Elles sont toutes ramassées, enfin ! Carlitta (en forme de coeur), Bintje (la dernière), Charlotte et Belle de Fontenay. J'en ai pour un moment !!!
Bientôt le tour des oignons (les rouges sont déjà énormes !). Seules les tomates se font largement désirer, m'offrant parcimonieusement leur mâturité. Ai-je mis trop de blanc sur la serre ?
Henny me dit que dehors c'est pareil (mais nous cultivons toutes deux des variétés tardives !). J'ai toqué à sa porte pour lui annoncer que je resterai sa voisine et...ses yeux ont souri.
Sur ces entrefaites, sa fille est arrivée avec son gendre et leur petite fille toute blonde comme Dominique, son petit fils chéri de 5 ans, qu'elle emmène souvent dans son jardin. Je lui ai envoyé un bisou soufflé et il me l'a rendu. Chaque fois que je le vois, c'est un régal pour mon coeur !
Après quoi, installée sur mon balcon, j'ai vu apparaître soudain deux petites mains puis une tête qui semblait vouloir jouer avec moi. C'était celle d'Elise (je ne connais pas son nom, mais c'est ce qui me vient). Curieuse et coquine, elle s'est aggripée à plusieurs reprises et a disparu... avant que je puisse la prendre en photo !
J'ai étrenné mon "bain de soleil" le soir même, quand le soleil n'y était plus... Frâicheur de l'ombre et bonheur d'une détente savourée. Je suis à ma place.
Ce "bain de soleil" trône depuis ce matin sur mon balcon, promesse de ma "nouvelle vie" sur un lieu que je garderai comme mon habitation principale, finalement, après mouls états d'âme alternant considérations pratiques et élans du coeur...
Merci à Jean-Mi qui m'a aidé à prendre la bonne décision en formalisant tout haut ce que je pensais tout bas, envers et contre tous...
La chance persistant à m'accompagner, je n'ai rien de plus à faire qu'à informer désormais l'autre propriétaire (celui du nouveau logement dont j'ai signé le bail) et Anne, actuelle locataire, du résultat de mes remous internes... quitte à payer un mois de loyer non habité pour ne déranger personne et assumer mes forfaitures !
En guise de cartons, j'ai bien envie de m'offrir une autre semaine de vacances ; Marie (Marie-Claude, mais c'est trop long, alors tout le monde l'appelle Marie !) m'a invitée hier à les rejoindre, elle, Manu (mon frangin) et les jumeaux (Charlotte et Nico), aux-Gets entre le 16 et le 23, où ils ont loué un chalet pour 6, pour leurs deux grands (Elodie et Antoine) qui n'y viendront finalement pas. Dans le même temps, Cécile me propose une tournée touristique autour de Montauban. J'ai fait une croix sur mon trip estival annuel "océan" avec Isabelle et Laurent, sans pourtant renoncer à les voir un peu plus tard dans la saison (Toussaint ?). Et puis, maintenant que "je reste" ici, je me sens plus détendue. Le ciel et l'espace m'accompagneront encore. Je me lèverai en voyant le temps qu'il fait dehors, j'observerai la montagne du banc de la cuisine, devinerai ses couleurs, sentirai la brise des mes 3 étages dans mes murs suffoquants...
Les aménagements à prévoir seront différents : démonter ce ventilateur de plafond pour le rendre muet, peindre le sol du balcon et celui du couloir (bouh... ces vilains carreaux blancs et noirs !) ; je veux du jaune !
Réaménager la salle d'eau-penderie-infirmerie pour une salle de bains avec porte-livre et plateau apéritif...
Mettre un ascenseur et un interphone, UN technicien de surface pour la cage d'escalier, une véranda au grenier...
En attendant, c'était chouette !
Rousiguette est d'accord pour donner un peu de foin aux chevaux.
1. hortensia le 06-08-2008 à 16:54:47
On sent une grande bouffée d'air frais et de soulagement dans tout cela! A bientôt.
C'est le nom de la masseuse ambulante qui circule autour de Lasalle ; une grande femme aux longs cheveux gris avec un chapeau pointu... J'étais contente de retrouver son pseudonyme sous ma douche matinale en passant du tiède au froid, histoire de me nettoyer les neurones !
