posté le 30-06-2010 à 00:52:51

toute la musique que j’aime

C’était ce soir, chez Anneli ; notre dernier rendez-vous chorale avant l’été. On a d’abord sagement répété dans la véranda surplombant le jardin qu’ à force d’obstination et dequotidien labeur nos hôtes ont fait surgir de cette ancienne prairie. Tout est beau et chaque année un peu plus. Trois fois 300 m2 ça se construit et ici on ne perd pas de temps car on estnon seulement retraité fortuné maisplein d’idées et d’ardeur !
 


 
 
posté le 24-06-2010 à 21:17:22

J’te jure !

La rivière, ça m’a mis la pêche !!!

Ce matin, fi du travail ;j’en ai au jardin et j’empoigne "rousiguette"  pour un nettoyage autour de ma parcelle. Philippe est déjà penché sur les raccords côté cuve, tandis que je m’apprête à enfiler l’uniforme. On discute trois brins, moi mauvaise fille en colère, lui entre la chèvre et le lion, puis je vais pour me défouler…

 


 
 
posté le 23-06-2010 à 01:40:22

Soleil implacable

Aujourd’hui, vers 17H, en sortant de mon dernier cours à Tornac, j’aimaudit la chaleur revenue me transportant mentalement sous un ciel breton où la fraîcheur ambiante cesserait de me transformer en lopette. J’aime toujours de pays, particulièrement vert en cette fin juin, sauvage et divin dans sa nature blottie et ardue, mais je fuis son été comme une malédiction carcérale, faisant du moindre geste un effort douloureux.
 


 
 
posté le 19-06-2010 à 00:09:26

Etre là

Où le silence se fait, où je roule vers la grande lune dans le bruissement nocturne, au milieu du cielet du vaste tapage… Dehors, une belle énergie m’assaille et m’amplifie. J’ai envie de tout lorsque j’y suis !

Une soirée musicale à St Jean, des rencontres sous le parasol, la nuit propice aux confidences, légères et impromptues. J’ai du mal à partir puis, franchi le pont de Salindres, je pénètre l’autre chez moi, le « val sourire »… La nature toute entière m’y accueille ; ici, je suis attendue aussi.

 


 
 
posté le 17-06-2010 à 23:41:04

Passé le malaise

« Le véritabe talent c’est de réagir de la même façon devant la victoire et la défaite » ; j’ai failli, l’émotion ayant (comme toujours) submergé mon impatience. Devant le problème récurrent de l’approvisionnement en eau sur les jardins familiaux, là où j’ai comme tous et chacun installé mon lopin depuis la mi-avril, harassée par le transport des bidons et arrosoirs quotidiens (200 l), énervée par le temps à y consacrer, ulcérée par les retards pris côté « mairie » et presque autant par le choix fait à l’insu de notre association de prendre au budget du CCAS l’argent absent pour ce projet (pourtant « mandatisé » aux élections municipales et se voulant jardins mixtes et non d’insertion !), j’ai soumis ma plume au conseil des élus pour dire et proposer.
 


 
 
posté le 09-06-2010 à 22:45:21

Le silence

Ou presque : je peux désormais ouvrir ma fenêtre sans être assaillie par le bruit d’une chute se déversant en permanence dans le grand réservoir… Par dessus, j’entends le souffle du vent très violent, enfin les bruits de la terre inspirant et expirant doucement ses entrailles : précieux moment dont je savoure toute la quiétude, remettant à zéro le cours de mes pensées, de mon rythme nocturne. Délicieuse plénitude…
 


 
 
posté le 09-06-2010 à 00:23:26

Que faire ?

Le jardin pousse au rythme des bidons et arrosoirs puisés à la force du poignet d’un ruisseau ou d’une fontaine puis déversés au compte-goutte sur chaque plant nécessiteux. Dernière mauvaise nouvelle : le forage creusé en septembre est bouché. Trois heures par jour minimum à cette corvée me prive depuis trois semaines d’autres loisirs entrepris ou rêvés.
 


 
 
posté le 08-06-2010 à 23:44:52

Ce qui est à toi

« Ce qui est à moi est à moi ; ce qui est à toi est à moi (aussi). Chacun y retrouvera les miens... » Bon, je me disais que cette formule se rapportait assez bien au dernier « partenaire » que je pris pour un compagnon. D’où ma phobie d’en rencontrer un autre, malgré le titillement perceptible de désirs sauvages parfois m’assaillant. Au lieu de ça, que nenni, dès que j’imagine vieillir avec, à mes côtés, un être d' habitude, je ravale ma salive etm’estime bienheureuse. Pour cela, inutile d’angoisser bien loin : un regard dérobé sur le couple modèle courant m’alerte au plus haut point. « Ma liberté, longtemps je t’ai gardée… » Pourquoi te braderai-je aujourd’hui ?