Samedi dernier, je reçois un message de ma sœur aînée que, pour cause de distance kilométrique importante, je n’ai pas vue depuis 2 ans. Rendez vous téléphonique donné, je me tiens prête pour celui-ci. Mais point d’appel ! Un peu inquiète, je prends l’initiative au bout d’une demi-heure… Pour tomber sur le répondeur de ma frangine à laquelle je dévoile mes interrogations. Celle ci me rappelle aussitôt d’une voix nonchalante pour m’avouer qu’elle est toujours au lit et « Est ce qu’on peut se rappeler plus tard ? En fait j’ai complètement oublié l’heure de notre rendez vous... ». Mais elle pourrait au moins s’excuser non ? Je ne lui ai rien demandé moi ! «Oh et puisque je suis levée, continuons la conversation maintenant ; quelles nouvelles ?» Je lui parle de mes dernières escapades et de mon prochain voyage à La Réunion. Et bam la voilà qui me donne ses dates de séjour sur la même ïle, soit 2 semaines sur les 3 que j’ai prévues de mon côté ! Donc, on se verra là bas bien sur (sauf si elle me refait le coup du rendez vous absent, grrr, pas intérêt…).
Avant la pluie, D. et moi nous sommes arrêtées dans le village de Roffiac, tandis qu’attirées par la silhouette d’un profil architectural insolite, nous avons bifurqué jusqu’au village en décrétant qu’on pourrait enfin avaler le pique nique préparé depuis la veille.
La maudite bestiole qui, depuis des mois investit mon jardin, retournant sans vergogne plants et tubercules (adieu courgettes, fraises, laitues et patates !) sans aucune délicatesse, cet animal encore non identifié (blaireau ou sanglier ?) semble désormais éloigné de sa cible. J’avoue, après avoir lutté quotidiennement pour lui barrer le passage, faisant ainsi ressembler mes allées à une déchetterie, j’avoue oui avoir eu l’envie irrépressible de m’acoquiner avec un chasseur !Cette année donc, outre les dégâts constatés, les tomates n’ont pas mûri ou si peu que j’ai dû en acheter ! Quant aux fleurs, c’est à peine si j’ai vu la couleur des glaïeuls tandis que dalhias et roses peinent encore à s’abandonner. Seules les framboises ont donné à profusion. C’est déjà ça…Heureusement que la beauté console.