posté le 24-08-2008 à 23:42:28

Faut pas croire...

Que je prolonge ici mes dernières vacances de l'été ; le jardin lui, continuait son train-train pendant que je l'ignorais superbement au fin fond du Tarn et Garonne... Donc, à peine rentrée (depuis hier 15H30), je file à la piscine, lessivée par la route laborieuse (samedi rouge !) et avide de grand air... Durant l'heure qui suit mes quelques lignes de brasse-dos, je sombrerai dans un sommeil bercé par les voix conscienscieusement bavardes de mes co-lézardes...

18H00 : le vernissage de l'exposition "Petites peintures" commence à Corbès. Retour "à la maison" pour me transformer en élégante invitée (l'occasion de remettre une robe longue à volants délaissée depuis 3 ans !) et de savourer les oeuvres originales de Françoise. Petit cocktail en plein air devant le Temple, d'où je m'éclipserai peu après pour enfin retrouver... MON LIT !!!

Dimanche : Tiens, j'ai plein d'idées ce matin ! Commencer par défaire mon sac et parer au plus urgent : la sauce tomate a besoin d'oignons... qui sont au jardin. 

Là-haut : le dernier passage de Corinne m'a laissée de quoi faire une nouvelle récolte : aubergines, tomates, basilic, menthe poivrée, courgette et une pleine brassée des derniers glaïeuls arrivant en fleurs. Je "fais ma lessive" (dixit Yolande) de tout ce petit monde coloré et continue mes jeux d'eau en nettoyant filtre et asperseurs. Contente : le dernier rosier planté tardivement et sévèrement élagué de la tête au pied donne enfin signe de vie : des petites feuilles sont sorties pendant mon absence !

Yolande, en congé cette semaine, me montre non sans fierté son unique tournesol né d'une graine échappée aux perruches, inattendu spécimen fixé au pied des cages. Nous convenons d'un soir pour enfin concrétiser le repas prévu avec Jeanine depuis le début de l'été. Je repars les mains pleines ; abondance et senteurs...

17H : sauce tomate en bocaux, surplus distribué, j'ai rendez-vous avec Corinne. Les sonnailles des "Aubrac" pâturant tout à côté sont bien douces à entendre... Le potager me semble immense et j'entends le besoin de Corinne d'y ajouter des fleurs. Il y aurait bien cette belle banquette là-bas contre le mur (dont je sens le rayonnement chaleureux)... Il faut juste en trouver le temps !!!

Il y a tant à faire ; préparer la terre en ôtant ronces et armoises, la retourner, l'amender, prévoir l'irrigation et la disposition des plants ; construire peu à peu son idée d'un paysage convivial et serein... à sa mesure.

19H30 : passage éclair de Sylvain, rentré d'Espagne bien bronzé. Dominique me hèle du balcon ; je fonds tout en résistant à ses sollicitations pour jouer  (je lui ai offert quelques personnages tricotés s'enfilant sur les doigts). Pas ce soir, petit coeur, j'ai trop à faire !!!

A propos, j'ai comme une petite faim... 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. hortensia  le 25-08-2008 à 09:17:03

Je pars travailler le coeur léger! ...

 
 
 
posté le 18-08-2008 à 23:03:19

YOUPI !

Je repars demain... voir Cécile vers Montauban. Si le temps le permet, nous irons faire du canoë, pour la seconde fois ensemble, notre première virée (il y a 15 ans)  nous ayant musclé les abdos à force de fous rires à dériver d'une berge à l'autre en se raclant les cheveux sur les branches basses  d'arbes vicieux.

J'aime bien le canoë parce qu'il est difficile de se se coordonner et que c'est l'occasion de découvrir l'humour et la patience dont on est capables... surtout dans les passages épiques !

C'est grâce à Corinne cette fois, que je pourrai partir sans angoisser pour mon jardin ! Je la remercie grandement pour sa gentillesse en sachant que malgré des évènements imprévus et peu agréables survenus récemment chez elle, elle a maintenu sa proposition de soins et d'attention pour ma verdure ! En ce moment, les tomates mûrissent chaque jour et il m'importe de ne pas les perdre, d'autant que le mildiou n'a pas disparu.

