posté le 01-04-2013 à 01:10:01

Un air de printemps

Car aujourd’hui, les 3 S sont venus me visiter pour mon plus grand plaisir ; le plus jeune ravissant toujours plus mon attention. Comme ses parents préfèrent l’anonymat, je ne vous le propose qu’en version naturellement floutée ici :

Et tiens, puisqu’on y est, autant vous avouer qu’avant leur arrivée, j’ai bataillé quelque peu avec la version in du support censé se transformer facilement en version out. J’avais beau triturer les point stratégiques, rien à faire pour épanouir l’engin. Et comme, après 12 minutes d’incompréhension mutuelle, me ient l’idée de changer la chose de pièce et que pour ce faire, je le saisis par le moignon central, le voilà qu’il s’expande comme si je l’avais sifflé ! Ouf ! J’aurais eu l’air de quoi sinon ? !!!

  

Donc, en entrée, houmous,  petite salade fenouil-orange échalotte menthe (avec une pointe de curry, gingembre, coriandre et baies rouges)

puis quiche lorraine, fromage et tiramisu.

Et le chocolat bien sur : poulette noire, cloche au lait, toupie pour petit trésor…

Sylvain teste le porte-BB et nous voilà tous partis au jardin. Hélas ! Mes plants de salade encore vivants avant-hier ont disparu sous les limaces. Avant d’y retourner, je dois sérieusement les décourager avec du « projet bleu »… Sébastien découvre l’élasticité de l’herbe,  arrache le trèfle et l’observe, fixe une paquerette, respire la violette et …s’endort.

Je voudrais bien en faire autant avec lui dans mes bras, sa petite boule chaude lovée contre moi et j’ai de la chance ; c’est moi qui le transporte au retour. 

Là, un autre défi m’attend ; replier le lit, c’est pas gagné !!!

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 03-04-2013 à 17:58:09  (site)

Incroyable , comme il a changé ! quand à ton menu , ça a l'air bien bon .. une prochaine fois ? s'il pouvait faire beau ..

2. luside  le 04-04-2013 à 04:11:46  (site)

Bien sur, je ne désespère pas arriver à vous réunir Hélène et toi... Tu nous as manqué ce soir ; au jardin ? Patty

 
 
 
posté le 17-03-2013 à 22:51:59

Cantigas

Pour vous, en exclusivité, quelques extraits de la musique médiévale, tiré d'un manuscrit galicien du 13ème siècle, probablement écrite par une femme (l'histoire est celle d'une femme amoureuse attendant le retour de son aimé devant la mer de Vigo),  apprise et chantée tout ce week-end par un petit groupe de 12 personnes, dont je faisais partie :

 

 

J'ai fait travailler ma voix grave en rejoignant le pupitre masculin sur ce dernier : 
 

 
 Un régal !
 
P.S. : pour exemple, un exercice trés relaxant et plein de bonheur pour entendre la musique du corps....
 
 
Au-dessus de la voix, entendez vous ce sifflement ténu et changeant qui lui donne sa brillance ?

 

 


Commentaires

 

1. HélèneM  le 18-03-2013 à 14:22:21

Je dis peut-être une bêtise mais je trouve une certaine résonnance dans les chants corses entendus aujourd'hui...

édité le 18-03-2013 à 15:22:29

2. Pictorus  le 18-03-2013 à 19:06:32  (site)

Une découverte, à savourer à certains moments. Moi, c'était avec un café brûlant en pensant ...à plein de choses..

3. luside  le 18-03-2013 à 21:44:41

Oui, cela évoque les chants corses et bien d'autres... avec une façon particulière, en arrière gorge, un peu nasillarde et porteuse d'harmoniques (toutes ces petites notes de l'accord qui apparaissent et volent au-dessus de nos têtes quand on écoute bien), un vrai son !!!

 
 
 
posté le 14-03-2013 à 01:01:51

Tiens, panne d’électicité ! D’un coup, le souffle énorme du vent dehors prend toute sa violence. Ca siffle, ça balance et bruite comme dans les haubans d’un mat enchevêtré. Je glisse une main au froid et la ramène bien vite ; l’air glacé presse à se calfeutrer. Mais justement, tout mon chauffage est …électrique ! Pas la moindre solution de rechange en perspective dans un appartement sans poèle ni buse. Si j’ai vraiment froid, où puis-je donc me réchauffer ? Visons les chauffages au bois, voyons… Chez Annick peut-être, pas trop loin à marcher. Ou encore Didier ? Si ses enfants ne squattent plus chez lui en attendant de finir leur maison ! Christine ? Rien de moins certain si je dois me sentir comme une intruse… En cherchant, je trouverai bien trois personnes de plus pour m’accueillir. C’est ce qui me plaît dans ce village ; en 3 ans, j’y ai fait plus de connaissances qu’en 15 ans à St Jean, dans la vallée voisine ! Bon, la lumière revient et je vais donc retourner à des préoccupations plus futiles. N’empêche, il fallait y penser !

