posté le 10-08-2009 à 00:17:56

Le chant des grillons…

Je croyais connaître la rivière… pouvoir prévoir le temps qu’il faisait là-haut selon son débit, plus ou moins fort la reliant aux pluies tombées mais restées ici invisibles… pourtant hier, malgré l’orage passé, le chant des grillons dominait nettement celui de l’eau, disparue de la chute pour ne laisser qu’un gargouillement discret glissant le long des bassins en amont. Surprise !  Aujourd’hui elle a repris toute sa place, même si, en tendant l’oreille je les perçois encore. Bien plus que le vacarme des cigales, je me régale de cette mélodie, me rappelant la petite cage où, chez la «nounou» préférée de Sylvain (et de moi aussi d’ailleurs), j’avais pu observer cet hôte tout de noir vêtu, capturé et bichonné par toute la maisonnée.
J’ai déserté chambre n°1 pour grimper dans la mezzanine d’où le son m’arrivait mieux. L’apaisement de les savoir présents, les souvenirs aussi (chez lui, de sa chambre), nostalgie lointaine des moments heureux et puis… je m’endors, bercée.
Bizarrement je me réveille avec cette évidence ;  comment avons nous chacun repeuplé l’absence de l’autre ?  Un «dedans» (serres et caravanne) pour lui, « un dehors » (jardin) pour moi…

 


 
 
posté le 08-08-2009 à 00:30:35

Retrouvances : Etape 5

Nous avons la veille empaqueté nos affaires dans deux sacs différents : un petit et un grand, ne gardant pour la nuit prochaine que le minimum requis puisque l’accès à la cabane des Garrets ne se fait qu’à pied, à 20 minutes de la piste carossable.
En partant pour l’inconnu, je jette un regard sur le jour levant, grandiose, envoutant.

 

 

 

 

 Le sentier serpente en balcon sur une pente de plus en plus empierrée. La montagne travaille doucement, soulevant peu à peu sa carcasse. Des passages se font aériens et  l’inquiétude de Jean-Michel se perçoit au premier travers qui fait trembler mes pieds. Pas de trace sur cette part d’éboulis en devers pentu et vertigineux. Il nous précède un à un et insiste à vouloir mes pieds dans les siens bien que trop grands pour moi. Je titube mal à l’aise de respecter cet ordre inadapté à mes petits pas et le temps qu’il me faudrait pour les assurer. Pas fière ! Le précipice m’affole autant que j’e m’en veux d’avoir suivi le maître dont les consignes déplacées me mettent en danger. Je passerai enfin de l’autre côté, tant bien que mal, suivie de près par le reste d’une troupe plus décontractée !

Le sentier ONF ici trop déserté pour être entretenu : nous le contourneronsen rallongeant la boucle

Hélas ! Ce parcours me tentait bien !

Pause déjeuner entre asters et edelweis, que nous admirerons au dessert.

Puis descente sur pente herbeuse, hors sentier ; aïe mes cloques ! Au bout du chemin éprouvant, un oasis…

Tiens : un lys martagon !

fleurs des champs

fleurs des villes

 
 
 
 
 

 

Avant une remontée entre prairies et pinèdes et capricieux crachins. Les derniers pas sont silencieux, l’effort à bout en quète d’une ultime  halte au confort mérité.

Enfin, le soir après un repas somptueux, nous jouons. "Ni oui, ni Non"!   Eric, sorti, doit découvrir notre histoire…qu’il invente au fur et à mesure de nos réponses à ses questions (voyelle ou consonne ?) ! Amusant subterfuge qui nous tient en haleine assez de temps pour réchauffer l’atmosphère déjà ragaillardie par le feu du poèle.

 

 

 

PORTRAITS ...

 

Enfin, découverte de l’horrible vérité (manipulé !)…

 


 
 
posté le 05-08-2009 à 00:04:40

Retrouvance : cabane de Couesto

De la forêt, nous sommes finalement sortis pour  traverser l’alpage nappé de fleurs puis la roche nue et noire coupant les vastes étendues d’un paysage de crêtes. Quel beau parcours !
Le premier bout de chemin se fait en compagnie d’un charmant jeune homme, agent ONF, dont l’érudition captivante nous rend la marche plus souple.

