Cette nuit encore, pour la seconde fois dans la semaine, les pulsions rythmiques du « concert » d’en bas (place de la mairie) ont envahi mon espace de tranquillité physique et mentale. Comment faire entendre à cette multitude de sourds que leur tonitruance décomplexée m’ulcère à l’intérieur comme à l’extérieur ? Comment stopper cet acharnement pour une partie des humains en foule à ignorer le respect de l’autre, sous prétexte qu’ils sont « le nombre » ?
44 mois et 13 jours que j'ai délaissé ce blog pour... aucune raison particulière car ignorant l'auto analyse qui m'aurait sans doute donné un prétexte justifiant confortablement cette absence.
J’ai hésité un moment avant de me décider par quoi commencer ma journée ; la couleur du ciel m’invitait à courir au jardin pour traiter mes vignes sur lesquelles le mildiou commençait à œuvrer. Puis j’ai senti le vent, encore présent bien que plus timide désormais. Pour cette raison, j’ai préféré m’apprêter puis enfourcher mon vélo pour rejoindre l’exposition de peintures à laquelle Lise m’avait conviée. La fraîcheur revenue, j’ai franchi allègrement les quelques kilomètres de collines, savourant l’effort autant que tout ce que m’offrait d’inédit et d’inspirant mon parcours cyclable.