posté le 01-05-2013 à 00:29:06

Rangement

Je n’étais pas partie pour ça, mais entre la visite de Henny et mon besoin d’y retrouver une place qui se rétrécissait de plus en plus, j’ai attaqué le rangement de l’atelier. Parce que j’y avais pensé la veille et qu’à deux ç’était plus entrainant. Effectivement ; j’ai commencé par deviser avec mon amie du meilleur système à mettre en place pour suspendre et dépendre facilement les paniers qui encombraient mes placards, et nous sommes tombées d’accord sur une ficelle entre deux crochets fermés s’arcboutant sur le plafond. Comme je n’avais que des chevilles de 5 pour ce genre de support (chevilles à collerette), il m’a fallu d’abord fermer les 2 seuls crochets ouverts pouvant y rentrer. Heureusement j’ai de la poigne et une solide pince plate.

Ensuite j’ai déniché dans la cave une vieille cordelette en coton satiné qui me plaisait bien…mais sale. Comme mon atelier est aussi un peu ma vitrine, ça m’a contrariée. J’ai donc plongé la susdite dans un petit bain moussant en la brossant à l’ancienne dans une eau devenue opaque. Enfin, nous y avons fait un nœud tous les 30 cm pour limiter le glissement des charges une fois en place. Toute cette opération murement réfléchie m’a fait plaisir car là où les moyens manquaient, nous étions obligées de rajouter de l’intelligence. J’ai continué en installant des mini-lignes dans un des placards immenses. Je me suis tordue de tous les côtés pour ça. De temps à autre, j’ouvre le placard pour contempler les petits objets qui y sont maintenant sagement alignés en savourant la fierté d’en être la maître d’œuvre !  J’ai terminé le rangement juste avant « Les vieux calibres », une fable revigorante sur des «vieux » plein d’audace qui refusent le ghetto « senior ».  J’espère que j’en connaitrai d’autres comme ça bien avant mon heure. Ca fait du bien d’exister !

 


 
 
posté le 24-04-2013 à 22:58:20

De Faveyrolles aux Crémats

Dans le « club » rando auquel j’adhère depuis maintenant 5 ans, Yves est un de mes « conducteurs » préférés. Les lieux qu’il affectionne sont aussi les miens tout comme la manière de les explorer (par la crête très souvent). Aujourd’hui, nous voici une douzaine à tourner sur la trace des bergers entre l’Espinasse et le Pas, en frontière de la vallée Borgne et de l’Aigoual. Seule sans bâtons (la calamité des suiveurs et goûteux du silence !), je monte sans effort  au point de me retrouver rapidement en tête du peloton. Je me rappelle des leçons de Guy ; sangler abdos et périnée. Ca marche ! Si seulement mes compagnons de route savaient à quel point leur béquille les handicape !!! Le soleil déjà chaud m’incite à accélérer, tout comme mon envie de photos et le retard que j’anticipe ainsi.

 


 
 
posté le 23-04-2013 à 23:10:36

Tu sens bon ma terre

De 17h à 20h, je me penche sur elle, creuse, amende, plante. Puis rajoute quelques piquets pour les cucurbitacées à venir, troue en pointes et massette. Là je serre les abdos, campée, ajuste et frappe droit. Le tripode s’installe. La terre meuble l'accueille, préparée. A côté l’herbe pousse trop entre les rangées. Brouette et trident m’aident à l'éliminer ; debout, accroupie, courbée. Enfin le soleil s’adoucit et je regarde cette terre attendrie, émue. Les odeurs sont partout ; herbe fraîche, fleurs de fruits, menthes et sariette, le vert et l’ocre, l’odeur de la terre….

 


 
 
posté le 19-04-2013 à 00:16:11

Circuit des capitelles

Je ne parle guère et j'avance... tantôt dans le sous-bois de chênes et de pins, tantôt sur les chemins battus de rouvre et de ciste. Renée et Anne-Marie, toutes deux femmes d'esprit et de coeur, m'allègent d'autres jacassements ou visages qui parfois m'insupportent et me font fuir devant. Derrière moi, un pas semble ne pas vouloir me lâcher pourtant. Une tâche d'ombre où m'arrêter et me retourner pour attendre le restant du groupe. Robert m'y rejoint, un peu gauche. "ILs sont  loin". Je ne dis rien. "Ils parlent : c'est normal...". Il essaie d'engager la conversation avec cette femme un peu sauvage qui ne lui a rien demandé. Alors elle l'écoute un peu, s'intéresse et son pas raccourcit le chemin. 

