Les « amerloques » qui ont séjourné chez moi une
semaine ont doublé ma dépense électrique hebdomadaire, faute
d’avoir respecté les consignes du livre de bord. Tout simplement
en laissant chauffer le cumulus continuellement au lieu de couper son
alimentation dès lors qu’ils avaient de l’eau chaude. Car voilà
2 ans que je suis revenue au « tarif de base » pour
économiser une cinquantaine d’euros sur ma facture annuelle.
«Ridicule », pensez vous ? Non, je tente également de
recycler mes eaux de vaisselle pour limiter l’usage de la chasse
d’eau. Tout est devenu tellement cher en matière d’essentielles
ressources !
Ils
sont aussi restés cois devant mes stores déroulants en lanières de
bois, habilement rafistolés par mes soins et dont l’usage ne pose
problème qu’à un style de personnes étanche à la mécanique du
bricolage. Je ris sous cape, même si pour changer, il m’a fallu
réparer un des 3, déchiré par le vent (et tombé sur la voiture de
ma voisine du dessous qui ne m’en a pas tenu rigueur).
Dans
leur désarroi devant un processus inhabituel (la tombée brutale du
store déroulé sans retenue du cordon), ils ont prétexté une
rupture des fils pour éviter de s’interroger sur la suite à
donner.
J'ai aussi dû leur expliquer que la box était alimentée par une
double prise avec interrupteur pour qu’ils puissent s’en servir…
J’imagine
que leur château à 7 lits ne révèle aucun fil disgracieux et
qu’il suffit d’effleurer une touche à peine visible dans le mur
ou de claquer des mains pour obtenir lumière et satisfaction. Je
suis pour ma part une fervente du démontage, de l’investigation,
du remontage et de la créativité inspirée à partir de ce que j’ai
pu observer et que je peux améliorer.
Je
n’aime pas être dépendante des objets qui sont censés me rendre
service. Tout comme je favorise depuis toujours « la seconde
main » que ce soit en matière d’habillement ou d’équipement.
D’abord
parce que j’aime utiliser des objets qui ont une histoire, une
patine, la marque d’une main qui y a travaillé ou une authenticité
habituellement réservée à une caste économique dont je suis
exclue. Ensuite parce que j’aime faire « de bonnes
affaires » ! Eh oui, c’est avec une certaine fierté que
je m’enorgueillis d’une trouvaille qui peuplera mon univers sans
me mettre sur la paille !
Bon,
mais voilà que j’oublie de vous parler de la Gironde autour de laquelle j’ai tourné en vélo ;
bien belle entre Royan et Blaye,
rafraichissante sur le canal des 2 mers,
ennuyeuse à l’approche
de l’Océan. Heureusement, il y a eu ma petite semaine de repos à
Soulac sur mer, dans une maison délicieuse et revigorante.
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