Réveillée prématurémament, j'ai erré une partie de la matinée en tentant de croire que je me rendais utile. Finalement, le café-caramel frappé de « Fleurde Thé » est arrivé à point sur mon chemin divagant.

Une petite boutique bien jolie tenue par une artiste des fleurs, dont le raffinement ne lasse pas de me ravir. Là, j'ai goûté le soleil de la rue en déplaçant mon fauteuil tressé autant que possible pour suivre le rayon disparaissant derrière les toîts...

Puis, baguenaudadant en bordure de béal, j'ai aperçu l'or des jardiniers que j'irai cueillir secrètement pour ne pas éveiller l'envie. Je ne peux rien vous dire pour l'instant ; c'est trop précieux !

De là, j'ai procédé qu rempotage des plantes qui commençaient à manger leur terre depuis deux ans. Les voilà aussi contentes que moi dans un mélange de tourbe, de bonne terre de jardin et de lombricompost maison. Bien fière de moi !

Entre temps, j'ai préservé ma réputation d'emmerdeuse auprès du bureau de l'association (et des ragoteurs jaloux) en balançant un mail d'interrogation sur les dernières entreprises malhonnêtes dudit bureau -comme celle de labourer un espace collectif sans préavis et d'effacer du même coup le chemin d'accès que j'avais débroussaillé en m'obligeant à me mouiller les pattes dans les hautes herbes (plouf ! ). Au point où j'en suis... Je leur chanterai Brassens si on me questionne « Auvillage, sans prétention... ».

Téléphoné à Alain pendant 1 heure ; pensais pas que j'avais autant de choses àlui dire ! Et puis, verni (deuxième couche) mes 3 derniers paniers avant la petie pause bien-être au couchant du rayon.

Bref, une bonne journée avant le lit réparateur.

Bonne nuit les aminches !

J'ai découvert ce matin ma première rose « Monsieur Meilland » : une splendeur veloutée d'un rouge sombre et au parfum envoûtant. Je ne vous livrerai pas le résultat de mes quelques clichés, bien en-deça de sa réalité. Mais quel cadeau du jour !!! Et pour la première fois depuis 3ans, ma bouture de chèvrefeuille s'est mise en fleurs... Ce petit jardin ressemble à un écrin...

Curieusement, j'ai montré deux fois ma maison dans la journée à d'éventuels acheteurs. Une des visiteuses m'a félicité pour mon bon goût, au vu de mes assortiments peinture, ce qui m'a titillé la fierté. Eh oui ! Je trouve aussi que le résultat de mes inspirations murales ne lasse pas l'oeil ouvert. En bref, je m'aime !

Bonne journée, non ?

  Ces deux là viennent du potager (où les fleurs sont aussi nombreuses évidemment !) 

Je sais maintenant pourquoi on dort si bien sur un futon ; le mien, acheté impulsivement l'an dernier en prévision de visites estivales, s'il ne m'a jamais servi, m'a déjà largement épuisée ! Sans doute un supplice japonais destiné aux cols blancs stressésen mal de sport après le boulot. Pour moi, l'enfer de « la chambre d'amis-pré-stockage grenier »... J'ai donc décidé de le revendre. Qui est preneur ?

Par contre, je garde mon bouquet! Le premier de mon petit jardinet en pleine effervescence suite à mes plantations multiples depuis mon arrivée...  

Me voilà enfin "at home" après une journée bien remplie, commencée à 6H30 et terminée à 22H30, après déchargement du "char", because départ prévu pour Lille, donc à vide histoire de retrouver au moins le coffre si je perds les roues près de la gare de Nîmes. Seul Hic : les amendes qui recommencent à fleurir sur mon parebrise pour  stockage indu sur voie publique. Mais dis-moi comment tu fais quand aucun "transport en commun" ne dessert ta charmante bourgade ? Et en plus, les souterrains me stressent pour la lumière et ...la facture ! 

Partir d'Alès peut-être , où un méga-parking est offert aux voyageurs ? Ben oui, ça doit être la solution, maintenant que j'y réfléchis ! Mais, bon faut pas m'en vouloir, je fréquente peu et c'est un milieu trés fermé...

Belle journée vraiment, commencée entre pull et chaussettes et terminée pareil mais avec un entre-deux plutôt estival. Mes paniers, présentés cette fois sur des bambous branchus ont eu plus de succès que jamais !  Je recommencerai donc trés prochainement (le 8 mai, normalement), histoire de vérifier.

Sur le chemin du retour, le jardin de Françoise m'a fait de l'oeil et j'ai profité de la bienvenue qui m'était faite pour un moment partagé entre ciel et table. Rien que d'entendre les grillons à l'heure de partir, mon coeur battait la chamade.

Je rêve désormais du chant des insectes dans ma prochaine maison (mais non pas les mouches, ah la la !) , d'une terrasse est-ouest donnant sur un grand champ et de larges fenêtres à l'italienne (avec jalousies,s'il vous plaît !). Faudra t-il que j'aille loin pour la trouver ?

J'ai mis du temps à l'admettre, mais puisque je l'accepte enfin comme un trait de ma personnalité à la fois négatif et positif, je m'en sens beaucoup moins coupable aujourd'hui. Message de Philippe ce soir, le président de l'association jardinière,  pour m'inciter à "la fermer" afin de ne pas briser le fragile consensus "en devenir" entre la Mairie et les Jardins. Comme nous sommes dans un pays officiellement démocratique et que nos élus sont censés remplir les mandats pour lesquels ils se sont engagés, je réponds puis m'interroge.

Pourquoi le courrier envoyé à  la trésorière a -t-il atterri sous les yeux du maire ? Pourquoi le maire y a t-il répondu en s'adressant à l'ensemble des jardiniers et en stigmatisant sa colère  sur moi , auteur d'un mail qui ne lui était même pas adressé ?

J'ai comme l'impression de reconnaître la trésorière et son  roi comme de grand manipulateurs (qui s'ignorent sans doute...).  C'est vrai, quand j'ai besoin de parler, je ne tourne pas autour du pot, même en prenant des précautions ("errare humanum est" mais si  "tu quoque mi fili ", alors "alea jacta est" !!!).  Bizarrement, je n'éprouve ni n'approuve plus aujourd'hui le besoin de me renier face à l'opprobre qui me serait jetée, estimant mes actes d'enthousiasme globalement plus contagieux et porteurs que les dérapages critiques dans lesquels on voudrait m'enfermer. 

Pas encore assez de confiance pour m'affirmer haut et fort, mais une certaine sérénité en cours face aux tentatives d'intimidation présentes. En progrès donc... 

Serais-je parano ? Je repense soudain à certains comportements qui me semblaient amicaux au départ, dans mon entourage privé ou professionnel pour se révéler ensuite comme des pressions difficiles. Rappelles toi La Fontaine : "Tout flatteur vit aux dépends  de celui qui l'écoute". C'est pourtant simple !!!

 Bon, c'est pas le tout, revenons un peu au soleil (car demain il pleut ici, bande de parisiens veinards !!!) :

Deux moyens de transport sur les  Cinque Terre 

Confirmé !!!  

Mais c'est bon pour la capucine qui aime l'eau !