posté le 29-08-2008 à 14:54:28

Chantier...

Mercredi : jour épique ! Sylvain m'a proposé son aide pour finir l'électricité commencée en... janvier !  Nous y avons passé la journée et, après l'avoir reconduit sur Alès où il avait laissé sa voiture que le garage lui a rendu indemne faute de pièces (15 jours d'attente !), je rentre chez moi pressée en vue du repas prévu chez Yolande...

A peine arrivée, je me précipite sur la gazinière pour confectionner ma part du festin mais... plus de jus !  Je descends pour remettre le compteur qui saute le temps de remonter. Après quelques allées et venues toujours infructueuses, j'appelle Sylvain déjà à Nîmes. Panique à bord ; l'heure tourne et je dois passer prendre Jeanine dans 30 mns !

Sylvain me dépannera finalement par téléphone en s'excusant pour une fausse manoeuvre de sa part (un pont qui faisait masse et que je supprime).  OUF ! J'appelle Yolande et Jeanine pour les prévenir de mon retard, le temps de finir la cuisson des Bintje (mes miennes !) dans une sauce de tomates russes et d'oignons rouges (idem) aromatisée aux herbes du jardin, de me passer sous la douche, d'enfiler une autre robe longue en lin kaki, de m'apprêter avec régal pour cette soirée "nanas" !

A 20H10, Jeanine inconsciente, bavarde encore devant chez elle, pas prête du tout ; j'ai un peu de mal avec ça, m'étant super pressée pour être à l'heure dite chez Yolande qui nous attend et ayant laissé la maison "en vrac" pour ne pas être en retard... Mais impossible de me fâcher avec Jeanine ! J'aime trop sa gouaille qui a pourtant perçu, sous mon calme apparent, la tempête en cours (que je modère bien vite en réalisant que son répondeur n'a pas eu l'occasion de lui délivrer mon message).

Je relativise :  la vie est belle et mon stress "nordique" n'a aucunement le droit de gâcher cette soirée. D'ailleurs, Jeanine se change à toute vitesse et Yolande nous accueille avec le sourire et sans aucun reproche ; je suis dans le Sud...

 Nous prendrons l'apéro dans l'obscurité du jardin (tiens, on voit mieux les étoiles d'ici !) et le repas à l'intérieur. Yolande nous régale des premiers cèpes ramassés (il faut faire un voeu !) et je découvre un peu mieux l'univers commun de ces demoiselles du cru, travail à l'usine et souvenirs de famille...

Jeudi : j'ai décidé de me "mettre au vert" en allant schoppiner sur Alès. Besoin de me changer les idées avant de "reprendre" le "travail" ; c'est-à-dire poser la lampe et l'interrupteur de la mezzanine (eh non ce n'es pas fini !) , en profiter pour réaménager mon coin "atelier" de manière plus fonctionnelle (ras-le-bol de me faire griffer par du rotin chaque fois que je pénètre dans mon salon !), envoyer 40 lettres aux éventuels adhérents, refaire mon prévisionnel proprement (trés dur !) pour argumenter solidement ma prestation auprés des pourvoyeurs de salle m'ayant recontactée (en 2mns téléphone, j'ai fait baisser du tiers le prix annoncé par une mairie intéressée, mais ce n'est pas toujours aussi simple et de plus, celle là se trouve un peu loin de mon premier périmètre...), préparer la réunion annoncée (mais qu'est-ce que je vais leur dire ?!!...), repeindre couloir et toilettes, me faire une cabine "sauna", agrandir le balcon, acheter des volets roulants mauves, etc, etc.

 Finalement, c'est la salle de bains qui héritera en priorité d'un luxueux meuble à chaussures-miroir déniché chez Emmaüs ! Depuis, la pièce s'est agrandie et je ne cesse de me mirer EN ENTIER enfin ! Cela ne m'étant pas arrivée depuis 13 ans, je m'abreuve d'overdoses !!! Ah, comme je suis belle ! Pas si grosse finalement, toutes proportions gardées  (j'évite la position "profil" pour plus de confort moral...).

Eh là, vendredi, eh ben... je vous écris, quoi  !!!

Bon d'accord, je n'ai pas de photos et en fait, j'ai croisé Henny ce matin, les larmes aux yeux. Alors, ça me fait mal de la voir comme ça. Ce soir, on se fera un petit repas entre amies, promis ! 

 

Vu de chez Cécile...

 

 


 
 
posté le 26-08-2008 à 13:37:56

Nuit de cauchemar, etc.