J'ai souffré les cucurbitacées hier, parant à une nouvelle attaque d'oïdium et eliminé les feuilles atteintes. Si je continue sur les tomates, certains pieds n'auront plus que des fruits !!!

Le temps s'y prête malgré les pulvérisations en vigueur, hélas !

En attendant, dégustons nos trésors, si vite passés...

A samedi ... 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 22-08-2008 à 10:40:59

j'adore cette photo ! ( je suis trop trouillarde pour monter dans un de ces machins , mais je trouve ça très beau )
bon canoé ! bises F

 
 
 
posté le 18-08-2008 à 01:03:38

Bonperrier

Dominique n'est pas content !

Mamy, Christine et moi l'avons emmené au jardin et prestement glissé dans le hamac où... il ne s'endort pas.

 

Il veut "t'availler" avec nous... et nous interpelle à tour de rôle pour "doubler" la consigne de la sieste imposée. Petit bonhomme de 3 ans 1/2, alerte et curieux, rien ne semble lui échapper au point de tenter nos réactions en inversant nos prénoms !

L'arrivée de Jean-Mi et Monika viendra finalement interrompre son long calvaire en lui permettant l'extraction interdite...

Un peu plus tard (Dominique est rentré chez ses parents) :

Nous nous retrouverons tous chez Christine pour un repas improvisé entre ratatouille, épaule d'agneau (dont la cuisson sera heureusement supervisée par Jean-Michel ), pélardon et coulis de mûres sur glace vanille... plus quelques bonnes bouteilles amenées par chacun. La soirée est animée, "sous la tonelle" et dans le calme d'un soir descendant. Nous serons rentrés à 2 heures...

Le lendemain : 

Malgré nos bonnes résolutions de la veille, nous sommes en retard sur l'horaire programmé. Je me lève vers 8H30 avec un mal de tête insistant. Citrate de bétaïne et paracétamol le feront vite disparaître, ouf ! En route pour le col du Pas, direction Bonperrier.

Avant d'y parvenir, nous passons devant "les Crémats", hameau jadis habité et depuis longtemps déserté, un lieu qui m'attire irrémédiablement...

Sur le chemin, rencontre avec les pierres :

 et deux arrières petits-neveux de Modestine

  La caravane passe...                                 des lyonnais râvis...

Un peu plus tard, nous atteignons le "passage", un lieu magique et sauvage, dont la splendeur ne m'a jamais déçue. Une pause sur la route des transhumants, une montagne comme un cirque ouvert, entre fauve et mauve...

Nous dépassons un groupe pour chercher un peu de silence, puis revenons sur nos pas après une halte boisson-céréales, faute d'avoir emporté un pique-nique. Tiens, mais, je crois bien reconnaître...
Michel  !                                                                              Et voilà Pierre !
Mais c'est  Brigitte qui m'a reconnue la première et nous nous serrons comme deux vieilles branches ! C'est bon de se revoir ici !  Le stage "musique et ballade" semble aussi trés nourrissant et nous aurons la chance de nous faire offrir saucisson et vin, pour partager ce moment.
Il faut pourtant repartir car la route du retour sera plus longue pour mes invités qui doivent être ce soir à Lyon. Le vin nous a coupé les jambes, mais pas pour longtemps. Et même si notre rythme s'est accéléré (déjà presque 15H !), je cueille encore quelques images... 

jusqu'à notre point de départ !

Une belle journée où le ciel nous a épargné ses humeurs humides...  et où l'esprit du vent était à nos côtés. Merci la vie !

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 18-08-2008 à 09:00:50

voilà donc ce fameux col du Pas dont tu parlais l'autre jour ... ça a l'air magnifique ! je vais relire ton article pour voir combien de temps il faut monter pour y accéder ...

 
 
 
posté le 15-08-2008 à 09:23:05

Dominique...

