posté le 30-07-2009 à 22:05:41

Comme un aspirateur

C’est ainsi que je visualisai ce matin la voiture me précédant et devant elle, l’autre voiture, et encore celle d’après, etc. Ma kangoo devait rompre ce rythme de petites boîtes compactes ovalisées sur grosses roues pivotantes. Manquait le tube ergamotable et l’espèce de soufflet en accordéon très mince qui l’accompagne immanquablement. Faut dire que j’ai eu le temps de les observer les mignonnes ! 45 minutes pour rallier Anduze à Alès aun lieu des 20 habituelles… Travaux sur la route et longues files pleines de véhicules exaspérés sous leurs airs patients…
 


 
 
posté le 29-07-2009 à 00:18:46

Epilude

aperçu

Après une journée torride à Alès, il me fallait biença !

 


 
 
posté le 28-07-2009 à 23:33:47

Retrouvances : suites...

Nous voici à la Fruchière où j’ai cru n’arriver jamais pour avoir voulu «pauser» la douleur qui me déchirait les pieds, le temps de redescendre en pays civilisé renflouer ma pharmacie. Sylvain vous racontera – les pneus à plat sur presque 2 heures de piste cabossée où j’enlevais les pierres devant un break chargé à bloc et cahotant au bord du précipice…
 


 
 
posté le 27-07-2009 à 13:02:07

Mise à l'eau

En apercevant ce matin le fils de mon voisin dans l’escalier menant au béal, j’ai eu envie de vérifier si l’eau y courait toujours. Un petit coup d’œil par dessus le parapet du jardin m’a vite renseignée ; je suis allée rassembler un fagot d’osier dans la cave, l’ai attaché aux deux extrémités puis lesté avec 4 poids. L’eau coule pure et vive et j’ai un panier en cours que je veux parsemer de bois brut ; l’évidence s’imposait.
 


 
 
posté le 27-07-2009 à 00:10:19

Entretemps

Clara s’endort dans la couette à côté du piano soustrait au stock vacant.

 


 
 
posté le 26-07-2009 à 19:11:27

Ni d’Eve, ni d’Adam

C’est le titre du livre que j’entame, à la fois curieuse et inquiète depuis ma dernière lecture déçue d’Amélie Nothomb. Celui-ci m’a attiré car se déroulant dans le même temps que « Stupeurs et Tremblements » qui, comme le film qui en fut tiré, me plongèrent dans une hilarité à la fois instruite et râvie.
 


 
 
posté le 24-07-2009 à 11:08:21

...sur la montagne"

les fruits sont innombrables et généreux !

 L'ail à fleur de narcisse parfumera naturellement notre "champignonade" de ce soir...
 


 
 
posté le 23-07-2009 à 22:42:50

ici bas

Ca y est ! J’ai « rendu » l’appartement de St Jean hier à son propriétaire ! Enfin libre ! Et ma caution me sera restituée à la fin de ce mois ; ce qui me réjouit au vu des dépenses passées et à venir – l’aspirateur et le grille-pain m’ayant lâchée de concert tandis que, curieuse de tester le four laissé ici après l’avoir nettoyé de fond  en comble, j’ai pu constater que seul le grill consentait à fonctionner…Depuis, je fais des tours et des détours sur le net pour comparer les offres d’achat. Aspirateur avec ou sans sac ? A priori, je préfèrerais « sans », mais il me le faut léger (pour les escaliers), maniable et discret – ce qui correspond plutôt aux critères du « avec »…Bref, je vais peut-être devoir concéder mon goût « écolomique » à celui de la nécessité. A voir.Le choix du grille-pain me semble en comparaison, mineur. Quant à celui du four (à encastrer), là aussi prudence ! Déjà : respecter les dimensions – 59x59. Ensuite, chaleur tournante et porte froide (pour Dominique quand il viendra). Enfin, grill et tourne-broches (humm ; la peau craquante du poulet rôti !!!). En tout, encore une histoire chère, alors vivement que ma « Camille » soit vendue !Pour l’heure, ma nouvelle voiture me donne satisfaction : un coffre énorme, la route comme sur la mer (le goût des amortisseurs enfin retrouvés !), et moi perchée sur elle telle la proue du navire, hautaine comme jamais !J’attends pour la baptiser ; on fait connaissance, déjà…Tiens, j’ai retrouvé mes lunettes en passant au jardin cueillir d’autres fleurs.
 


 
 
posté le 22-07-2009 à 09:30:23

Retour au vert

Partie à 7H30 pour l’Ayrolle hier matin, j’ y travaillerai sans interruption jusqu’à 16H30, croquant une pêche juteuse et fraîchement cueillie de temps à autre, pour éviter la soif. Au programme : débroussaillage (reporté depuis au moins 6 semaines), nettoyage fleurs et plates-bandes, récoltes du jour et … confection de quelques bouquets pour la maison, bien sur !
 


 
 
posté le 20-07-2009 à 13:30:40

Retrouvances : Etape 1

Le train des Pignes a du retard. Une chance pour moi qui arrive 10 minutes après le rendez-vous fixé pour avoir trop longtemps cherché la gare de Thorame, particulièrement mal fléchée !  A la halte de Perescq,  Jean-Michel nous rallie pour une présentation succinte, entre les 6 hommes, 3 adolescents, 4 femmes. Age moyen majeur : la cinquantaine. Tiens, ça commence bien , non ? Parmi nous, Anette, Anders et Jonas, trois norvégiens venus de Oslo. Beaucoup de prénoms à retenir, ça viendra comme le tutoiement qui se met rapidement en place.

 


 
 
posté le 20-07-2009 à 12:41:03

Sur la route

Dimanche 12 juillet : je pars en fin de matinée direction Nîmes puis autoroute pour Arles, Salon, Aix et… un petit crochet par le plateau de Valensole pour revoir lavandes et blés murs ondoyant sous les cigales :

 


 
 
posté le 19-07-2009 à 23:28:11

Un "carambar" au citron

C’est le coût d’une communication téléphonique sur le portable de Christian ! Autrement dit gratuit, puisqu’ introuvable à Colmar les Alpes, notre dernier point de chute avant la grande dispersion et après une semaine passée à 13 , pas à pas de col en cabane, sur les chemins alpins et forestiers. Une semaine d’où je reviens bronzée, ampoulée, fortifiée, ravie… Une semaine où les rires furent généreux, la musique présente, les complicités furtives ou légères, jamais dérangeantes… Une semaine de contrastes entre sueurs chaudes et froides, le premier jour dans la torpeur implacable, le dernier sous le blizzard terrible et glacé.Et en rentrant : ô merveille, j’ai rempli ce panier de mon jardinet…
 


 
 
posté le 12-07-2009 à 08:49:10

Désillusion

Ca y est : St Jean est vide, nettoyé… mais non clos. Le propriétaire a éludé notre rendez-vous pour l’état des lieux et la remise des clés, sans se manifester avant ou après et en restant injoignable. De mon côté, je suis exténuée : entre la sérénade des crapauds, le projet « jardins » qui piétine, malgré des réunions hebdomadaires depuis deux mois, mon autre « jardin » qui me manque, à St Jean, et le regret qui m’envahit à manquer ici de la lumière qui m’inondait là-bas. La solitude aussi : plus loin de tout, de mon fils, des courses, de ceux et celles croisés quotidiennement depuis 15 ans que je leur étais devenue familière et réciproquement, même sans échanger plus. Des autres aussi, à  deux pas de ma rue pour boire une bière, refaire le monde, rire enfin…