Jeanette aime les fleurs... qu'elle les peigne ou les couse

  J'étais la sixième cliente pour un sac aux fraises, petit modèle

lorsque j'ai aperçu l'autre France avec le même en grand sur l'épaule... 

Nous voici donc réunies par un goût plus sûr que nos simples prénoms !!!

Jeanette m'a ensuite précisé qu'elle aimait la chasse et que le produit de ses ventes l'aidait à payer son permis. N'ayant aucune idée de son coût, je m'en suis enquis, apprenant ainsi que tout frais compris cela revenait à 250 €. Je pense que Jeanette est la seule femme sur un bon pourtour à accompagner ces messieurs lors des battues au sanglier. Elle ne manque surement pas de tempérament !!!

A propos, voici l'intérieur de mes courgettes jaunes : un vrai poème en couleur !

Elles ont rejoint la romaine en lamelles pour une crème de légumes à déguster ce soir. J'en profite pour décrire ici la recette du tiramisu sans alcool que je pratique sans faille depuis 2 à 3 ans :

Ingrédients pour 4 à 6 personnes :

500 g de mascarpone

4 oeufs

100 g de sucre

boudoirs 

café

cacao en poudre

éventuellement vanille et zeste de citron

plat rectangulaire ou boîte plastique

rape à fromage 

petite passoire à thé 

Mélangez jaunes d'oeufs avec sucre et mascarpone

Battre les blancs en neige puis les incoporer à ce mélange

Tremper chaque biscuit dans un café fort avant d'en tapisser le plat

Recouvrir d'une couche de la préparation

On peut ajouter du zeste de citron ou du chocolat rapé

Refaire une surface de biscuits

Ajouter une autre couche du mélange

Saupoudrer le dessus avec du cacao au travers d'une passoire à thé

Laisser au réfrigérateur pendant 4 heures puis 30mns au congélateur avant de le servir.

Il est possible de varier la garniture en disposant du coulis de fruits frais avant la couche de mascarpone, ou/et d'ajouter un peu de cointreau ou grand-marnier dans le café : ça, ce sont mes suppositions gourmandes !!!

Aujourd'hui il pleut, alors je vais en ville... Au programme : médiathèque et infos logement. Bon appétit et à bientôt !

Ben voilà ; ce midi j'ai signé pour un nouveau logement à louer en septembre. Je crois que ce n'est pas un hasard. Il y seulement 10 jours, j'ignorais encore cette opportunité et puis... en apprenant le retour de Anne en Bourgogne, je lui ai demandée si elle avait trouvé un remplaçant. Comme elle venait de prendre sa décision, j'étais la première à me proposer, mais je venais quand même en second eu égard aux amis qui l'avaient "tuyautée" sur ce coup là, en août dernier, lors de son arrivée à St Jean... Et justement, ils connaissaient un couple qui cherchait depuis longtemps et ça tombait bien pour le covoiturage des enfants, et ils devaient venir voir le proprio mardi...

Contre toute attente,  personne mardi n'est venu ni n'a appelé. Ils ne sont pas prêts. Et voilà ; c'est pour moi !

Prête, je ne sais pas si je le suis ; je vais quitter un lieu que j'ai habité 13 ans, avec le bonheur de sa lumière (sud-ouest), de son balcon et des conversations qu'il m'offrait avec mes vis-à-vis comme dans une cour carrée... Le ciel est omniprésent ici et il me manquera peut-être cet élan vers le haut.

Mais je disposerai d'une grande ouverture sur un jardinet, d'un emplacement pour me garer (quelle galère ici !), d'une salle de BAINS avec la lumière du jour et surtout... d'un endroit propre et calme, en rez-de chaussée (les trois étages à charger et décharger pour les foires ne me conviennent plus guère !).  Au-dessus de cette partie habitable, la même surface accessible dite "grenier" est restée en souffrance. Elle dispose de deux fenêtres et d'un sol en polystyrène... pas de quoi actuellement y entreposer d'objets lourds donc travaux à prévoir au moins pour mon fourbi qui, même trié, me restera !

Le rêve d'un grand atelier lambrissé et chauffable m'a traversé l'esprit...

L'électricité ici n'avançait pas... malgré quelques journées et beaucoup de frais qui y furent consacrés. Manque de motivation sans doute précurseur ?

Ce matin, Maryse m'a porté des salades... à repiquer. J'ai fait ça ce soir en rentrant de Ste Croix où nous avons décroché l'expo dans une ambiance particulière :

Le balai de ces dames....
ou comment laver un sol sans les mains !

 ci-dessous, Magali utilisera une méthode plus classique...

  Pendant qu'à cours d'inspiration, je lorgne mes pieds !!! 

...et par là :

Au passage, des sources d'émerveillement entre l'odeur de la menthe et le chahut des cigales, 

carotte sauvage                                    et vipérine 

 Enfin, arrivée au jardin ...de Yolande : laurier rose,

altéa,

 

hortensia 

Le temps de ramasser deux courgettes jaunes, deux aubergines blanches, quelques salades (qui montent, qui montent !), le temps de raccourcir celles que je vais planter, de les planter, de les arroser, de rabattre le physalis qui embrasse l'aubergine sa voisine, de retirer les petites romaines déjà pressées d'atteindre le ciel, de saluer la première tomate mûre, une poire jaune...

Ca doit être l'odeur qui m'inspire ce titre ! Avec la dose de purin que je me suis prise en traitant la serre, je devrais grandir un peu mieux cet été et avoir de beaux cheveux. Chouette ! Munie d'une telle crinière, je vais pouvoir essayer d'autres shampoings que mon habituel "2 en 1" ! Depuis le temps que je me prive...