Et puis, aujourd'hui, il me fallait de l'eau (encore !) ; cette fois, les enfants étaient au repas et m'ont ensuite fait l'honneur d'une visite au jardin où je leur ai cueilli quelques fleurs, à emporter entre leurs deux domiciles puisqu'ils déménagent en fin de semaine ! Sarah est repartie satisfaite avec deux pieds de menthe (la bleue et la verte). Et là, j'étais bien décidée à me plonger quelque part !
Direction La Borie sur la route de St Etienne Vallée Française, où j'avais passé une chouette après-midi avec Pascale, il y a un mois. En haut de la route, horreur ! Le parking est plein de camping cars... J'entreprends quand même la descente le long de laquelle trés vite j'aperçois les premières voitures pour finalement entrevoir au-dessus de leur toît le pré du bas couvert de campements ! Bon, ce n'est pas le jour ! Retour à St Jean pour la piscine...
Tiens j'ai oublié mes sous ; je tente quand même le coup pour une demande de crédit, connue du maître-nageur ( prof de gym à l'école primaire) et d'une partie de ses acolytes... Pas de chance, la caissière est nouvelle et répond négativement à ma requête !
J'appelle donc William trônant sur sa chaise à 10 mètres de là. Au même moment, Paule, membre régulier de notre groupe nageur féminin, me propose de payer pour moi. De toutes façons, William a dit "oui". Je n'ai que l'embarras du choix !!!
Je sais que Paule et moi partageons une même passion, alors je lui demande des nouvelles, ayant décroché depuis mes vacances. "Roland est en prison" me répond elle laconiquement... Je la remercie pour cette info de "haute importance" et elle s'esclaffe. Vous le savez maintenant et j'entends déjà les commentaires déçus de ceux et celles qui me croyaient pure. OUI, je regarde "plus belle la vie" et OUI j'aime ça ! Et tantpis pour vous si vous boudez mon blog maintenant. Vous ne savez pas ce que vous perdez !!!
De toute façons, j'ai bien nagé, j'ai bien lu et des feuilles d'arbre vert ont tremblé sous mes yeux épatés...
1. sarah65536 le 04-08-2008 à 09:21:51
Merci pour les fleurs. Elles sont toutes belles ! Mon vase se sentait bien seul, le voila heureux d'avoir de nouvelles amies.
J'ai planté un pied de menthe et l'autre baigne dans l'eau. après la visite à notre nouvel appartement, on est rentré très tard, et j'étais exténuée. J'ai donc remis à plus tard mon "rempotage".
Bonne semaine
Ca ne rigole plus ! Aujourd'hui, dernière étape de la semaine pour rentrer sur Abriès, notre point de départ, avec presque la moitié de notre itinéraire en hors piste. Pour commencer, emprunt du chemin qui remonte un torrent (sans nom), puis bifurquation à 90 ° pour grimper en pelouse alpine au son des clarines (on aperçoit des vaches sur un col plus élevé à notre gauche). Enfin, âpreté mobile du rocher schisteux (un pas en avant, 2 pas en arrière !) dont je persiste à vouloir emporter quelques morceaux après que Philippe m'ait trouvé de jolies pièces de tourmaline et basalte près du ruisseau...
Normal que je sois derrière !!!
Bien sûr, c'est plus facile en regardant les fleurs !!!
Le pic du Petit Rochebrune culmine à 3078 m et... nous y allons !
Là, je peine, mes cuisses sont "trop courtes" et tiraillent affreusement ! Je m'arrête souvent tandis que les autres filent ; par chance, deux chamois galopent sous mes yeux pour rejoindre le col que nous venons de quitter. Je serai la seule à les voir !
Ca y est ; Philippe est revenu sur ses pas pour me soutenir dans mes derniers mètres, sous prétexte que j'avais des ressources... Je n'ai plus qu'à le croire ou à me jeter dans le vide ... je choisis la première solution. Il est deux heures et nous "mangerons au lac"...
Peinés de ne pas savoir voler, nous repartons pour... la caillasse (un pas en avant, 2 pas en avant !)
Yéti des roches et souriante Nathalie !
Pas trés nettes, ces edelweis, mais tantpis j'en suis fière !
Suivez le guide ? Mais au fait, où va t-il ??? Je pose sur lui un regard sceptique lorsque qu'il explore un côté puis l'autre pour voir où passer...
Enfin, on retrouve un chemin !
et la promesse du "lunch" se rapproche !
Plus légère, je redeviens "fleurette"!
