pas semblé si impossible (le plus dur étant de contenir mon envie de lui tordre le cou en l’obligeant à me rendre la télécommande de mon DVD, entre autres ! Ben oui, quoi, je me suis trouvée bête hier avec ma télécommande « universelle » - tu parles !- incapable de faire descendre ou monter les options du MENU (Bon appétit !), en l’occurrence la version « english » proposée en tête de liste de « Beaucoup de Bruit pour rien », c’est le cas de le dire !!! J’aime bien l’anglais, mais là, j’avais besoin de me détendre dans ma langue maternelle…).Donc, un homme ? ??? ! Et ça se trouve où ça : un qui ne ronfle pas (comme mes critères ont changé !), qui fait bien la cuisine, sensuel, attentionné, indépendant, cultivé et ayant de l’humour (et aussi foncièrement honnête) ? D’accord, ça ressemble aux petites annonces mais ça n’en est pas une, attention ! Toutes ces qualités n’ont d’intérêt qu’avec « le déclic » ! Celui qui fait que le courant passe et plus que ça même… Et puis, j’aime les surprises donc pas de programme !En attendant, si je commençais par m’aimer comme je suis ? Je cite Pierre PRADERVAND.« Dire non, c’est dire oui à autre chose (besoin, valeur, etc.) qui est plus important pour soi. De même qu’un oui dit sous pression, par culpabilité ou pour tout autre motif malsain, constitue un non caché à ses propres besoins. »Je vous tiens au courant, promis !

Le vent y est allé bien fort aujourd’hui, entêtant tout un chacun ne s’en abritant point. Comme de coutume, les trois « mamés », sises à l’ombre du dernier platane près de la fontaine, m’ont regardée passer… En face, les deux papés discutaient au soleil voilé, murmurant plutôt bas pour une fois.Je suis sortie sur les 4 heures ; passer à la mairie reprendre mes copies pour les prochains cours, déposer quelques vêtements usés à la Croix Rouge, acheter de quoi boire et manger pour ce soir, rendre et prendre à la médiathèque un disque et un livre, un seul, ce qui me change agréablement de mon attitude d’usage, voracement boulimique…Ce matin, j’ai «planché» sur la réfection des fiches-modèles inchangées depuis 3 ans. Je me suis aperçue, en les restructurant, des lacunes qu’elles contenaient pouvant largement expliquer  les oublis ou erreurs manifestés par mes « élèves » ! Je suis donc ravie de tester une nouvelle méthode « pédagogique »  (ça fait pompeux , mais j’ai pas trouvé d’autre mot !)Tiens, Maryse vient de m’appeler pour me dire qu’elle viendra peut-être plus volontiers à Lasalle, du point de vue de l’horaire et même de la distance ; j’ai comme l’impression que mon  QG va se déplacer de quelques kilomètres, le groupe qui m’attend là-bas semblant plus vigoureux que celui de St Jean ! A voir…Et puis, je n’en ai pas fini avec mes prospections sur Alès et environs…Donc, je persiste en fredonnant comme ma copine Anne (Sylvestre) :« J’ai de bonnes nouvelles, vole l’hirondelle, j’ai de bonnes nouvelles à vous donner de moi… »