Côté mycoses, je devrais aussi y échapper grâce au mélange bouillie-purin. Ah! Il faudra que je pense à me souffrer pour les allergies...

Mais, commençons par le début, là où je sentais encore bon ?

Troisième journée de débroussaillage pour la dernière partie (petit pré et chemin) que j'ai choisi de nettoyer de mon plein gré, donc en sus de l'entretien qui m'est alloué. Comme dirait Josiane (soeur de Yolande), le trèfle finit par "rabattre son caquet" à force d'être empêché de pousser ! J'allais me mettre au chemin lorsque j'ai entendu les chiens sur la route : Anne est arrivée quelques minutes plus tard pour me "donner la main". A toutes deux, on a bien travaillé.  Il a fallu couper les noisetiers grandis dans les murs, repousser le laurier, élaguer quelques branches basses du pommier fermant l'entrée du chemin. Et... je n'ai pas pris une seule photo !

Un peu après 11 heures, Yolande nous a surprises assises dans le "salon", faisant tremper nos deux paires de pieds dans chacune sa bassine... comme de coutume chaque fois qu'elle me trouve assise et l'air hagard, elle en a rajouté avec " Je vois que ça travaille dur !"...

Puis elle est vite partie manger avant de se reposer. Yolande alimente et range les rayons du supermarché local. Une de ses soeurs également. L'autre est en retraite depuis quelques mois...

On est rentrées et Anne m'a offert un melon à partager : le premier de la saison. J'espère pouvoir manger les miens bientôt !

Je surveillerai ses fleurs pendant cette grosse semaine où elle remonte en famille. Ensuite c'est moi qui partirai...

Je ne suis pas prête du tout ! Penser à l'équipement "montagne" quand le soleil m'assaille, c'est difficile !!! J'ai pris un bouquin (toujours le même que je ne parviens pas à trouver passionnant sans pour celà me résigner à l'abandonner !) et mes yeux ouverts depuis 6H30 se sont fermés, juste le temps de me faufiler sous les draps...

Vive la  sieste ! Indispensable remède que je ne pratique pas suffisamment ! Déjà petite à l'école, je redoutais ce moment qui me paraissait le comble de l'ennui  (surtout imposé !) !

Petit tour à la piscine avant de monter, raffraîchie, sous le soleil baissant. Là-haut, des lapins changeront de propriétaire pendant que je prépare ma potion. C'est tout un rite que j'aimerais enregistrer. On s'enquiert de la famille, des dernières nouvelles des uns que l'on connait bien et des autres que l'on voyait moins. Puis vient le choix des bêtes, d'abord s'accorder sur le nombre (deux ou trois ?), le sexe, l'allure... Enfin, la mise en caisse et les salutations du départ. 

J'ai pensé au thé accompagnant les transactions dans les pays arabes. On est proche de l'Espagne...  Avé l'accent !

Et moi aussi... 6H30 : l'heure de mon départ pour le jardin. But premier : rabattre l'herbe qui pousse drue et haute. Rousiguette est en forme et le ciel bien frais : conditions idéales : "j'attaque !".

Peu à peu, le paysage se dégage. Je m'interromps plusieurs fois pour continuer à aller tranquillement. Quand j'ai les mains crispées, quand le fil ne sort pas, quand mon dos souffre trop... Petit apparté pour HONDA : ôter le couvercle du filtre à air et celui de la tête des fils demande une poigne d'homme. C'est bien d'avoir conçu un lançeur facile à manier, mais il ne faut pas s'arrêter là ! Les femmes aussi jardinent et manient des machines. ! Cela fait des siècles et pourtant... allez faire un tour dans toutes les coopératives agricoles et vous comprendrez que le machisme est toujours vivant !

Point de bottes cuir ou caoutchouc en 38, point de gant pour petites mains, point de combinaison femme.

Lorsque j'avais 20 ans, je m'étonnais déjà de ne trouver mes sandales qu'au rayon homme des magasins de chaussures, pendant qu'aux femmes n'étaient proposées que des décorations sans semelles et à talons...  Je hais les stéréotypes !

 Et n'allez pas croire que France (eh oui, une homonyme !) avec son joli crochet là, en est un !

 ma serre "Louis XV"

et une fleur de potimaron pour connaître la couleur de l'or, le vrai !

Bilan de cette nuit agitée : le souvenir de mon dernier rêve dans lequel celui que j'ai quitté et qui m'a fait tant de mal revient vers moi en me disant qu'il m'aime. Nous sommes dans une nature sombre, un sous-bois qui serait celui de la Taraillette, mais en plus inquiétant. Touchée par cet aveu et son changement d'attitude, je me rapproche de lui tout en ayant l'impression de revenir à une fatalité qui me détruirait à nouveau.

Une fois réveillée, je décante images et sensations. Je peux aussi lui dire clairement que j'ai bien envie de répondre à son désir, mais queje ne peux le faire sans que me soit restitué ce qui m'a été pris.

Dissocier mes sentiments de notre relation. Dans le calme et sans ambiguïté. Me choisir d'abord dans le respect que je me donne. Je suis contente de me découvrir ce choix qui ne m'apparaissait même plus depuis tout ce temps où j'avais accepté de me perdre avec lui.

Cela me rend plus joyeuse pour une autre rencontre !

 Comment est le ciel ce matin ?

  Denière étape : cueillette du bouquet champêtre comme suit :