 


 
 
posté le 16-04-2013 à 23:12:58

Journée prolixe

Mi bémol : c’est le chant de la chouette hulotte qui ponctue dans la nuit  le croassement des rainettes (en la) emplissant mon cœur d’une joie sans faille. Quel bonheur de vivre à nouveau fenêtres grandes ouvertes, d'entendre à nouveau une vie trop longtemps oubliée dans un hiver si morne ! En l’écoutant, je redeviens sauvageonne au milieu de nulle part, sous le ciel immense qui ravit mon cœur étoilé.

 


 
 
posté le 15-04-2013 à 23:16:21

Du dehors

Les rainettes se font entendre par la fenêtre ouverte. J’ai pris hier mon premier coup de soleil dans le dos, tournée sur mon ouvrage tandis que trop peu de chalands arpentaient l’allée de nos expositions. Au matin, j’arrivais en ébulliton après 2 heures de trajet ; 1h15 pour la route, 45 minutes pour trouver le fameux « marché », trop peu et mal signalé. Failli m’en retourner ; quand ça commence ainsi, je suppose la suite… Arrivée enfin au lieu-dit, je laisse les « organisateurs » s’inquiéter de me faire une place dans un trou minuscule, sans bouger, ni les perdre du regard. Ils s’agitent un peu plus tandis que je les observe toujours muette, indécise et déterminée. Quand enfin se dessine un réel emplacement (chacun de mes voisins semblant bien disposé à m’y accueillir), je me manifeste pour l’habiter. Tranquillement, je m’installe, attentive à l’attraction du stand, à sa présentation.

 


 
 
posté le 13-04-2013 à 23:00:26

Dessiner

Ce matin, 3ème cours de dessin ; j'ai hésité à m'y rendre, parce qu'il faisait si beau dehors, que j'avais la foire de demain à préparer et que le jardin avait aussi besoin de ma présence. Mais le cours n'ayant lieu qu'une fois par mois,  je me suis forcée... et bonne surprise, le nouveau modèle, bien en chair, m'a inspirée. Quelques "clichés" de pauses entre 1 et 10 minutes, au fusain...

 


 
 
posté le 07-04-2013 à 07:52:15

Pluie et ciné

Ce week-end, l'association Abraham Mazel propose son 9 ème festival du film documentaire sur le thème "Documentaire acte de résistance". Bien que je n'aime guère aller m'enfermer dans une salle obscure en plein jour, le temps d'hier (pluie et gris) m'a confortée  dans l'idée que c'était sans doute préférable... Cele m'a permis de découvrir Christian Ugolini et son fim "Silence radio", témoignage terriblement édifiant du lobby nucléaire. A voir sur ce lien :http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/silence-radio_14425982.html?page=35&sort=date&view=mosaic

 


 
 
posté le 03-04-2013 à 22:28:04

Journée de printemps

Depuis ce matin, je sais que cet été me verra 3 semaines en moins pour raison de vacances même studieuses. Puisqu’à mon séjour breton (coucou Chou !) je prévois d’ajouter de quoi le financer avec mon petit talent d’ici. J’ai envoyé mon offre à l’office du Tourisme d’Arzon, par le biais de sa responsable contactée au préalable et plutôt ouverte à ma proposition. Pourvu que ça marche !

Et puis, toujours fidèle, François m’a appelée ce matin pour m’inviter demain, question vannerie et gourmandise. J’ai deux heures de trajet aller-retour, mais le repas d’Odette (rien que des produits frais et du Terroir cuisinés en finesse), l’accueil bienveillant de ce couple octogénaire originaire des Pyrénées, le goût de l'échange et du partage autour du tressage, m’incitent à reléguer mes « urgences » derrière ce temps là.

 


 
 
posté le 02-04-2013 à 21:46:34

Envie de plaine

Parce que devant me rendre aujourd’hui sur Ganges, pour un rendez-vous dont j’attendais bien moins que ce qui m’en fut finalement donné, j’ai pris le temps de m’en retourner flanant sur une route maudite à l’aller, tant pour ses impossibles dépassements du camion qui te bouche la vue à 54 km/heure sauf dans les lignes droites trop courtes où il accélère pour que tu puisses pas le doubler, que pour le temps que ça me prend de devoir dépendre d’une communauté de communes bien trop éloignée de mon domicile, tout ça pour satisfaire l’égo d’élus qui me taxent de 7,50 € pour chacune de mes poubelles et autant en gazoil ce matin pour me remercier de faire vivre leur territoire !