Tiens ; Dominique est levé ; je me glisse sur le balcon tandis qu'il joue quelques notes avec la cloche de "Mamy"... qui dort encore !

 

  Joli sourire quand je l'appelle...

Je remarque alors ses chaussures trop grandes et me souviens d'une photo de moi à son âge, avec celles de ma mère, sur le pas de porte, les pieds dans ses talons, un foulard sur la tête, à la mode...

 

 


 
 
posté le 14-08-2008 à 21:43:28

Retour au Moulinet

Les haricots de Gérard

ont bien grandi !

En revenant de Lasalle où je rencontrai la responsable d'une association susceptible d'héberger mon activité, j'ai voulu revoir ces parcelles de jardin familial où j'avais commencé le mien, il ya 10 ans. Sur cette bande de terre toute en longueur, un charmant carré marquait une patte féminine :

 "Martine", que je ne connais pas, a habillé son potager pour y attirer gens et bêtes...

L'amarante y trône, voisine de l'ipomée et des dalhias resplendissants : que vaut un jardin sans fleurs ?!!!

Je dépasse le jardin de Joseph, docker dunkerquois retraité, et tombe en arrêt sur ces hampes de haricot envahissantes. Gérard en aura pour l'hiver et même jusqu'à l"été prochain !

Ma parcelle est en friche, abandonnée au chiendent et au pourpier au milieu desquels résistent quelques glaïeuls et iris que j'avais plantés. Je repartirai avec un brin de chèvrefeuille et quelques boutures de lavande  que je décide de mettre en terre le soir même...

Là haut, surprise : une bonne dizaine d'oignons m'on été subtilisés. Le voleur s'est servi sans penser au délit sur le travail d'autrui. Même ici, en pleine propriété "privée", certains n'hésitent pas ! J'enrage ! Je donne ce que je veux, mais c'est moi qui décide !!!

Rien d'autre n'est apparemment parti, mais je ne suis plus "à l'abri"...

Des voix : j'aperçois René sur son tracteur, enfin valide après une mauvaise douleur à la hanche qui l'avait figé quelques jours chez lui. Il me lance "Alors, ça mûrit chez vous, Madame ?" René m'appelle toujours "Madame" et ça me gêne ; il faudra que je lui demande de m'appeler par mon prénom, c'est bien le moins...

Je l'invite à venir constater, mais il s'acquitte d'une "corvée". Quelques instants plus tard, ils descendent tous les 3 : René, Christian et Yolande. Une des brebis est morte et ils sont venus la charger... Je dois les pousser dans la serre qu'ils n'osent pénétrer que comme un sanctuaire. Première dégustation : tomates cerise, noire puis jaune. Je vois les sourires sur la langue. Nous continuons. Je cueille une "green zebra" et une "andine" (René ne veut plus des Roma qui se traînent au sol) et prend mon couteau pour leur un donner à chacun un quartier. Josiane arrive sur ces entrefaites et participe au festin.  Le silence est recueilli. J'aime la simplicité et le respect de ce moment, de ces gens nés dans la terre...Ce partage est un cadeau.  René me parle de ses pommes de terre, énormes. Puis ils s'en vont et je continue mon travail, boutures, cueillettes et, avant que le ciel ne se fâche vraiment, pulvérisation de purin d'ortie sur mes pommes d'or, dont certaines donnent des signes de faiblesse.

René revient : il me porte ses monstres et s'éclipse avec un bouquet de dalhias... pour Josiane.

15 cm x 30 cm ; de quoi être fier !!!

 

 


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1. Françoise R  le 18-08-2008 à 09:06:31

ah , j'aurais besoin de conseils pour les haricots , j'avais compris par expérience malheureuse qu'il ne fallait pas mettre d'engrais azoté , mais ( du coup ? ) ils ne sont pas très fournis , pas autant en tout cas que ces splendeurs ... et donnent moins que dans mon souvenir ( mais les souvenirs d'enfance c'est pas forcément fidèle ... )

 
 
 
 

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