Depuis l'annonce, à mon retour d'Ariège, d'une échéance à remplir, négligée jusque là (pourquoi ?), je fais un nouveau tri pour ne garder ici que ce qui peut y être contenu. C'est un gros travail : débarrasser le superflu (qui un jour pourrait servir...) pour une "bricoleuse" comme moi, jamais certaine de ne pas manquer !

En  même temps, je me réjouis de m'alléger, impatiente du renouveau qui en découlera. Comme ma décision dernière d'abandonner le jardin que je fais depuis 12 ans maintenant ; une rupture m'apparaissant aussi comme un souffle de liberté enfin là.

Des indices ; lorsque, aux tentatives de Lydie- bergère et fromagère que nous avions connue ensemble-  pour retrouver Vincent, je répondis avec une fermeté nouvelle que je ne souhaitais aucunement la renseigner à ce sujet, et pour longtemps...

Je retrouve le temps de vivre ; la rivière sous mes fenêtres me désaltère à heure fixe des traumatismes poussiéreux d'une journée passée à choisir ce que je garde ou non...

ARIÈGE EVASION autour de la vallée d’Auzat ; mines de fer, etc.

Le Vicdessos

la demeure du maître des forges : rien que ça !

Montée en sous-bois auprés du ruisseau

Quatre norvégiens,

François, notre accompagnateur, et Pavel (citoyen russe, travaillant à Paris pour une compagnie norvégienne)

Ici, le crucifix est en fer !

Notre premier refuge forestier

Un bon moment me permettant de relâcher aussi la tension de ces derniers jours où, gravement malmenée par le président de notre association jardinière, j’ai pris la décision de m’en extraire, démission immédiate et projet de quitter parcelle et activité dès cet automne. Me rendre un peu de ma liberté, du temps pour lire et voyager, sans souci…

Délivrance… Contente d’avoir œuvré à cette construction, consciente de ma nécessité maintenant à m’en détacher. Manuela, présente, m’aide à soutenir ce mouvement quand solitude et fâcherie bousculeraient ma confiance, brandissant l’isolement comme ma vraie punition !

Que nenni ! Cette nuit encore, la vie m’a bénnie !

De quoi réconforter mes derniers déboires en matière de foires artisanales – à la mode rustique où 1900 pour laquelle certains organisateurs me trouvant hors sujet boudent ma conception.

A moi de me définir maintenant avec assez d’aplomb pour  avancer dans le sujet. Toujours tentée par l’inédit,  je pourrais me glisser partout si la volonté de privilégier mes ateliers à l’année ne m’imposaient une matière facile à préparer, donc exotique !

Misère (comme dirait Françoise qui, elle, se régale de mes paniers sans faire de « chichi » bobo) ! Je ne rentre donc pas dans les cases de ce qui pourtant me faciliterait la vie en m’amenant plus de pognon (marché = vente). Pas de drap écru pour habiller mon stand en rouge et violet – comme à la cathédrale du temps des couronnements par le pape (donc là je suis trop vieille pour la mode 1900 !). Point de bannaste dorée mais des couleurs à n’en plus finir puisqu’ainsi je me fais mon arc en ciel. Absente au monochrome authentico-local, me voici revenue aux questions principales : Où suis-je ? Que fais-je ? Dans quelle étagère ???

Va falloir quand même y répondre ; je vous tiens au courant, promis !

En attendant, notre dernière répétition pour le concert du 21 juillet  (Sharon, Thierry et moi plus Guy et André) augure de bien bonne choses…

On peaufine la mise en scène.