posté le 26-08-2009 à 12:04:58

Retrouvances : Etape 6

De bon matin, nous repartons pour le défilé des 3000 m. C’est vendredi. Le vent s’est levé en pleine forme et nous refroidit de plus en plus sur notre essouflant parcours de montée.

 


 
 
posté le 20-08-2009 à 00:04:45

CE SOIR…

Mon nouveau répertoire agenda estpresque terminé ; 3  jours que je m’y attèle en reprenant les données des 4 autres accumulés ces dernières années ! Besoin de classer : logement, famille, travail… ce dernier rayon occupant au moins la moitié de mes contacts !
 


 
 
posté le 18-08-2009 à 09:07:53

Parlons d'autres choses...

On peut s’ennuyer à mourir dans un endroit charmant ! En passant d’un lieu où j’étais devenue connue et reconnue, me voici confrontée au désert avec le sentiment de m’enterrer à nouveau si je n’y prends garde. A nouveau, ma dichotomie se manifeste entre mes besoins d’ermitage et de tourbillon mondain. A m’interroger sur la nature du rôle que je jouerai maintenant dans ce nouveau contexte ! Avec la construction de «la Taraillette», je passais d’un long hivernage à la frénésie estivale avant même de pouvoir m’en plaindre ; un équilibre fragile car mal réparti dans le temps. M’y manquait (car c’est toujours plus facile à voir !) le sentiment d’une légère liberté, capable d’un détachement immédiat des choses de la terre et d’un intérêt manifeste pour tout ce qui ne la regardait pas…

Après cette rupture, je me suis remise à«m’habiller» , jetant l’accoutrement informe devenu quotidien pour des nippes choisies où je me sentais femme. Nous nous étions tant séparés de lit et de corps !

 


 
 
posté le 14-08-2009 à 23:21:02

Le bruit de l'eau

C’est le titre d’une nouvelle que je découvre assise à l’ombre encore fraiche de ma baignade au gouffre (le vrai) découvert hier avec Marie-Anne et Anne venues me rendre visite ces deux derniers jours. Autour de moi, gours et roches aplanies par son incessant mouvement, cascadettes dont le doux ruissellement agrémente ce cadeau présent… Je lis des mots qui coulent et se font miens : «Je découvrais alors qu’une maison n’existe pour vous qu’à une condition : quand on en prend soin, qu’on doit l’aider à vivre, la réparer, la soutenir, l’embellir… Elle me devenait chère dans la mesure où je faisais ce qu’il fallait pour elle.Peut-être- peut-être en est-il de même avec les personnes. Je note au passage cette pensée qui me traverse doucement l’esprit… »J’essaie de me remémorer ce qui m’a attiré dans cette maison que j’habite maintenant : la grande baie vitrée donnant sur les arbres, l’horizon et la proximité, l’ouverture… le confort aussi, l’aspect propet et le blanc des murs, l’escalier de bois, les poutres, le carrelage de terre cuite accueillant mes pieds nus sans les glacer. La lumière pleine ou diffuse  dans les chambres – salles d’eau attenantes, la fraîcheur de la cave et ses promesses de conserves, le petit carré de terre surplombant la rivière…Je me rappelle mes incertitudes tant qu’ici je campais, avant de commencer à m’organiser sur quelques habitudes. Entretemps, les aménagements réalisés et toujours en cours m’ont largement aidée à me sentir autre que cette passagère indécise, en mal de trajet.Je reviens en arrière, cherchant à comprendre l’erreur de vigilance sur ma dernière rupture, revois ce qui m’avait attiré chez lui : l’horizon, notre entreprise commune ?  Le goût de l’art, de la nature, l’imagination…Et le côté sombre aussi – salon resté dans l’ombre : serait-il celui où l’on accepte de ne jamais se rencontrer ? Que l’on aménage au mieux sans illusion sur sa nature ?Celui pour lequel j’aurais simplement manqué de lucidité ?Je les écoute parler, ces couples de mon âge, récents ou fortifiés ;  j’entends un combat qui ne fut jamais le mien trop pressé d’étouffer. J’admire en silence et me sens mortifiée…
 


 
 
posté le 12-08-2009 à 05:04:48

Orange

Comme la confiture réalisée en revenant du marché avec deux caisses d’abricots à trier (à moins d’un euro le kg, j’ai craqué !), Comme les mini carottes (que je «démarrie» au fur et à mesure de mes récoltes) ramassées ce matin après un gros nettoyage des fraises  que j'espère retrouver goûteuses et grosses avant décembre…
 


 
 
posté le 10-08-2009 à 00:17:56

Le chant des grillons…

Je croyais connaître la rivière… pouvoir prévoir le temps qu’il faisait là-haut selon son débit, plus ou moins fort la reliant aux pluies tombées mais restées ici invisibles… pourtant hier, malgré l’orage passé, le chant des grillons dominait nettement celui de l’eau, disparue de la chute pour ne laisser qu’un gargouillement discret glissant le long des bassins en amont. Surprise !  Aujourd’hui elle a repris toute sa place, même si, en tendant l’oreille je les perçois encore. Bien plus que le vacarme des cigales, je me régale de cette mélodie, me rappelant la petite cage où, chez la «nounou» préférée de Sylvain (et de moi aussi d’ailleurs), j’avais pu observer cet hôte tout de noir vêtu, capturé et bichonné par toute la maisonnée.J’ai déserté chambre n°1 pour grimper dans la mezzanine d’où le son m’arrivait mieux. L’apaisement de les savoir présents, les souvenirs aussi (chez lui, de sa chambre), nostalgie lointaine des moments heureux et puis… je m’endors, bercée.Bizarrement je me réveille avec cette évidence ;  comment avons nous chacun repeuplé l’absence de l’autre ?  Un «dedans» (serres et caravanne) pour lui, « un dehors » (jardin) pour moi…
 


 
 
posté le 08-08-2009 à 00:30:35

Retrouvances : Etape 5

Nous avons la veille empaqueté nos affaires dans deux sacs différents : un petit et un grand, ne gardant pour la nuit prochaine que le minimum requis puisque l’accès à la cabane des Garrets ne se fait qu’à pied, à 20 minutes de la piste carossable.
 


 
 
posté le 05-08-2009 à 00:04:40

Retrouvance : cabane de Couesto

Ici : l'outil servant à marquer les arbres à abattre : la base du tronc sera décroutée avec le tranchant avant d'être frappée au marteau.

 


 
 
posté le 03-08-2009 à 21:07:37

Parfums de chantiers

Tout se transforme ! Le fagot… en panier,la fête…

 en déluge !

Et pendant tout ça, Alain est venu à nouveau m’aider pour une session «luminaires et ventilateurs». Ici des douilles en plastique sortent du mur toujours dans le même sens, perpendiculaires. Il paraît que ce sont les dernières normes ! Peut-être, mais faute d’en connaître le mode d’emploi, nous irons chercher les fils (phase, neutre, et tutti quanti) au fond de ce subterfuge pour poser appliques et lampes. Mais aussi, (le ciel soit loué, enfin frais !), deux de mes superbes ventilateurs de plafond pour enfin cesser de m’avachir dans cette chaleur insensée !!!