posté le 25-08-2024 à 21:10:14

Douze ans déjà !

Mon petits fils fêtait hier son anniversaire où j’étais invitée comme la petite trentaine de personnes rassemblées autour de l’immense tablée préparée par ses parents sur leur terrasse. C’était la première fois que je me retrouvais « doyenne » du groupe, la grand-mère de ma belle fille, avec qui j’avais toujours plaisir à bavarder, nous ayant quittés depuis. Vestige de mon adolescence complexée et sauvage, je me retrouvais à passer un bon moment dans la piscine avec ma petite fille avant de me tenir un peu en retrait des conversations tout en observant les uns et les autres. Un peu perdue, j’eus pourtant droit à la bienveillante attention de mon fils qui à plusieurs reprises se soucia de mon bien être en passant un peu de son temps avec moi. Ce qui me toucha énormément.
 
A l’heure du repas, choisissant de m’asseoir à l’opposé des enceintes, je me mis à engager la conversation avec ma voisine la plus proche, une charmante et belle jeune femme accompagnée d’un ex-collègue de mon fils. Travaillant comme aide à domicile auprès des personnes âgées, elle m’avoua être très investie dans l’échange et le soutien qu’elle pouvait apporter à celles-ci, loin de s’arrêter à l’accueil parfois revêche qu’elle pouvait rencontrer. Cette jeune femme ayant déjà vécu des drames allait au-delà des apparences, cherchait d’abord, à travers la réticence du contact, l’histoire de l’autre. Comprendre pour mieux agir !
Ce fut un bonheur d’échanger ensemble et lorsque je lui fis mes adieux, son bras enlaça doucement le mien avec tendresse. Entre-temps, rires et boutades bien affûtées entre les couples de convives avaient ajouté de la bonne humeur à l’ambiance générale.
Pour la seconde fois, de retour de chez mon fils de nuit, j’ai été obligée de m’arrêter sur la route, trop fatiguée pour conduire sans danger. Après un petit quart d’heure de sommeil, j’ai repris le volant pour rentrer enfin.
 
Mon petits fils m’a appelée ce soir de son premier téléphone portable (un ancêtre ayant appartenu à son père). Comme je n’avais pu décrocher à temps, je le rappelais pour entendre presque aussitôt « je ne vais pas pouvoir rester longtemps ! ». Je l’informai donc aussi vite sur l’identité du débiteur et j’entendis sa petite voix rassurée, ravie de cette dernière acquisition. Je sais pour en avoir parlé avec ses parents qu’il n’a pas d’accès internet, mais le voilà déjà très content de pouvoir communiquer par message ou de vive voix avec ses copains et ses proches. Je suis heureuse pour lui parce que je sais combien il aime lire, jouer en société et exercer son intelligence...

 


Commentaires

 

1. pouty88  le 30-08-2024 à 05:33:24  (site)

bonjour
bon anniversaire au petit fils !
bonne journée
pouty

 
 
 
posté le 23-08-2024 à 21:47:38

En ville...

Tout en continuant à mener pas à pas mon panier en cours (travaillé à partir d’un moule patiemment élaboré par Franck sur imprimante 3D à partir du panier que Florence m’avait prêté), j’avais prévu de me rendre «en ville» pour un rendez vous chez l’orthodontiste, m’ayant suivi durant des années auparavant, pour remédier à une rupture de fil de contention (la faute au saucisson même maigre de Christophe !). J’ai retrouvé avec plaisir ce docteur aussi séduisant que sympathique tout en déplorant les couleurs désormais ternes ou dures qui ornaient son cabinet quand elles m’avaient frappées par leur gaieté lors de ma dernière visite. Dans la salle d’attente, un mot placardé annonçait qu’ «en raison des incivilités répétées, l’accès aux toilettes était inaccessible». Cela m’a choquée ! Comment punir une majorité de patients pour une minorité mal élevée ? !!!
 
J’ai pensé qu’il avait sans doute divorcé et que cela l’avait rendu acariâtre.
 
En outre, secrétaires, assistante et lui-même étaient masqués. Au moment de le quitter, comme je lui tendais la main, il s’empara d’abord du gobelet de rinçage où j’avais fourré ma serviette en papier, avant de comprendre que je voulais le saluer en s’empressant de retirer son gant pour me répondre. L’addition fut douloureuse ; moi qui croyais m’en sortir indemne dans le cadre d’un SAV à vie, j’ai calculé avoir payé 10 € la minute… Que la Sécurité Sociale ne me remboursera pas. 
 De quoi commencer un régime breton !

 


 
 
posté le 22-08-2024 à 20:58:29

St Médard sur Ille

Ce fut ma troisiéme étape de cycliste sur le parcours en boucle que je m’étais établi au départ de Redon.

