posté le 30-08-2010 à 22:22:53

Sans moi

C’est bien pourquoi j’ai besoin de vous. Besoin de cet éclair fugitif et rieur dans les yeux de celui qui m’écoute, besoin d’entendre son sourire m’envelopper de douceur, besoin de la trouver belle dans ses boucles d’oreille, de me réchauffer à sa proximité toujours bienveillante au plus bas de mes leurres, besoin de sentir le jeu répartir nos humeurs, besoin…
 


 
 
posté le 30-08-2010 à 00:28:44

Si d’aucun me disait…

« Tu es triste ma fille ; tes propos nous inspirent la mélancolie… ».

Je réponds « Pourtant, ce soir encore, j’ai joui de la vie ! ». Soirée jazz à Anduze en compagnie d’Hélène ; la pelouse investie me rappelle Hyde Park. Des visages connus et nouveaux assis devant la scène d’un swing de qualité. La fraîcheur des arbres sur une herbe accueillante, l’espace et le kir au gingembre, la gouaille des musiciens, l’attention décontractée d’un public inédit. L’obscurité et les beignets au cumin. Nos conversations en liberté sous la nuit « la grande, la belle » comme dirait Jonaz.

 


 
 
posté le 28-08-2010 à 22:16:02

Le sens de ma vie

Plutôt que d’être heureuse, je préfère « exister ». Le bonheur ne se recherche pas, il arrive et passe. Cesser de le considérer comme l’aboutissement ultime. Que serait-il sans avoir connu son absence ? Ressentir chaque moment pour ce qu’il est en m’y donnant complètement. Absorber ce qui me vient en en faisant ce que je peux de mieux. Le temps me prête toutes occasions ; qu’en fais-je ?
 


 
 
posté le 28-08-2010 à 21:44:53

Doser mon agressivité…

Que je le veuille ou non, elle finit toujours par se dire, le plus souvent à travers des mots mal choisis malgré une tournure recherchée. Plus j’y pense et plus je la reconnaiscomme une compagne nécessaire que je m’userais à vouloir brimer. J’aimerais juste l’apprivoiser, cesser de la redouter pour l’exprimer enfin au mieux de mes capacités. Accepter de vivre avec elle sans m’y soumettre pour autant. La ressentir en la regardant doucement, avec l’attention délicate d’un mal à soigner. L’exprimer enfin loin de toute inquiétude, juste comme une évidente source d’échange et de reconnaissance…
 


 
 
posté le 21-08-2010 à 23:51:28

En bas

Henny, Josy, Christine, Dominique furent mes invités ce soir. Il est doux de se retrouver sous la tonelle du jardin en terminant le repas par une partie de cartes. Plus tard, la belote nous anime, réveille notre spontanéité, déclenchant rires et protestations. J’ai du mal à retenir l’ordre des cartes, avec et sans atout ; je me trompe, Henny ne suit pas, Josy tempête, Christine régit. Mais la stratégie et l’envie de gagner me tient, comme l’autre soir au poker ou Jean-Mi bluffait avec des chiffres ridicules… Le jeu nous ramène en enfance ; des gamins qui y croient ferme et s’apostrophent pour tromper l’autre ou le soutenir selon l’enjeu. Tout est important pour combiner hasard et défi. Je m’y laisse facilement prendre, curieuse et volontaire. Le moment seul nous guide. Tout arrive... En bas.
 


 
 
posté le 21-08-2010 à 00:14:59

Souvenirs chrétiens

Depuis quelques semaines, je découvre un auteur anglo-irlandais avec qui je revisite un pays que j’ai aimé au point d’y revenir 4 fois à peu d’intervalle. La première fois, j’accompagnais mon amant de l’époque, devenu prof d’anglais, retournant à Cork où il avait passé une année comme assistant. Agacée par un pèlerinage qui m’excluait quasiment de toutes ses conversations (my english wasn’t as fluent as today), mossieu ne faisant aucun effort pour se mettre à ma portée tout en persistant à jouer de sa séduction avec les belles, je décidai d’y revenir seule pour m’imprégner plus avant de ce dont il n’avait pu me dégoûter, brumes verdoyantes, landes de fushia et chèvrefeuille entrecoupées de murets dévalant sur une l’horizon d’une mer toujours changeante et surtout les phrases ponctuées de « love » dès que je demandai mon chemin à un autochtone…
 


 
 
posté le 20-08-2010 à 00:38:31

Plein mes yeux

Je quitte « la grosse caisse » le sourire aux lèvres, entre Bourvil et Paul, l’un pour son flegme poli d’intraitable bandit, l’autre pour sa gouaille chatouillée d’un cœur aussi grand que l’esprit. Un bon moment devant l’écran, à vivre ces saveurs d’une époque moins programmée qu’aujourd’hui, où l’art des mots se cultivait avec recherche.
 


 
 
posté le 17-08-2010 à 20:12:15

Ariège : ça continue !

Bon là, comme je suis trés en retard sur mon actualité, je vous abrège en clichés :

 


 
 
posté le 06-08-2010 à 23:46:30

Quatre jours ailleurs...

Ici, il fait bon

Une porte médiévale restaurée : quel éclat !