Il fait encore nuit quand je me réveille avec ce dernier rêve dans la tête ; je veux comprendre et m'attelle à l'écrire puis à vérifier sur le net le sens de certains symboles. Chevaux blancs efflanqués, coyotte tacheté les poursuivant et moi aussi si je vais de leur côté (droit), fleuve en contrebas lointain, passage invisble (pont ?) d'une rive à l'autre, gauche (rassurante) ou droite (dangereuse), montée citadine ou plongée dans le sauvage "à l'aveuglette", un poulain mort de soif à quelques centimètres de l'eau...  Angoisse pour Deux avec l'homme invisible puis salut avec celui qui nous a réunis un jour... et qui maintenant lave de la dentelle blanche avec trois lavoirs usinés (bleu, rose, blanc) et trois programmes (doux, moyen, fort). Je ne suis pas sauvée, juste en sursis d'une aventure affolante. CAUCHEMAR entre la peur d'y retourner et le désir de m'enfuir...
Donc, en me réveillant un peu plus tard à 8H00, me vient la première pensée du marché dans la rue (ouf, le dernier !) et le souvenir de ma voiture encore garée sur un emplacement... Vite, un pantalon et un haut à manches longues (il fait encore frais...) et je descends à toute blingue pour... me retrouver nez-à-nez avec la face odieuse d'un nouvel arrivant qui se gare juste devant ma porte sans un mot de remerciement ! Durant toutes mes manoeuvres pour déserter l'endroit (je finirai par monter sur le trottoir pour me dégager) pas un geste de sa part alors qu'il n'aurait qu'à avancer son véhicule de quelques mètres !!!
"Môssieu" se croit important, plus que les autres, sa "nana" le suit dubitative car je sens, à ses airs inquiets, qu'elle me comprend. 
Il hèle des ordres et jugements plus inintéressants les uns que les autres ; moi aussi, j'ai fait les marchés et je ne crois plus qu'il soit nécessaire de s'y montrer désagréable pour se faire sa place. C'est comme partout ailleurs ; le goût des autres l'emporte sur sa petite victoire !!! 
Hier je me demandais encore comment il se fait que des visages rencontrés au hasard me soient systématiquement sympathiques (je pense à un voisin d'origine espagnole à qui j'adore dire "bonjour!" ; c'est  vrai que son visage me sourit mais pas qu'à moi. Cet homme d'une soixantaine me paraît bien plus avenant et plus jeune que la plupart de ses congénères par ce que je lis de lui.
Ce matin, j'étais donc ravie de trouver ce forain particulièrement repoussant (non pas physiquement mais dans ses manières de gros rustre) histoire de sonder mon discernement !!! Ah comme la journée commençait bien...

 
 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 28-08-2008 à 04:39:18

Quel rêve frappant ! ( ou cauchemar , je n'en sais rien ... ) ça donne envie de le dessiner ...
P.S quand à ton abat-jour , il est délicieux ! bises F

 
 
 
posté le 25-08-2008 à 22:04:37

Oubliez tout...

C'est ce à quoi nous employons ces quelques jours ensemble, le plus naturellement et conscienscieusement possible : privilège des expériences qui nous ont rapprochées au fur et à mesure de nos indépendances... 
Au lieu d'aller "en ville" (Toulouse), nous irons canoter sur "Garonne", bien calme et fraîche, échappant ainsi pour trois heures à trop de soleil ardent. Itinéraire tranquille et vaste, à peine troublé par quelques courants. Une libellule nous accompagne...
 
Au retour, la superbe moto d'un résident me happe dans ses reflets !
 
  C'est un peu comme le cheval, j'en ai peur mais je trouve ça beau !!!
 


 
 
posté le 25-08-2008 à 21:48:22

Visite à Moissac

L’abbatiale et son portail roman très ouvragé en valent le détour. Je m’attarde sur les sculptures d’un monde aux délires menaçants et aux ferveurs grandioses : caricature lisible pour tout inculte traversé d’émotions et de fantasmes…

Un peu plus loin, une boutique aux reflets scintillants ; calcédoine, fluorite, rubis, soufre, et bien sur pierre de lune et aigue-marine, point d’opale, dommage, mais tranches d’agathe et incontournables blocs d’améthyste, spectaculaires. Comment deviner l’éclat violent sous la rugosité terne de l’écorce ?  En serait-il de même pour tout un chacun ???
«Sur la place, chacun passe, chacun vient, chacun va ! Drôles de gens que ces gens là ! » ; assises en terrasse, « à regarder passer les gens », me revient l’introduction de Carmen… Prendre le temps et se laisser porter par l’air ambiant :  avant d’aller rejoindre les bords du Tarn, rencontre avec des personnages incongrus et familiers…

   dialogue...

Pour aller vers le fleuve, il faut longer le canal des deux mers puis traverser quelques ruelles aux univers tentants. Je remarque du basilic rouge sur les  parterres fleuris ; une idée originale et bien pratique pour les citadins...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du long des berges, le pont Napoléon...
Et la tisane du soir !
 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 28-08-2008 à 04:40:53

j'adore ces sculptures , rondes et douces ... me donne envie d'aller voir Moissac alors !

 
 
 
posté le 25-08-2008 à 21:11:54

Chez Cécile

J’arriverai « pour le goûter » au lieu du déjeuner d’abord programmé. Pas réussi à me lever tôt (malgré l’alarme téléphone mise à 7H00),  ayant bougé la voiture vers 1H30 après l’avoir chargée (à cause du marché dans la rue le  lendemain matin). Je suis à Alès vers 11H00, à la recherche d’une station de pompage pour regonfler mes pneus, après deux arrêts infructueux sur ma route. Il  m’a fallu aussi refaire le plein de gazoil, mais maintenant, je suis enfin prête ! Direction Nîmes et l’autoroute jusqu’à Toulouse, puis Montauban.
5 heures plus tard, je gare ma voiture au parking de la résidence du chemin des Campets…
Cécile et Nouchka jouent dehors en longeant le champ de tournesols qui tourne le dos à leur appartement. Joie de se revoir et de commencer enfin ce moment attendu ensemble !
Petite ballade au bord de la Garonne :

Le soir même jeu de saveurs avec nos ingrédients mêlés, mes tomates multicolores, physalis, avocat et foie gras (le « pâté » local) ; un régal !
Petite tomate au lit...
  
 


Commentaires

 

1. galerieangie  le 25-08-2008 à 21:31:20  (site)

je découvre votre site où je suis ravie te relire!!!!
passez d"agréables moments et bonne nuit

 
 
 
 

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