posté le 17-03-2013 à 22:51:59

Cantigas

aperçu

Pour vous, en exclusivité, quelques extraits de la musique médiévale, tiré d'un manuscrit galicien du 13ème siècle, probablement écrite par une femme (l'histoire est celle d'une femme amoureuse attendant le retour de son aimé devant la mer de Vigo),  apprise et chantée tout ce week-end par un petit groupe de 12 personnes, dont je faisais partie :

 


 
 
posté le 14-03-2013 à 01:01:51

Tiens, panne d’électicité ! D’un coup, le souffle énorme du vent dehors prend toute sa violence. Ca siffle, ça balance et bruite comme dans les haubans d’un mat enchevêtré. Je glisse une main au froid et la ramène bien vite ; l’air glacé presse à se calfeutrer. Mais justement, tout mon chauffage est …électrique ! Pas la moindre solution de rechange en perspective dans un appartement sans poèle ni buse. Si j’ai vraiment froid, où puis-je donc me réchauffer ? Visons les chauffages au bois, voyons… Chez Annick peut-être, pas trop loin à marcher. Ou encore Didier ? Si ses enfants ne squattent plus chez lui en attendant de finir leur maison ! Christine ? Rien de moins certain si je dois me sentir comme une intruse… En cherchant, je trouverai bien trois personnes de plus pour m’accueillir. C’est ce qui me plaît dans ce village ; en 3 ans, j’y ai fait plus de connaissances qu’en 15 ans à St Jean, dans la vallée voisine ! Bon, la lumière revient et je vais donc retourner à des préoccupations plus futiles. N’empêche, il fallait y penser !

 


 
 
posté le 13-03-2013 à 00:47:09

La nature, c'est beau la nature...

Voilà, ce fut une journée studieuse et, après deux soirs de fouille minutieusement intempestive, je m’interroge. Dans le grand enthousiasme qui habite presque quotidiennement mes résolutions, les tentations qui me troublèrent un jour et que je conserve par un souci tant sentimental qu’économe, se trouvent parfois habilement dissimulées le jour suivant où, mue par une inspiration subite, je décide de m’en affranchir. Dotée cependant d’un sursaut de lucidité, je m’applique généralement à ce que la cachette en question puisse être assez facilement retrouvée par une âme motivée. Mais là, je cale !
 


 
 
posté le 11-03-2013 à 23:26:09

Quoi ?

Aie ! Mais pourquoi faut-il toujours que je pose, même dans la plus tendre bienveillance, des questions qui fâchent (du genre : « Bon, c’est pas l’tout, quand c’est-y qu’on se voie ? ») ? Le quidam, jusque là sympathique et désopilant, s’envole aussitôt dit et je reste là devant l’étui, bête et abandonnée. En même temps, me faut-il raisonner, si l’oiseau se montre si volatile, ne serait-ce pas sa nature ? Dieu, que tous ces aléas me fatiguent pourtant ! L’absence subite des mots jadis reliés fait un vide de cœur. Le mien seulement ? Ah, cruelle réalité ! Quand cessera donc ce défilé de mes attachements ? Je voudrais être pierre pour les voir glisser sans m’en sentir navrée.