posté le 28-07-2009 à 23:33:47

Retrouvances : suites...

 

Nous voici à la Fruchière où j’ai cru n’arriver jamais pour avoir voulu «pauser» la douleur qui me déchirait les pieds, le temps de redescendre en pays civilisé renflouer ma pharmacie. Sylvain vous racontera – les pneus à plat sur presque 2 heures de piste cabossée où j’enlevais les pierres devant un break chargé à bloc et cahotant au bord du précipice…
Morte de trouille, je me suis peu à peu déridée en apprenant qu’il avait vécu dans mon village et qu’il m’avait même acheté des légumes au marché ! Rien de rationnel, me direz-vous, mais au moins s’il fallait mourir, mon esprit (enfin le peu qu’il m’en restait) semblait mieux s’en accommoder si le conducteur ne m’était pas inconnu !
Donc, quel soulagement d’atteindre enfin destination et de voir peu après «la bande» arriver joyeuse et fourbue…avec un plein sac de nouveaux champignons ! 
A table ...

 

 

  Pendant que sèche le linge, revoilà Jésus (alias Sylvain) et ses apôtres...

Gabrielle sourit, Anita discute...

et Louise fait des petits tas avec le serpolet !

 


C’est décidé je repars, avec tous mes pansements certes, mais vous me manquez trop, paysages et gens !
Le lieu est paisible et aéré. Nous profiterons du soleil couchant plus longtemps que le jour précédent avant de s’endormir dans un calme absolu.

 


 

 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 31-07-2009 à 07:45:48  (site)

Bonjour,
bravo pour la photo du jour.
Très jolies photos !
bonne journée
Cricri
Nine

 
 
 
posté le 27-07-2009 à 13:02:07

Mise à l'eau

En apercevant ce matin le fils de mon voisin dans l’escalier menant au béal, j’ai eu envie de vérifier si l’eau y courait toujours. Un petit coup d’œil par dessus le parapet du jardin m’a vite renseignée ; je suis allée rassembler un fagot d’osier dans la cave, l’ai attaché aux deux extrémités puis lesté avec 4 poids. L’eau coule pure et vive et j’ai un panier en cours que je veux parsemer de bois brut ; l’évidence s’imposait.
Dans une huitaine de jours, mes brins seront prêts pour le tressage.
En attendant, ils sont vraiment « à ma porte »…

 


 
 
posté le 27-07-2009 à 00:10:19

Entretemps

Clara s’endort dans la couette à côté du piano soustrait au stock vacant.

 

Henny et Dominique découvrent « le gouffre » à côté de chez moi.


Je m’interroge sur cette phrase que Sylvain fait sienne pour m’expliquer son désir de changement et que Vincent me serinait pour justifier son goût du travail au détriment de tout.
Je veux savoir pourquoi je me lève le matin !
Pourquoi n’est-elle pas mienne ? Parce que je ne me pose jamais la question. Si j’y réfléchis ; je n’en ai pas besoin. Je me lève le matin parce que le jour me sort de mon lit, parce que j’ai des «choses à faire», parce que ça m’excite, parce que en étant éveillée je me relie au monde… je me lève pour voir ce qui va m’arriver maintenant, simplement parce que j’aime ça : être en vie.

 


Commentaires

 

1. lejardindhelene  le 27-07-2009 à 13:56:54  (site)

Moi non plus je ne me pose jamais la question...Je me lève parce que la vie tout simplement et ses surprises, bonnes ou mauvaises...mais vivre...

 
 
 
posté le 26-07-2009 à 19:11:27

Ni d’Eve, ni d’Adam

C’est le titre du livre que j’entame, à la fois curieuse et inquiète depuis ma dernière lecture déçue d’Amélie Nothomb. Celui-ci m’a attiré car se déroulant dans le même temps que « Stupeurs et Tremblements » qui, comme le film qui en fut tiré, me plongèrent dans une hilarité à la fois instruite et râvie.
Le banc de fer est accueillant et rond. Je m’installe sous les grands arbres parsemés d’une brise rafraîchissante tandis qu’une famille discrète barbote entre rivière et balançoire. Comme c’est agréable !!! Le récit me prend sans ambages ; dès les premières lignes, une façon d’écrire directe et élégante, soutenue par un humour détonnant. L’histoire pourrait être insignifiante, mais le regard l’alimente tout autrement. Je suis captivée.
Une heure plus tard qui m’a paru petite, approchent d’autres humains. Je me pousse et nous nous saluons. Un silence différent et une odeur de corps étranger traversent l’air tandis que je poursuis mon chapitre. Je dois partir mais, sans vexer mes nouveaux voisins, attendrai la cloche de l’église pour me faire confirmer l’heure et me lever séance tenante comme persuadée d’un rendez-vous. J’étais un peu au Japon, politesse oblige…
Ce soir, un nouveau défi gastronomique sera consommé avec Sharon et Thierry…
Crumble aux pêches, avec son coulis de fraises !

 


 
 
 

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