Hormis sur les routes où les automobilistes roulent à tombeau ouvert (cela me change évidemment des sinuosités incessantes sans visibilité d’ici dans lesquelles une vitesse prudente dirige la plupart des conducteurs…), la Bretagne me séduit encore aujourd’hui pour plusieurs aspects. D’abord, l’entretien des ses chemins de halage, que j’ai appris de la voix d’un autochtone venu s’asseoir avec son fils sur mon banc de pique nique, gérés par la Région et non par les Voies Navigables de France. Très franchement on voit la différence !
C’est le nombre de jours durant lesquels j’ai pédalé en moyenne 45 km pour me transporter d’une étape à l’autre. Partie de Redon pour « naviguer » jusqu’à Dinard par la V42, pause océan d’une journée dans la belle maison du siècle dernier de Sylvie et Christian (parquet qui craque sous mes pieds nus, plafonds hauts moulurés, lavabo chantourné avec robinets d’époque dans ma chambre donnant sur le jardin : pour moi, le luxe!). Exit la première après midi à entendre hurler le dernier rejeton d’une famille « d’artistes » incroyablement égoïste car pas du tout gênée de troubler le repos de toute la maisonnée. Sylvie m’avait prévenue donc je me suis adaptée mais quel bonheur quand le calme a pu revenir !!!