Voilà ! Il y avait plein de bonnes choses dans ces petits plats... et j'avais envie de vous montrer le carrelage en relief probablement inspiré d'un sous-fifre frustré de Vazarelly... ou d'un élève assidu des cours de géométrie en pleine dépression. J'aime pas la géométrie parce qu'il faut retenir par coeur tout plein de formules pour faire juste un dessin...
Mercredi : jour épique ! Sylvain m'a proposé son aide pour finir l'électricité commencée en... janvier ! Nous y avons passé la journée et, après l'avoir reconduit sur Alès où il avait laissé sa voiture que le garage lui a rendu indemne faute de pièces (15 jours d'attente !), je rentre chez moi pressée en vue du repas prévu chez Yolande...
Que je prolonge ici mes dernières vacances de l'été ; le jardin lui, continuait son train-train pendant que je l'ignorais superbement au fin fond du Tarn et Garonne... Donc, à peine rentrée (depuis hier 15H30), je file à la piscine, lessivée par la route laborieuse (samedi rouge !) et avide de grand air... Durant l'heure qui suit mes quelques lignes de brasse-dos, je sombrerai dans un sommeil bercé par les voix conscienscieusement bavardes de mes co-lézardes...
Je repars demain... voir Cécile vers Montauban. Si le temps le permet, nous irons faire du canoë, pour la seconde fois ensemble, notre première virée (il y a 15 ans) nous ayant musclé les abdos à force de fous rires à dériver d'une berge à l'autre en se raclant les cheveux sur les branches basses d'arbes vicieux.
Dominique n'est pas content !
Mamy, Christine et moi l'avons emmené au jardin et prestement glissé dans le hamac où... il ne s'endort pas.
Tiens ; Dominique est levé ; je me glisse sur le balcon tandis qu'il joue quelques notes avec la cloche de "Mamy"... qui dort encore !
Les haricots de Gérard
ont bien grandi !
En revenant de Lasalle où je rencontrai la responsable d'une association susceptible d'héberger mon activité, j'ai voulu revoir ces parcelles de jardin familial où j'avais commencé le mien, il ya 10 ans. Sur cette bande de terre toute en longueur, un charmant carré marquait une patte féminine :
Depuis quelques jours, je tourne un peu sur moi-même sans satisfaction. J'aimerais repartir pour m'aérer encore et avant de sentir comme déjà les prémisses de l'hiver... petit froid idéal pour me couper tout élan d'autres visions estivales, l'impression d'avoir fini la journée avant de mettre un pull sur le ciel !
Aussi belle à l'extérieur...
J'ai fait preuve d'une persévérance intraitable ! A peine levée, il m'a paru évident de déplacer mon ficus qui, descendu du haut du frigo, s'approchait dangereusement du sol de la cuisine depuis quelques jours... J'avais, à cet effet, repéré dans la même pièce le seul angle assez bas pour accueillir mes arrosages sans aucun marchepied.
Ramenée de mon séjour alpin, la tome de vache s'est trés vite épanouie dans mon frigo "américain" qui, depuis aujourd'hui (par contestation ?), refuse obstinément de me verser de l'eau fraîche... J'ai dépouissiéré le mode d'emploi pour le consulter prochainement et remisé les protéines parfumées au compost (la poubelle de 50l me promettant quelques jours fumeux en réponse à ma sollicitude...).
Elles sont toutes ramassées, enfin ! Carlitta (en forme de coeur), Bintje (la dernière), Charlotte et Belle de Fontenay. J'en ai pour un moment !!!
Ce "bain de soleil" trône depuis ce matin sur mon balcon, promesse de ma "nouvelle vie" sur un lieu que je garderai comme mon habitation principale, finalement, après mouls états d'âme alternant considérations pratiques et élans du coeur...
C'est le nom de la masseuse ambulante qui circule autour de Lasalle ; une grande femme aux longs cheveux gris avec un chapeau pointu... J'étais contente de retrouver son pseudonyme sous ma douche matinale en passant du tiède au froid, histoire de me nettoyer les neurones !
Ca ne rigole plus ! Aujourd'hui, dernière étape de la semaine pour rentrer sur Abriès, notre point de départ, avec presque la moitié de notre itinéraire en hors piste. Pour commencer, emprunt du chemin qui remonte un torrent (sans nom), puis bifurquation à 90 ° pour grimper en pelouse alpine au son des clarines (on aperçoit des vaches sur un col plus élevé à notre gauche). Enfin, âpreté mobile du rocher schisteux (un pas en avant, 2 pas en arrière !) dont je persiste à vouloir emporter quelques morceaux après que Philippe m'ait trouvé de jolies pièces de tourmaline et basalte près du ruisseau...
Noire parce que je me suis réveillée avec une tristesse infinie, doutant à nouveau de mon entreprise "déménagement", stressant à l'idée de devoir vivre volets et fenêtres fermés au rez-de-chaussée quand je me régale du ciel qui entre ici, nuit et jour. Peur de me tromper par ces impulsions fortes dont je suis favorite. Par séduction mal placée. Par jeu !
Installée la première, je me suis attribuée le premier lit jouxtant l'unique fenestron du dortoir, pour le garder entrouvert durant la nuit. Ainsi rassurée sur ma possibilité de respirer un air sain, j'ai dormi sans entraves... d'autant que, par chance, notre troisième mâle ne ronfle pas lui non plus. Quel groupe formidable !!!
Au moment où je quittais Abriès pour prendre la route du retour, je m'arrêtais pour saluer un petit bonhomme, âgé, ratatiné et l'oeil vif sous ses lunettes teintées. Le 1er jour, il s'était joint au groupe sur le départ pour plaisanter avec nous et... j'avais envie de lui dire au revoir.
Majestueuse et délicate : la voici !
Françoise m' a donné cette bouture il ya un peu plus d'un mois et je l'ai planté au début des framboisiers sans trop savoir ce qui allait en sugir. Quel beau cadeau, de plus parfumé !