Ici : l'outil servant à marquer les arbres à abattre : la base du tronc sera décroutée avec le tranchant avant d'être frappée au marteau.

 

Quelques pauses au cours desquelles nous serons instruits et curieux de la vie forestière et pastorale, passé, présent, ...avenir ? En effet, motivations et modes de vie ont changé et les budgets s’en ressentent. Les arbres poussent toujours au même rythme cependant. Les troupeaux diminuent comme ceux qui les gardent, le loup revient… Quelques hommes passionnés font face à ces contraintes déchirés entre les consignes de rentabilité et leur désir de gérer un espace vivant à taille humaine… Du pain sur la planche !
Puis, vient le moment de nous séparer. La grimpette persiste un moment « à la fraîche » sous un soleil généreux. Christian et Anders ont pris de l’avance tandis que nous goûtons dans les fleurs…

 
On se rejoindra au carrefour,

émerveillés du cirque environnant,

avant de prendre la piste magique et détonnante

 

 

 

qui nous mène à Couesto,

 

notre halte de ce soir, à 2050 m.
 


 
 
posté le 03-08-2009 à 21:07:37

Parfums de chantiers

Tout se transforme ! Le fagot… en panier,


la fête…


 


 

 

 

 

 

 en déluge !

 

 

Et pendant tout ça, Alain est venu à nouveau m’aider pour une session «luminaires et ventilateurs». Ici des douilles en plastique sortent du mur toujours dans le même sens, perpendiculaires. Il paraît que ce sont les dernières normes ! Peut-être, mais faute d’en connaître le mode d’emploi, nous irons chercher les fils (phase, neutre, et tutti quanti) au fond de ce subterfuge pour poser appliques et lampes. Mais aussi, (le ciel soit loué, enfin frais !), deux de mes superbes ventilateurs de plafond pour enfin cesser de m’avachir dans cette chaleur insensée !!!

Je m’attaque aux appliques tandis que mon coéquipier se tape le sale boulot (tirer des fils, les faire tenir et éventuellement dissimuler sous un reste de baguette, poser les interrupteurs et… à la force du poignée ces détenteurs de 3 ou 4 pales pesant un âne mort sur un seul bras, le tournevis entre les dents, l’œil affuté et la pince dans le rayon !)
Qu’importe, de la musique  nous accueille à Soudorgues après la journée de labeur, et quelques histoires aussi pour la rencontre annuelle des conteurs de Mauripe…

Ca déménage avec Françoise et sa troupe (enfin une de ses troupes !) et moi, j’ai bien envie de m’y mettre aussi. Ca tombe bien, elle recrute ! Mais France, comment tu vas faire ??? T’en as pas assez de rattraper le temps avec tout le reste ???
Heureusement, une nouveauté au jardin me tend ses bras souples :

 


 
 
posté le 30-07-2009 à 22:05:41

Comme un aspirateur

C’est ainsi que je visualisai ce matin la voiture me précédant et devant elle, l’autre voiture, et encore celle d’après, etc. Ma kangoo devait rompre ce rythme de petites boîtes compactes ovalisées sur grosses roues pivotantes. Manquait le tube ergamotable et l’espèce de soufflet en accordéon très mince qui l’accompagne immanquablement. Faut dire que j’ai eu le temps de les observer les mignonnes ! 45 minutes pour rallier Anduze à Alès aun lieu des 20 habituelles… Travaux sur la route et longues files pleines de véhicules exaspérés sous leurs airs patients…
Enfin, j’ai ramené de mon périple les divers objets convoités pour la suite de l’aménagement et merveille des merveilles, merci aux ingénieurs ingénieux ayant vivifié la lumière, un lampadaire À LOGEN qui m’illumine de mille feux à peine posé dans ce salon que je ne pouvais plus voir pour cause de sombresse. Que c’est beau ! Que c’est doux d’enfin retrouver le goût de visiter une pièce !!!

Je vous laisse juger par vous-même…

Avant...

APRES !

 


 
 
 

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