J'ai découvert ce matin ma première rose « Monsieur Meilland » : une splendeur veloutée d'un rouge sombre et au parfum envoûtant. Je ne vous livrerai pas le résultat de mes quelques clichés, bien en-deça de sa réalité. Mais quel cadeau du jour !!! Et pour la première fois depuis 3ans, ma bouture de chèvrefeuille s'est mise en fleurs... Ce petit jardin ressemble à un écrin...
Je sais maintenant pourquoi on dort si bien sur un futon ; le mien, acheté impulsivement l'an dernier en prévision de visites estivales, s'il ne m'a jamais servi, m'a déjà largement épuisée ! Sans doute un supplice japonais destiné aux cols blancs stressésen mal de sport après le boulot. Pour moi, l'enfer de « la chambre d'amis-pré-stockage grenier »... J'ai donc décidé de le revendre. Qui est preneur ?
Me voilà enfin "at home" après une journée bien remplie, commencée à 6H30 et terminée à 22H30, après déchargement du "char", because départ prévu pour Lille, donc à vide histoire de retrouver au moins le coffre si je perds les roues près de la gare de Nîmes. Seul Hic : les amendes qui recommencent à fleurir sur mon parebrise pour stockage indu sur voie publique. Mais dis-moi comment tu fais quand aucun "transport en commun" ne dessert ta charmante bourgade ? Et en plus, les souterrains me stressent pour la lumière et ...la facture !
J'ai mis du temps à l'admettre, mais puisque je l'accepte enfin comme un trait de ma personnalité à la fois négatif et positif, je m'en sens beaucoup moins coupable aujourd'hui. Message de Philippe ce soir, le président de l'association jardinière, pour m'inciter à "la fermer" afin de ne pas briser le fragile consensus "en devenir" entre la Mairie et les Jardins. Comme nous sommes dans un pays officiellement démocratique et que nos élus sont censés remplir les mandats pour lesquels ils se sont engagés, je réponds puis m'interroge.
Je suis allée visiter un autre appartement sur St Jean du Pin ce midi. La propriétaire très sympathique n'a pourtant pas pu réduire mon impression de ne pouvoir survivre que sur la terrasse et dans le petit jardin clos qui jouxtaient son bien. Avec l'anesse et les poules voisines, j'aurais pu faire bon ménage, mais l'intérieur sombre et vieillot m'aurait vu déprimer tout l'hiver. Je suis donc partie en me disant que oui, la proximité d'Alès dans ce coin de campagne (malgré tout terni de lignes électriques barrant le ciel) méritait mon attention, réduisant du même coup mestrajets professionnels. Que peut-être aussi, je finirai par emménager dans du tout-venant à force de faire la difficile... et que sinon, peut-être aussi, la chance me sourira encore ?
Une étape vraiment dépaysante que celle qui m'amène dans ce lieu insolite. Du haut en bas des pentes qui plongent vers la mer s'étagent d'étroits escaliers cultivés en vigne et oliviers. Gare au vertige des jardiniers et vaille leur vigueur et santé !
En passant (très brièvement) par Lasalle...
D'abord, l'excitation du départ et des deux valises à prévoir pour ces voyages successifs ; le premier de 3 jours en Espagne, accueillis par une chorale catalane que nous recevrons fin mai. 3 jours de musique et de gentillesse partagées, trois jours de bonheur à découvrir villes et gens sur un nuage exotique organisé pour nous plaire.
J'ai entrepris hier la confection d'un panier inconnu ; l'osier trempé 8 jours et réessuyé 1 seul, est un peu dur à manier (mais au moins sa peau ne part pas !), mais jai pu le terminer ce soir après quelques ampoules et des hésitations sur le résultat. Il a 3 oreilles où je peux passer une sangle ou bandoulière.Je ne sais encore où il ira... sur le vélo peut-être?
Autrement dit, levée à 8H30, au lieu des 7H qui m'auraient réveillée si j'avais décidé de rejoindre la rando du jour. J'ai hésité car Louis, qui la proposait, nous offre toujoursdes itinéraires inédits et particulièrement intéressants. En plus je l'apprécie lui autant que Elisabeth, comme des personnes intéressantes et aimantes. Mais là, j'avais besoin de repos et aussi d'aller au jardin, tranquillement. J'y ai passé l'après-midi, entre un (presque) dernier semis de fleurs mêlées (pied d'alouette, cosmos, scabieuse, chrysanthème, agapanthe,gomphrena...) et la pseudo (car non encore résolue) réparation des fuites sur l'arrivée d'eau au programmateur. Le téflon ne fait pas tout, hélas !
Un film sur Arte hier soir : une mère alcoolique qui compte sur sa fille de 14 ans pour s'occuper des 3 derniers. Cosette assure et trouve même sur sa route un coeur aimant. On a envie d'y croire, puis le mal arrive ; celui du viol par l'abruti qui saute déjà sa mère. Ecoeurement et compassion. Elle marche les jambes arquées, se saoule, dégoût de soi, de celui qui afait ça, puis tombe inanimée. Son copain arrive et on sait qu'elle est presque sauvée (ce sui n'enlève rien àtout ce qui s'est passé, mais au moins la lumièrepointe au fond du tunnel).
Tiens, s'il n'y a pas de poissons, les moutons sont de sortie aujourd'hui !