C'est vrai que là haut, les nuages se font menaçants et je crains par dessus tout l'orage en montagne (mes origines gauloises ?). D'ailleurs, la pluie attendra que nous ayons déballé nos pique-nique pour se manifester, quelques grêlons à la clé ! Au fait, dans deux heures, it is tea-time !
Sandwichs mouillés avec vue sur le lac Mézan
Objectif suivant : lac du Grand Laus
et longue (trés longue) descente brumeuse dans les bleuets
L'église sonne 18H30 quand on arrive au gîte, exténués au point d'en être presque muets au moment des adieux. J'ai le réflexe de demander à Nelly son adresse mail (ils ne sont pas trés loin de chez moi) et, dans un dernier effort, elle me l'écrit sur un bout de papier improvisé. j'en profite pour courrir à la voiture chercher mes cartes de visite que je distribuerai à chacun. Au moins pour les photos, au moins pour partager encore un peu de cette magie qui nous a rassemblés, le temps de vivre...
Noire parce que je me suis réveillée avec une tristesse infinie, doutant à nouveau de mon entreprise "déménagement", stressant à l'idée de devoir vivre volets et fenêtres fermés au rez-de-chaussée quand je me régale du ciel qui entre ici, nuit et jour. Peur de me tromper par ces impulsions fortes dont je suis favorite. Par séduction mal placée. Par jeu !
Puis, j'ai réchauffé les haricots avec les lardons, les pommes de terre "Charlotte", mes produits du jardin en mettant la table pour trois et... Sarah est apparue la première, ensuite Sylvain. Ils avaient prévu un barbecue à l'extérieur et je n'étais pas informée, retardant le moment de me rendre chez Sharon et Alex pour être avec eux...
Ils ont vu ma déception, se sont attardés à goûter la confiture d'abricots...
Après leur départ, j'ai pris quelques carnets de chant, un hamac et un sac pour la nuit au cas où...et la voiture pour St André, me forçant à "bouger" pour éloigner ce cafard envahissant.
A Gardoussel, la musique était déjà là, nos hôtes jouant avec brio les compositions de leur cru devant un parterre d'une douzaine de spectateurs décontractés et attentifs.
J'y ai retrouvé Christine et David, rencontrés séparément dans d'autres circonstances, David comme batteur de mes premières répétitions jazz dans le secteur, il y a dix ans, Christine, récemment, comme intervenante sociale dans l'association qui me suit depuis le début de ma rupture avec Vincent. D'en reparler avec elle m'a fichu le bourdon. Comme un immense écoeurement de tout ce que je tente d'enfouir depuis ces derniers mois. Une nausée de moi-même aussi pour en être restée là !
David cultive aussi "la raïolette", agriculteur et musicien émérite qui m'a toujours encouragée à donner de ma voix. J'aime sa façon d'être, comique et bavarde, gestuelle, avec aussi beaucoup de finesse. Christine m'a aussi beaucoup soutenue par son écoute empathique et un sourire rayonnant dont je savoure les bienfaits sur ma fragilité.
Blanche, parce que la voix d'Alex et Sharon fut un cadeau et que leur simplicité à partager ce lieu splendide me râvit l'âme.
La modeste auberge des ânes...
et le banc des curieux (mais où sont-ils ?).
Personne ici
Ah, les voici !
Pendant que Sharon explique à Thierry le fonctionnement du tuyau, je les observe des
...toilettes !
Tiens, on voit plein de choses d'ici !
Et en plus, mon osier a poussé ; dans 2 ans, il sera bien fourni, plus besoin de mettre des draps !
Bon, et si je retournais vers la scène ?
Frances a de bons souvenirs de Guadeloupe, alors...
C'est reparti !
Enfin, j'ai aussi poussé la chansonette, Brésil et Irlande à capella, puis choré Alex sur une partition couchée à ses pieds et non loin des miens (maintenant je sais pourquoi il met des lunettes opaques en ayant l'air de regarder le public... en fait il a autant de mal que moi à se souvenir de ses textes !).
Nous avons pris le thé à cinq heures et je me suis sauvée un peu plus tard en me rappelant l'inauguration de l'exposition au temple local. Fait 3 tours de ville avant de me trouver une place de garage, rencontré Alix mais point vu Françoise sauf ses toiles. Dommage, on aurait pu parler de Krishnamurti !!!
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