Entrevue avec Christine aujourd'hui pour débroussailler le langage d'un site commençé en décembre et délaissé pour incomunicabilité, de ma part surtout...
J'ai rencontré Julien à La Recyclerie, quand il commençait à faire son pain. Je suis heureuse de le voir aujourd'hui évoluer positivement dans son projet. St Roman de Codières est un hameau perché au milieu de nulle part, entre la Fage et le Mercou, l'Hérault et le Gard. Un lieu fréquenté l'été et déserté l'hiver, mais apparemment ça commence à changer...
Depuis ce matin, je me suis remise à "harceler" Pole Emploi pour obtenir une réponse attendue depuis 10 jours au moins. Une réponse pressante à une demande pourtant faite en bonne et due forme dans les délais impartis, malgré les retards (dissuasion téléphonique, courrier non retransmis) apportés par ce « service public »....
Juste après le concert hier, je reçois un appel de Mme B, propriétaire d'un mas visité quelques semaines plus tôt pour y envisager une colocation avec Hennie. Le mas est situé entre le gardon et St Jean, dans un environnement exaltant et isolé. Peu de lumière pourtant, malgré des atouts certains tels que cheminée, surface, recoins. Des radiants sous dimensionnés et l'exposition nord ouest me laissent sceptique malgré mon envie d'espace et de nature. La colocation aussi ; jusqu'à maintenant, je l'avais plus envisagée comme un voisinage de proximité que comme une mise en commun d'espaces vitaux. Cependant, depuis décembre en scrutant les annonces, je m'affole des prix qui ne cessent de monter quand mes revenus stagnent dans la précarité. Alors...
Pour faire un panier catalan, ça commence comme ça :
Depuis quelques mois, une douleur lancinante et vagabonde mais très localisée m'a inquiétée ; d'où prise de sang (dont cholestérol et glycémie pour régime), radios et, pour terminer, aujourd'hui un examen cardiologique. Des épreuves stressantes à n'en pas douter. Ayant la chance pourtantd'habiter une zone rurale, où les rendez-vous s'obtiennentsans délai monstrueux (entre 2 semaines et 1 mois), j'ai quandmême pu renforcer à travers elle mon évitement chronique d'un corps médical imbu de ses fonctions et de l'argent facile qui en découle au point de mépriser sa clientèle, celle-là même qui la fait vivre.
Voilà Martha qui me réveille en laissant 3 commentaires tant lyriques et confortants que je ne peux m'y soustraire. Jean-Mi déjà m'avait questionnée,trois semaines plus tôt.