posté le 26-08-2009 à 12:04:58

Retrouvances : Etape 6

De bon matin, nous repartons pour le défilé des 3000 m. C’est vendredi. Le vent s’est levé en pleine forme et nous refroidit de plus en plus sur notre essouflant parcours de montée.

 

 Heureusement que sur le sol, nos yeux rencontrent des merveilles : ici carline et ???

Malgré la beauté du spectacle au col de la petite Cayolle, nous resterons juste le temps d’une ou deux photos surplombant le lac d’Allos, avant de suivre emmitouflés et glacés, le chemin de crète.

Au Pas de Lausson, non loin du Mont Pelat...

 

 Tiens, Eric aurait-il rendez-vous ????

 Non, il consulte simplement l'altimètre qui lui confirme que nous avons bien dépassé le niveau de la mer et que le fond de l'air est frais...

 

 

Qu'est-ce que tu dis ?

 

Enfin, la descente entamée sur le parcours des lacs permet de se réchauffer peu à peu.

J’avance enthousiasmée par la couleur des eaux, l’horizon toujours au bout de mes pas, la soif d'aller voir toujours plus loin, derrière la roche qui me tient lieu de ciel.


passage au lac des Garrets puis...    près de deux marmottes affairées.

 remontée sur le col de la petite Cayolle

et son lac   

 

 Traversée du dernier névé, cagoule en place !

Il nous faut aller là-bas, au loin...

pour découvrir après le dernier col, le trés lumineux lac d'Allos

 

 

  et ses nombreux atouts...

 

 

 

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posté le 20-08-2009 à 00:04:45

CE SOIR…

Mon nouveau répertoire agenda est  presque terminé ; 3  jours que je m’y attèle en reprenant les données des 4 autres accumulés ces dernières années ! Besoin de classer : logement, famille, travail… ce dernier rayon occupant au moins la moitié de mes contacts !

Là, je reviens d’une heure et demi plaisir à entendre un chœur de vacances conduit par Hervé Loche, non seulement agréable à l’oreille mais au regard . Bel homme, quarantaine, dont la justesse et la voix me font dresser les poils et frissonner la peau. Une envie de travailler avec…

 

Au retour, arrêt surprise chez Henny, mon ex-voisine,  dont la porte s’ouvre grand aux cris d’ « une revenante ! ». Josiane, l’autre voisine, occupe maintenant le vide laissé par mon départ. J’en suis heureuse. Elle était bien trop seule. A toutes trois, nous devisons joyeusement ; le cercle s’agrandit, des projets jaillissent, des rires aussi !

Comme c’est bon ! Je serre Henny dans mes bras et m’en repars réchauffée. Rancart est pris pour la rivière ensemble. Comme je suis bien avec vous, mes ami(e)s !

 
 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 27-08-2009 à 17:51:56

Coucou ! oui , ça fait du bien de retrouver les copines , déjà par blog ! je trouve la chanson superbe , et je suis admirative devant les performances de ton appareil ! au fait , est-ce que tu vas à Mialet Samedi ? moi j'irai bien ... bises F

 
 
 
posté le 18-08-2009 à 09:07:53

Parlons d'autres choses...

On peut s’ennuyer à mourir dans un endroit charmant ! En passant d’un lieu où j’étais devenue connue et reconnue, me voici confrontée au désert avec le sentiment de m’enterrer à nouveau si je n’y prends garde. A nouveau, ma dichotomie se manifeste entre mes besoins d’ermitage et de tourbillon mondain. A m’interroger sur la nature du rôle que je jouerai maintenant dans ce nouveau contexte ! Avec la construction de «la Taraillette», je passais d’un long hivernage à la frénésie estivale avant même de pouvoir m’en plaindre ; un équilibre fragile car mal réparti dans le temps. M’y manquait (car c’est toujours plus facile à voir !) le sentiment d’une légère liberté, capable d’un détachement immédiat des choses de la terre et d’un intérêt manifeste pour tout ce qui ne la regardait pas…

Après cette rupture, je me suis remise à  «m’habiller» , jetant l’accoutrement informe devenu quotidien pour des nippes choisies où je me sentais femme. Nous nous étions tant séparés de lit et de corps !

 

Différente aujourd’hui, je cherche encore  la balance : l’Ayrolle sera « reprise » par le frère de Yolande qui projette de faire construire non loin, sur une des terres héritées que le PLU transforme en avantage : une aubaine pour cette famille d'anciens paysans, comme si je l’avais renniflée…

Mon petit jardin ici me plaît sans me procurer le changement que mon corps réclame de se voir dehors. Je m’obstine dans la vannerie, pourquoi pas ? Au moins, je décide de mon temps et de mes revenus…

Henny, Jeanine, Pascal, … j’aspire à ces moments futiles de nos rencontres informelles. Je change de patrie sans me résigner. Ici des opportunités m’échappent par oubli. J’aménage encore, je classe, évide et range -pardon de ces digressions, pourtant  …j’avance !

