C'était prévu ; l'appartement n'était déjà pas propre à mon départ alors depuis les confitures, etc., ça colle au sol ! Donc, en ayant Christian au bout du fil hier, qui me proposait de "passer", je lui ai répondu qu'à part entrebailler ma porte pour lui remettre subrepticement les colis promis (pêches, couteaux et chèque d'une vente), je ne pouvais rien faire de plus sauf nier que j'habitais ce gourbi infâme... au cas où il s'y risquerait !!!
On descend sur le lac de Chalanties
Nous voici revenus en France aussi naturellement que passés de l'autre côté. On remonte ensuite sur la crête de la Gardiole (point de chemin sur la carte) où je veille à lever mes pieds plus que de coutume, histoire de ne pas basculer dans le vide...Ce matin des bruits envahissent mon sommeil pourtant bien lourd. Comme ils insistent, je commence à les déchiffrer ; une voix de femme m'a réveillée, lançant un "On s'en fout !" retentissant. Je peste car moi aussi j'aimerais en faire autant... mais par dessus les sons croisés d'une radio et d'une télé brouillent d'autres échos de la conversation.
Je suis rentrée samedi soir et ai filé vers le jardin...
Une semaine ! Une semaine passée dans les hauteurs entre la poussière et le ciel, sans intermédiaire autre que mes chaussures et tout ce qui passait sous mon pied. Une semaine de bonheur à ne plus parler ou si peu, juste pour l'essentiel, le reste se passant de mots pour tous ceux qui comme moi savouraient leur effort... et son résultat !
J'avais prévu d'y aller tôt, mais l'instinct de survie m'a fait dormir jusqu'à 8 heures !!! Histoire de me dissuader, il en a rajouté en me laissant sortir du lit toute vermoulue. Lorsque j'ai toqué chez ma voisine, elle avait une petite mine pour cause de contrariété. Mais elle a tenu à m'accompagner quand même. Donc ce matin, avec Henny...
Les voilà !
Ma première récolte de pommes de terre : Belle de Fontenay, rentrée ce soir à 21H, lavée et triée (tas abîmé, tas germe, tas conserve) à 22H.
Convoquée à l'ANPE ce midi, je pénètre avec surprise dans un hall désert. Personne à l'accueil ; je m'avance pour signaler ma présence... et me fait repousser par une qui, sans s'être présentée ni avoir répondu à mes salutations, semble vouloir me remettre "à ma place", c'est-à-dire derrière le comptoir... à attendre !
Bien que je sois arrivée un peu après l'heure dite, j'ai quand même attendu Hélène qui avait tourné un moment avant de pouvoir se garer. Le mardi matin, la moitié du village est investi par les "marchands" et ma rue, entre autres, est alors interdite de stationnement.
Quand elle l'a vue, Sarah me l'a aussitôt signalée avec une telle répulsion que je m'attendais à revoir une de ces énormes bestioles noire et trappue ayant hanté mes nuits fiévreuses d'enfant malade. Au lieu de ça, un petit corps sur de longues pattes me surveillait d'en haut, sans parvenir à m'impressionner !
Je suis allée rendre mes emprunts à la médiathèque de St Christol ; j'aime cet endroit découvert lorsque je donnais mes premiers cours de vannerie dans un local voisin. En sortant vers 17H, je filais en face pour perdre la notion du temps pendant l'heure qui suivait, errant parmi les rayons, sans but précis mais comme kidnappée par le lieu.
Jeanette aime les fleurs... qu'elle les peigne ou les couse
Ben voilà ; ce midi j'ai signé pour un nouveau logement à louer en septembre. Je crois que ce n'est pas un hasard. Il y seulement 10 jours, j'ignorais encore cette opportunité et puis... en apprenant le retour de Anne en Bourgogne, je lui ai demandée si elle avait trouvé un remplaçant. Comme elle venait de prendre sa décision, j'étais la première à me proposer, mais je venais quand même en second eu égard aux amis qui l'avaient "tuyautée" sur ce coup là, en août dernier, lors de son arrivée à St Jean... Et justement, ils connaissaient un couple qui cherchait depuis longtemps et ça tombait bien pour le covoiturage des enfants, et ils devaient venir voir le proprio mardi...
Ca doit être l'odeur qui m'inspire ce titre ! Avec la dose de purin que je me suis prise en traitant la serre, je devrais grandir un peu mieux cet été et avoir de beaux cheveux. Chouette ! Munie d'une telle crinière, je vais pouvoir essayer d'autres shampoings que mon habituel "2 en 1" ! Depuis le temps que je me prive...
Et moi aussi... 6H30 : l'heure de mon départ pour le jardin. But premier : rabattre l'herbe qui pousse drue et haute. Rousiguette est en forme et le ciel bien frais : conditions idéales : "j'attaque !".
Bilan de cette nuit agitée : le souvenir de mon dernier rêve dans lequel celui que j'ai quitté et qui m'a fait tant de mal revient vers moi en me disant qu'il m'aime. Nous sommes dans une nature sombre, un sous-bois qui serait celui de la Taraillette, mais en plus inquiétant. Touchée par cet aveu et son changement d'attitude, je me rapproche de lui tout en ayant l'impression de revenir à une fatalité qui me détruirait à nouveau.
Voilà : en 2 secondes a disparu l'article que j'avais pondu en 2 heures pour nos contentements mutuels...
Depuis plusieurs jours, je me suis attelée au désherbage de tous les endroits du jardin où seules des "petites mains" peuvent accéder. Mon premier but : terminer celui-ci avant que n'ait repoussée l'herbe de la serre où j'avais entrepris ce travail. Puis, déballer la moquette stockée sous une bache pour une journée "paillage" pour laquelle j'avais sollicité l'aide d'Henny. Levée tôt ce matin, il était 8H30 lorsque j'ai pris ma première pause après avoir planté mes dernières importations du balcon.