Tiens, j'ai fini mon petit panier ! Il peut servir à sécher des herbes, garder ail et oignons, récolter fraises et framboises... plein de choses auxquelles je n'avais pas pensées avant de le commencer !
Je "reprends la main" en habitant à nouveau mon "atelier" (dont le dernier interrupteur fut placé par Sylvain ce dimanche !). Important pour moi de me remettre en piste avant les prochains cours, en touchant, imaginant, observant, m'interrogeant, cherchant une réponse dans la matière retrouvée comme neuve après ce long silence.
Finalement, Christian m'ayant oubliée hier soir (il avait d'autres invités), il m'a tout spécialement conviée ce midi pour un menu aussi intéressant (dont une confiture de VRAIES mûres, grâce à quoi je suis parvenue à glaner quelques infos de premier ordre pour mes prochaines cueillettes locales...). Nous avons beaucoup parlé taille de fruitiers (une de ses spécialités) et en fouillant un peu la question, je me sens de plus en plus concernée par ce monde des arbres, dont le façonnage se construit année après année.
OUI, j'ai aimé le petit-déjeuner ce matin au soleil du balcon sur ma table grofilex bleue marine mais pas trop, couleur bien assortie à la confiture d'abricots dont, je le sens, le stock déclinant ne me fera pas l'hiver et peut-être même pas novembre...
Pour ce rayon de soleil qui parcourt ma cuisine lorsque le soir arrive et qu'une partie de la montagne est déjà dans l'ombre, pour le plaisir que j'ai de m'y installer le temps qu'il décline et s'en aille abreuver d'autres fenêtres, c'est pour ça que je suis là !
Bleuet, capucine, oeillets, cosmos et...accesoirement épinards !!!
Dernières cueillettes et surprises du jardin :
et en plus, quel parfum !!!
D'abord, parce que même si Françoise et moi n'avons trouvé aucun champignon (avec ce mistral, c'était courru d'avance, mais bon, nous avions sûrement envie de nous voir !!!), je n'en reviens pas du super tableau qui est maintenant chez moi et qu'elle m'a proposé d'échanger contre un de mes paniers !!!
Voilà trois articles magnifiques que j'écris et qui s'envolent juste avant que je puisse les poster... Impossible de les retrouver par l'historique. Ne vous étonnez donc pas de mon silence contrit et frustré !!!
Le bruit des poubelles m'avait réveillée avant l'alarme du portable mise à 7 heures. Pêche et brugnon du jardin et quelques biscuits au sésame trempés dans mon café ; le jardin m'appelait après trop de jours enfermée devant l'ordinateur...
... et pâtes à la bière, après une journée trop "cavalcade", entre mon rendez-vous avec les Foyers Ruraux susceptibles de m'accueillir prochainement dans leurs locaux, la mystérieuse "nouvelle" panne de ma voiture après sa sortie du garage (le ventilateur se met en route au démarrage), le stress du garagiste qui ne trouve pas et me la redemande pour 2 jours la semaine prochaine (ouille ouille ouille !), mon envie de flâner sur des pots de peinture au rayon bricolage... et les priorités "autres" (par exemple finir mon prévisionnel, préparer mon programme, refaire des affiches, fabriquer de nouveaux modèles...) !!!
Savez-vous ce que j'ai découvert aujourd'hui ????
Les meubles en kit sont truffés d'inventions diaboliques ; en décidant de réparer mon "chiffonier" en pin, dont les tiroirs s'affaissaient un peu plus lugubrement à chacune de mes sorties, je ne pouvais deviner l'étendue de patience qu'il me faudrait déployer...
Mon voisin d'en face, arrivé depuis peu de Toulouse avec sa compagne repart aujourd'hui pour l'Ardèche où elle a trouvé un emploi. Cela m'attriste ; nous avions commencé à échanger de nos terrasses respectives et je m'amusais de ses interventions ulcérées mais efficaces au vacarme ambiant ! Fabrice devrait revenir par ici où il garde des contacts pour le travail et au jardin collectif. Je l'ai invité à me rendre visite pour le verre de l'amitié dès qu'il en a le temps. J'espère qu'il passera.
Réveil entre le bruit de la bétonnière du chantier d'en bas et, à peine levée, cette chanson de "Barbara" entendue récemment me vient aux lèvres : "Moi, je m'balance...j' m'en balance...". Un sommeil de plomb m'a requinquée et vive cet air léger qui traverse ma voix !
9H00 : le ciel gris se prête à finir le débroussaillage entamé hier :
Elle glisse lentement vers la pente du sol. Attentive, j'observe son parcours autonome comme un indice précurseur. Point d'arrêt juste avant la diagonale du quatrième carreau. Plus loin me mènerait où ???
Entre passé et présent, je ne sais parfois plus où j'en suis. Premier amour partagé, première rupture... et 30 ans plus tard, le voilà qui ressurgit marié, père de 3 enfants et moi seule, à nouveau...
Ainsi parle David lorsqu'il brade ses légumes en fin de marché (et parfois même au début !), pour ne rentrer qu'avec des caisses vidées de tout travail "en plus" (transformer, stocker).