posté le 26-01-2012 à 20:51:42

De vous à moi

Assise près du radiateur sur le tabouret turquoise et télescopique,  entre soupe  et pavé crépitant dans son bain d’échalottes, je mijote…
Amitiés et  contrats, amours et abandons ; le message laissé sur le répondeur de M…, qui tarde à me recontacter , ce dont curieusement je ne semble point m’étonner.
 


 
 
posté le 25-01-2012 à 23:55:04

Réflexions

J'ai fini par l'éteindre ; sentant monter l'escalade de violence, loin, trés loin de mes affrontements quotidiens.

 


 
 
posté le 25-01-2012 à 00:05:44

Je reviens vers vous

J’ai recouvert la « vieille dame ». Oh, elle n’était pas bien digne, malgré le temps pris à choisir son linceul. Soigneusement. Le premier, un jaune faux soyeux, trop court, lui accordait pourtant l’indulgence d’une punition passagère. Trop gai. Le second, métis blanc au tomber souple quoique plissé, l’enterrait pour de bon : funeste.J’ai finalement opté pour un épais coton tapissier assorti au canapé ; une qualité rigide et neutre, assez étanche pour décourager toute tentative de glissé impromptu sur décision légère.J’ai agi calmement, sans concertation. Juste après une projection malheureuse et stressante où le décès d’un homme jeune et sympathique m’a sans doute inspirée. Une fois éteints, lui et le poste, la question se posait certaine :

 


 
 
posté le 13-01-2012 à 13:52:23

Hier

Tandis qu’attablée avec Alain, je savoure la cuisine de Christophe sur la terrasse lumineuse du Modern Bar, Jacky vient m’allécher sur une promesse d’abondance de chèvrefeuille à ramasser (et donc à tresser) là-haut dans ses bois d’à 3kms de loin. « J’y vais demain à 10H. Prends ta voiture pour rentrer quand tu veux » me glisse t-elle. Le lendemain, gelée blanche sur le pare-brise, je déboîte presque à l’aveugle sur la portion de route menant à son logis. En l’absence de sonnette, j’ameute le quartier, peu désireuse de pousser la porte derrière laquelle pourraient me surprendre ses deux gardiens de chien, réputés «loufoques ».