Mais, parlons d’autres choses :

 

 

 en prenant la traverse du gouffre...

De pas en pas, jusqu'au musée de la soie... à St Hippolyte du Fort

 

  eux, ils sont bien vivants, les vers...

 

 
Le pied d'Anne et sa tong grecque (je précise aussi que son sac est américain mais sa robe française ; cette petite voyage vraiment beaucoup !!!)

 
Retour en Salendrinque et sous les noyers (barbelé franchi !)

 

 


Commentaires

 

1. arachnée  le 21-08-2009 à 15:12:31  (site)

j'aime toujours autant lire tes balades que tu fais tout en faisant des réflexions sur la vie, ta vie ou celle des autres. C'est rafraichissant...
et les photos toujours très bien!

2. lataraillettealn  le 22-08-2009 à 10:18:12  (site)

Merci Pascal ... alors je continue !
Comment va l'océan (humm, j'en rêve)
smiley_id118698

 
 
 
posté le 14-08-2009 à 23:21:02

Le bruit de l'eau

C’est le titre d’une nouvelle que je découvre assise à l’ombre encore fraiche de ma baignade au gouffre (le vrai) découvert hier avec Marie-Anne et Anne venues me rendre visite ces deux derniers jours. Autour de moi, gours et roches aplanies par son incessant mouvement, cascadettes dont le doux ruissellement agrémente ce cadeau présent… Je lis des mots qui coulent et se font miens : «Je découvrais alors qu’une maison n’existe pour vous qu’à une condition : quand on en prend soin, qu’on doit l’aider à vivre, la réparer, la soutenir, l’embellir… Elle me devenait chère dans la mesure où je faisais ce qu’il fallait pour elle.
Peut-être- peut-être en est-il de même avec les personnes. Je note au passage cette pensée qui me traverse doucement l’esprit… »

J’essaie de me remémorer ce qui m’a attiré dans cette maison que j’habite maintenant : la grande baie vitrée donnant sur les arbres, l’horizon et la proximité, l’ouverture… le confort aussi, l’aspect propet et le blanc des murs, l’escalier de bois, les poutres, le carrelage de terre cuite accueillant mes pieds nus sans les glacer. La lumière pleine ou diffuse  dans les chambres – salles d’eau attenantes, la fraîcheur de la cave et ses promesses de conserves, le petit carré de terre surplombant la rivière…
Je me rappelle mes incertitudes tant qu’ici je campais, avant de commencer à m’organiser sur quelques habitudes. Entretemps, les aménagements réalisés et toujours en cours m’ont largement aidée à me sentir autre que cette passagère indécise, en mal de trajet.
Je reviens en arrière, cherchant à comprendre l’erreur de vigilance sur ma dernière rupture, revois ce qui m’avait attiré chez lui : l’horizon, notre entreprise commune ?  Le goût de l’art, de la nature, l’imagination…
Et le côté sombre aussi – salon resté dans l’ombre : serait-il celui où l’on accepte de ne jamais se rencontrer ? Que l’on aménage au mieux sans illusion sur sa nature ?
Celui pour lequel j’aurais simplement manqué de lucidité ?
Je les écoute parler, ces couples de mon âge, récents ou fortifiés ;  j’entends un combat qui ne fut jamais le mien trop pressé d’étouffer. J’admire en silence et me sens mortifiée…

 


 
 
posté le 12-08-2009 à 05:04:48

Orange

Comme la confiture réalisée en revenant du marché avec deux caisses d’abricots à trier (à moins d’un euro le kg, j’ai craqué !),

Comme les mini carottes (que je «démarrie» au fur et à mesure de mes récoltes) ramassées ce matin après un gros nettoyage des fraises  que j'espère retrouver goûteuses et grosses avant décembre…

De son côté, Magali, pour la troisième édition de l’exposition «Talents Cachés» est bien assortie au  buffet !

Corinne nous présente les apétissantes spécialités joliment présentées.

 

En tant qu’invitée cette fois, je découvre de nouveaux atouts… vitrail , peinture ou couture,

 

 

 

 
 
pendant que, sous le tilleul, Bernard m’intrigue avec ses lamas, que Véronique me parle de l’Afrique et une authentique retraitée cévenole nous raconte, des larmes dans la voix, l’accueil des « chti » avec lesquels elle a passé 20 ans.
 
Je ne les ai pas exposés, mais, même bricolés, je suis fière de mes rideaux, 5 panneaux dénichés chez Emmaüs, redécoupés et assemblés par mes petites mains... pour "voir au travers" le spectacle de ma cuisine. MÂTIN !!!!! Que c'est beau !!!!!!!!!

 


Commentaires

 

1. ptitroutier  le 12-08-2009 à 07:29:19  (site)

Bonjour ... Agréable vision le matin par la fenetre ... Pour bien commencer une journée , rien de tel. bn jrn

 
 
 
 

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