posté le 27-01-2015 à 23:36:30

Un peu de lumière

Dimanche ; journée superbe et joyeuse autour d’une table que j’ai préparée avec soin. Les invités arrivent à l’heure et munis qui d’une pâtisserie, qui de fromages ou d’une tapenade à la figue. Je suis heureuse de pouvoir enfin accueillir F. et O. qui me font volontiers partager leur succulents repas depuis 2 ans, au fur et à mesure de nos rencontres montpelliéraines. Tout comme j’apprécie la présence de D. qui m’a ouvert sa porte lorsque j’en ai eu besoin au printemps dernier. Nous avons en commun une pratique exercée pendant plusieurs années : le tressage, son enseignement... et nos spécificités (moi la couleur, F la méthode, D le montage sur cadre ; de quoi réaliser une oeuvre collective intéressante si l'envie nous en vient un jour). 

 


 
 
posté le 24-01-2015 à 20:35:10

Victoire !

Second jour de vent glacial avec des rafales si puissantes que je m’en suis cassé un ongle ce matin, en déchargeant ma voiture. Prélude  à une drôle de journée censée être consacrée au ménage et à la pâtisserie. En réalité, j’étais, comme souvent lorsque le vent souffle, très incommodée par les odeurs d’égout émanant de ma cuisine, bien qu’en ayant nettoyé le syphon récemment.

 


 
 
posté le 20-01-2015 à 21:29:45

Bill Evans

Ils sont tous deux musiciens de jazz, l’un pianiste de grand talent, l’autre saxophoniste du même accabit. Moins connu peut-être, mais tout aussi performant. Je l’ai retrouvé à la médiathèque, avec plaisir. Pris un CD intitulé « Soul insider » ; pas déçue du tout, bien au contraire. J’y retrouve la diversité et la rigueur que j’ai découvert il y a 20 ans, par hasard. En ouvrant la pochette, je m’aperçois que ce disque est dédié à son père « Who taught me the meaning of honesty, pride and a sense of humor » dit-il. Il poursuit avec « Il avait toujours le temps de s’assoir au piano et de me montrer à son fils de 6 ans quelques accords de plus ».

 


 
 
posté le 19-01-2015 à 21:34:34

Avant la pluie

Avec R., nous sommes allés chercher le Galeizon pour y dénicher quelques viges nécessaires à un de mes projets en cours. Les traces des dernières crues s’y voyaient encore bien ; berges dévastées et buissons couchés, certains déjà bourgeonnant, d’autres en bois mort. Pas grand-chose à glaner. Il me faut des tiges fines et longues. Sur le retour, en longeant la voie ferrée, j’ai aperçu du cornouillier qui semblait bien beau, recépé chaque année par l’entretien municipal. Un peu épais mais élancé et fier. Un peu plus loin, une touffe de joncs fins pour compléter ; j’ai de quoi faire mes essais vanniers.

 


 
 
posté le 18-01-2015 à 20:28:23

Gros rhume

Cadeau de mon petit-fils adoré, que j’ai gardé mercredi dernier avec grand bonheur ; toujours joueur et vaillant malgré la fièvre et le nez coulant qu’il ne sait pas encore moucher. Comme je lui montrais comment souffler par les narines, il s’est mis à éclater de rire et j’en ai rajouté pour l’entendre encore, accentuant la mimique devenue clownesque.  Hier, nous avons fêté le premier anniversaire de sa petite sœur, enchantée par tout ce monde autour d’elle et la découverte du porteur  musical offert pour l’occasion. Sophie joue aux camions pendant que Sébastien squatte sa cuisinière,  très attaché à servir café et gâteaux en plastique à toute l’assemblée. Quand nous n’avons plus de matériel, nous en inventons et je lui mime la porte du frigo qui grince ou l’endroit du jardin où poussent les framboises… même en hiver ! Je crois qu’il aime ce monde là, invisible et à portée de main.

 


 
 
posté le 16-01-2015 à 21:02:25

Beaucoup de questions

Et des éléments de réponse ici :

 http://blog.oratoiredulouvre.fr/2014/10/tres-profonde-lettre-ouverte-au-monde-musulman-du-philosophe-musulman-abdennour-bidar/

 


 
 
posté le 12-01-2015 à 20:33:49

Bravo !

Juste un lien  pour remercier qulequ'un qui le mérite bien :

 


 
 
posté le 07-01-2015 à 21:23:36

Ce soir

Je ne les connaissais pas personnellement… C’est idiot de dire ça ; en fait, j’avais l’impression de les connaître : chaque fois que j’essayais, cédant à mon impulsion de voyageuse en attente du train. et que je les choisissais. Pour leur mordant, pour leur iconoclasme, pour leur courage de grands enfants insousciants informés. Le « canard » n’était pas aussi drôle, aussi osé, aussi impertinent.

Leur mort m’atterre. Ce n’est pas juste, seulement honteux, seulement horrible. J’ai perdu des amis dont j’aurais voulu serrer la main, des copains avec qui je rigolais bien, des potes qui osaient ce que je pensais. Je pense à leur famille et je pense à mes amis ; ceux qui autour de moi, dans mon petit univers, ont de la peine ce soir pour les vies perdues chéries.