 

 

 

 


Commentaires

 

1. HélèneM  le 18-03-2013 à 14:19:42

Sinon, y a un chauffage d'appoint au gaz aussi ... Sourire))

 
 
 
posté le 13-03-2013 à 00:47:09

La nature, c'est beau la nature...

Voilà, ce fut une journée studieuse et, après deux soirs de fouille minutieusement intempestive, je m’interroge. Dans le grand enthousiasme qui habite presque quotidiennement mes résolutions, les tentations qui me troublèrent un jour et que je conserve par un souci tant sentimental qu’économe, se trouvent parfois habilement dissimulées le jour suivant où, mue par une inspiration subite, je décide de m’en affranchir. Dotée cependant d’un sursaut de lucidité, je m’applique généralement à ce que la cachette en question puisse être assez facilement retrouvée par une âme motivée. Mais là, je cale !

J’ai bien la vision du paquet, du papier et des ustensiles annexes dont une grâcieuse pipe en bois rouge, offerte par un de mes nombreux admirateurs de quand j’étais jeune (ah la la ! soupir…). Je vois aussi très bien le petit sac en cuir, cadeau attendu de mes 17 ans, contenant les produits nocifs. Mais où ? Impossible d’en suivre la moindre trace. Ni le tiroir à chaussettes (habituellement cachette chocolat Lindor), ni celui des dossiers vides, ni le placard brico ou la caisse aux cadeaux ne semblent contenir la solution à mon envie de fumer. Et ici, pas question comme à Lille de sortir en pleine nuit pour filer chez le « dépanneur » acheter un Côte d’Or au lait ou une Stuyvesant, ma chère. Non ici,  tu te cueilles une tige de  "rabissane"  (clématite sauvage en patois) et tu tousse bêtement en repensant à Coluche, à la ville et à ses lumières et à tous ceux qui ont de la chance...

 


 
 
posté le 11-03-2013 à 23:26:09

Quoi ?

Aie ! Mais pourquoi faut-il toujours que je pose, même dans la plus tendre bienveillance, des questions qui fâchent (du genre : « Bon, c’est pas l’tout, quand c’est-y qu’on se voie ? ») ? Le quidam, jusque là sympathique et désopilant, s’envole aussitôt dit et je reste là devant l’étui, bête et abandonnée. En même temps, me faut-il raisonner, si l’oiseau se montre si volatile, ne serait-ce pas sa nature ? Dieu, que tous ces aléas me fatiguent pourtant ! L’absence subite des mots jadis reliés fait un vide de cœur. Le mien seulement ? Ah, cruelle réalité ! Quand cessera donc ce défilé de mes attachements ? Je voudrais être pierre pour les voir glisser sans m’en sentir navrée.

Voilà, passée la minute de lamentation introspective, je m’en voudrais de ternir plus longtemps ce  moment d’exception où, dans l’égarement du jour, je reviens à vous. Mais, comme dirait Léo, je n’ai qu’à me dire du monsieur malpoli qui ne me répond pas «Quel dommage qu’il ne me connaisse pas !» (sous-entendu « pour lui »). Voilà de quoi requinquer l’espoir d’une autre tranparence, non ?  Eh bien, c’est idiot la vie parfois, mais je n’en ferai rien, drapée dans une dignité de bon aloi et nécessairement vitale. Heureusement, si j’écarte ce qui prend environ 80 % de mon « sens de la vie » (résolument de plus en plus primitif), les 20 % restant me procurent une sérénité sans faille que j’entretiens avec une fervente dévotion, tant que faire se peut. Hors donc, je fus m’en aller voir en amicale compagnie le film d’une musique très écoutée lors de mes jeunes années je cite « West Side Story ». Eh bien, je n’ai pas peur de le dire ; j’ai bu cette chronique avec délectation. Pas une ride sur l’analyse des temps et des mœurs (particulièrement la scène caricaturant les « assistants sociaux ») et un grand plaisir à goûter la qualité du spectacle tant dansant que chantant. Que du frisson et du bon ! En plus, le lendemain d’une ballade lozérienne en partie les pieds dans la neige (de la vraie, de la belle, toute propre sous un doux soleil J), ça venait comme la cerise sur le gâteau !!!

Et on voudrait que je sois méchante ? !!!

 


 
 
 

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