Voici ce que j’aperçois sans même me pencher , côté fenêtre est de la cuisine. Le regard capté, j’imagine la même scène avec, au lieu du frottement épuisant des eaux, un murmure d’été. Cette nuit, volets fermés, j’ai dormi comme une souche, me levant sur un soleil radieux. Mes recherches continuent dans une diversité que je veux, au fur et à mesure de leur progression, rendre plus précise. Le dernier logement visité se situait au château : 70 m2, des plafonds à 3 m, expo sud côté route (passante), nord côté parc, plus l’ombre d’une tourelle (2 pièces rondes !) venant cacher une des deux fenêtres lumineuses, chauffage central gaz (cher !) et la moitié des vitres doublées. Le tout au 3 ème étage en colimaçon. Sans balcon, ni terrasse, mais le loisir d’aller poser sa chaise ou faire son barbecue à 2 minutes sur un des bancels cachés de l’immense jardin. Un loyer raisonnable compte tenu du souhait des propriétaires de s’entourer d’artistes plutôt que de n’importe qui. Je repars séduite par le lieu, mais renonçant au logis dans lequel je crains de m’emmurer. Il me devient nécessaire de pouvoir prendre le soleil entre deux paniers, sans avoir pour cela sortir de chez moi, donc balcon sud requis. Ma vitamine D déficiente n’en sera que plus heureuse !
Je les regarde entrer et sortir avec entretemps ma vie qui se déroule...