 
La veille à Chavagne, j’avais erré un moment pour retrouver le domaine où habitait une de mes cousines qui m’y avait accueillie quelques semaines. Nous nous aimions bien même si nos disputes étaient fréquentes.
Nous avions 16 ans, pleines d’entrain et d’envies. Elle craignait son père dont l’intérêt suspect pour mes ressentis d’adolescente m’incitait à la méfiance. Malgré tout, lassé de me voir fuir le chien de la maison, il avait eu la bonne idée d’organiser une cérémonie de réconciliation entre l’épagneul et moi ; après un frottis de museaux salué par la famille réunie, la paix fut scellée et cet aboyeur redouté devint le compagnon amical de mes promenades en forêt.
De mon côté, je m’ingéniais à dérider les principes de la maison par l’instigation de farces et attrapes en vogue à l’époque (par exemple préassaisonner la soupe de mon oncle qui la poivrait avant même de la goûter ou installer des poires gonflables sous la nappe pour faire tressauter les assiettes...). Ma cousine était une fervente écuyère en parfaite symbiose avec sa jument d’alors. Quelle ne fut donc pas ma surprise quant, arrivant à l’entrée de Chavagne et m’enquerrant de mon chemin, je me retrouvais en présence d’une personne l’ayant connue justement au club où elle se rendait, 50 ans plus tôt !!!
Je n’ai finalement pas insisté pour trouver l’ancienne demeure vendue pour devenir un hôtel de luxe. Mes souvenirs sont à leur place et je n’ai pas envie qu’ils bougent. Mais ce vagabondage au milieu du bourg m’avait permis, avec l’aide d’un autochtone bienveillant, de revisser une roue avant brinquebalante pour être devenue plus en plus « libre ». Merci la chance !
 
A Saint Médard, donc j’arrive un peu tôt. Mon hôte m’a ouvert l’accès au garage pour que j’y dépose mes bagages, je décide d’explorer le village plutôt désert en ce début d’après midi.
A l’épicerie, j’apprends qu’un café-bar géré collectivement se tient sur la place de l’église (normal !). Au moment où je m’en approche deux jeunes femmes s’y affairent pour me garantir son ouverture d’ici 15 mn. J’y passerai un bon moment à échanger avec elles tout en savourant quelques bières et glaces produites localement. J’apprends donc avec stupeur que cet établissement est tenu par une quarantaine de bénévoles pour une population de 1350 résidents. Quelle belle initiative pour faire perdurer le lien social ! Bravo St Médard !!!


 


 
 
posté le 19-08-2024 à 21:02:29

D’un moment à l’autre

Ce matin, j’étais pressée de retourner au jardin après y avoir travaillé en conscience hier. 1 blaireau fouinait depuis des mois dans un de mes bacs plantés de fraises, finissant par y creuser presque jusqu’au fond. Quand je vis qu’il avait attaqué le second où tentait de s’épanouir un pied attendu de rhubarbe, j’ai pris ma décision.
J’ai vidé patiemment mes 2 bacs de la bonne terre les habitant pour aller poser celle-ci sur la plate bande potagère qui accueillerait les fruits malmenés. Cette tâche pénible terminée, j’ai couvert ces endroits de tout ce qui pouvait entraver l’avidité du coupable (bacs et bassines retournés, brouette…).

Quant au sanglier ayant dévasté mes lignes de patates et retourné la paille sous d'autres où il pouvait trouver des vers, je me contentai d’espérer que l’ouverture de la chasse l’inciterait à plus de prudence… La chance m’a souri aujourd’hui, ces 2 hôtes indésirables n’ayant pas récidivé cette nuit !

Plus tard, au marché, ce fut un temps dépensier, entre friperie associative et mes producteurs d’alimentation favoris. Le fromager est celui qui m’a le plus coûté (parce que j’évaluai mal les portions qu’il me proposait ou simplement que son couteau glissait pour les augmenter ?). Je vais devoir inviter plus souvent pour liquider le tout, histoire de ne pas engloutir avec un sourire coupable le merveilleux brie, moelleux et goûteux à souhait et le roquefort artisanal qui ne devrait pas durer…

 

Ah, quel bonheur désespérant d’être gourmande !!!

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 01-09-2024 à 14:19:20  (site)

Désolée pour tes fraises , j'espère qu'elle vont tout de même réussir à prospérer dans leur nouveau domaine .. Et comment peux tu savoir que c'est un blaireau ? ( c'est un animal que je n'a jamais vu alors je trouve ça intéressante ) .

 
 
 
posté le 17-08-2024 à 17:10:31

Au bord de la Vilaine...

...Repose la jolie cité de 700 âmes de La Roche Bernard, que j’arpentai avec grand plaisir, y trouvant une belle exposition  de costumes au Musée de la Marine ainsi que l'histoire des ponts sur la Vilaine permettant d'imaginer tous les défis auxquels durent se mesurer les habitants pour rester en contact avec l'autre rive...
 

Outre les nombreux commerces explorés, dont 2 librairies, le restaurant salon de thé « Chez Odette » m'a tendu les bras avec sa carte alléchante et  son décor aussi lumineux que chaleureux. Après ma petite salade piquenique avalée en vitesse sur un banc voisin, je me suis précipitée à l'intérieur pour y déguster un merveilleux Brookies agrémenté de caramel au beurre salé "maison".

Non loin, crachin et ciel gris sur la côte de Pénestin... lieu de pèches !


Au château de Ranrouêt, une exposition artistique décore l’espace extérieur avec bonheur.

Le lendemain, une belle découverte m'attend au départ de Limoges : un gonfleur GRATUIT et fonctionnel pour les pneus de Aude qui en ont bien besoin…

De retour au jardin : encore des framboises !!!

 


 
 
 

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