Le sentier serpente en balcon sur une pente de plus en plus empierrée. La montagne travaille doucement, soulevant peu à peu sa carcasse. Des passages se font aériens et l’inquiétude de Jean-Michel se perçoit au premier travers qui fait trembler mes pieds. Pas de trace sur cette part d’éboulis en devers pentu et vertigineux. Il nous précède un à un et insiste à vouloir mes pieds dans les siens bien que trop grands pour moi. Je titube mal à l’aise de respecter cet ordre inadapté à mes petits pas et le temps qu’il me faudrait pour les assurer. Pas fière ! Le précipice m’affole autant que j’e m’en veux d’avoir suivi le maître dont les consignes déplacées me mettent en danger. Je passerai enfin de l’autre côté, tant bien que mal, suivie de près par le reste d’une troupe plus décontractée !
Le sentier ONF ici trop déserté pour être entretenu : nous le contourneronsen rallongeant la boucle
Hélas ! Ce parcours me tentait bien !
Avant une remontée entre prairies et pinèdes et capricieux crachins. Les derniers pas sont silencieux, l’effort à bout en quète d’une ultime halte au confort mérité.
Ici : l'outil servant à marquer les arbres à abattre : la base du tronc sera décroutée avec le tranchant avant d'être frappée au marteau.
en déluge !
Et pendant tout ça, Alain est venu à nouveau m’aider pour une session «luminaires et ventilateurs». Ici des douilles en plastique sortent du mur toujours dans le même sens, perpendiculaires. Il paraît que ce sont les dernières normes ! Peut-être, mais faute d’en connaître le mode d’emploi, nous irons chercher les fils (phase, neutre, et tutti quanti) au fond de ce subterfuge pour poser appliques et lampes. Mais aussi, (le ciel soit loué, enfin frais !), deux de mes superbes ventilateurs de plafond pour enfin cesser de m’avachir dans cette chaleur insensée !!!
Je vous laisse juger par vous-même…
APRES !
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