« Qu’est-ce qui vous fait le plus rire ? » (Gotlib par exemple !) « Sur un arbre produisant sans interruption, quel aliment ou objet aimeriez vous voir pousser ? » (Lingots d’or ou repas gastronomique ?) « Avec qui voudriez vous ou ne voudriez vous pas être sur une île déserte ? » (Robert Redford , Jacques Gamblin, Henri Salvador, Jerry Lewis…)
On s’amuse, autour de nos réponses insolites ou spontanées. Tout en mangeant… Trop bien sur puisque tout nous tente avant de satisfaire ou non nos papilles. Mes voisines s’appellent Jeanne et Bérengère, l’une ancienne étudiante marseillaise aidant au jardin de l’épicerie solidaire, l’autre apicultrice en progression avec 3 enfants et le mas du conjoint à retaper… Il y a aussi Karine, pharmacienne et brocanteuse dynamique en diable, Maryse, retraitée coquette autant que discrète, Josette vivant pour ses petits enfants, Carole, ancienne restauratrice dans un projet « couple », désormais célibataire travaillant au pressing, Valérie, éducatrice, Rachel, bibliothécaire, autres jeunes mamans sympathiques ayant besoin d’air !
Céline, à l’initiative de ces repas, nous parle de ses projets : voyage au Maroc « comme là-bas » en jumelage avec un quartier marocain de Montpellier. Echange de cultures chez l’habitant où l’on se met dans la peau des femmes (garder les vaches et les enfants, cuisiner…). D’un côté pourquoi pas, de l’autre ma réticence à être cantonnée dans un rôle si prévisible…
A voir peut-être sur une première rencontre locale. ?
Sur la route, j’ai le sourire.
Et puis, la grande famille des paysans, le marché et le sourire des clients tandis que se gangrène lentement l’entreprise commune devenue péremptoire. Le sursaut ensuite pour renaître, les élans solidaires, l’énergie joyeuse et conquérante…. jusqu’à ce qu’à nouveau l’ouragan mortifère casse l’élan dans l’œuf, renversant tout ou presque sur son passage.
Aucun lieu je le sais ne me donnera l’apaisement qui me manque dans ces moments là. La tranquillité de ma nouvelle demeure me le prouve jour après jour tandis que ma mémoire me ramène inlassablement à ce qui fut interrompu dans cette violence que j’ai cru mériter au point de me punir moi-même tout en croyant ne répondre qu’à celle qui m’était faite !
Il serait temps que je cesse toute con-fusion et maternage à ce sujet en laissant à celui qui m’insulte la responsabilité de ses propos, enfin lucide ?
Pendant que j’écris ces mots, un soulagement immense et le jour qui se lève sur un ciel découpé, magnifique ! Je me sens si merveilleusement bien !!!
1. lejardindhelene le 20-10-2010 à 09:37:23 (site)
Tu as trouvé la réponse, non ? L'apaisement que tu cherchais en un lieu , tu ne le trouveras qu'en toi...
bises
2. Françoise R le 22-10-2010 à 07:10:21
et tes photos de fleurs sont ... merveilleuses aussi ... je lis ton blog alors que je suis encore ensommeillée et grognassou , et alors ce soleil .. m'illumine ! Quand tu auras envie de faire des cartes postales avec tes photos , préviens moi ! bises F
3. luside le 22-10-2010 à 08:59:00
Oui, Hélène, je m'intéresse un peu plus à mon "lieu" intérieur désormais, face à une situation difficile...
Et oui aussi Françoise, j'y pense à faire des cartes postales, d'autant plus depuis notre projet d'exposition à Corbes avec Hélène !!!
Bonne journée à toutes deux
Aurais-je dû renchérir pour tenir le dernier mot ? Passée outre par besoin de paix sociale, j’ai le sentiment pourtant de ne pas en avoir fini. L’élève la plus douée de mon cours, la même, tout en me sollicitant, conseille mon petit groupe, s’interpose à ma place, en un mot me mets en concurrence !… Je ne suis pas psychiatre mais le faudrait-il pour continuer ? !!!
Comme dirait Henny « Te voilà confrontée à toi-même ! ». Bien sûr, comme si je pouvais l’ignorer ! Pas de réponse pour l’instant, je garde juste un œil ouvert… sur le monde.
1. lejardindhelene le 17-10-2010 à 09:27:49 (site)
Le monde fascinant du groupe et des rapports de force...Le détachement est peut-être la meilleure attitude...Laisser la réaction des autres se faire, elle peut être surprenante...
2. Françoise R le 20-10-2010 à 07:56:33 (site)
ouh là ! vraiment une chieuse , et je suis contente de ne pas être à ta place ... je me demande si c'était la même personne que j'ai rencontrée une fois dans un autre groupe et qui m'avait donné l'impression de vouloir animer un groupe de vannerie en quelque sorte dans ton dos ... tout le monde n'est pas enseignant , pourtant .
3. lataraillettealn le 20-10-2010 à 08:10:40 (site)
Non, c'est une autre personne. Celle que tu as rencontrée n'est plus mon élève cette année, mais nous sommes restées en bons termes. J'espère que ce sera aussi possible avec celle-ci !
Des questions m’assaillaient, réveillant ma confiance vacillante au sujet de mes capacités et compétences, de mes prétentions d’organisation et de rémunération. Une certaine souplesse me semblait nécessaire, m’amenant à prendre un peu plus de mon temps et mon énergie pour soulager le porte-monnaie des unes et des autres en leur permettant de « rattraper » un cours manqué sur un autre atelier, tout en remboursant celui-ci pour absence professionnelle, accident ou maladie. Une disposition agréable pour ces dames et inconfortable pour moi, mes frais (location salle, transport) n’étant pas réduits pour autant.
Si ce « régime » a semblé fonctionner l’année dernière, j’en vois désormais les limites : avec cette possibilité de jongler d’un cours sur l’autre, il est plus léger de manquer et vite fait d’user en habitude une mesure à priori d’exception ! Pour peu que s’y ajoute l’avidité égocentrique d’un ou deux personnages, se pose pour moi l’urgence de m’y confronter. Et voilà mon désir de dire et de m’exprimer impérativement ramené à la nécessité de me conforter dans la justesse de ma réponse en évitant toute réaction épidermique, la perfection de l’amalgame visé me demandant généralement plus de temps qu’il ne m’en faudrait pour me manifester (tel un vieil indien sage et laconique…).
D’où le ruminement de mes déambulations nocturnes et mentales… Dehors le rugissement éprouve un peu plus ma carcasse. Dedans, l’heure de rentrer de la boulangerieavec deux « jalousies » (brioches en forme d’épi, fourrées de sirop d’érable) devant un « remake » des Guignols, pour commencer en sourire. Hier, petite escapade citadine devant « Sans queue ni tête », où j’ai eu plaisir à retrouver Isabelle Hupert (quelle belle femme !) et une histoire finement filmée, d’où l’on ressort meilleur. De toutes façons, il pleut… et voilà la piscine toute émulsionnée !
1. lejardindhelene le 11-10-2010 à 07:52:00 (site)
Te voilà confrontée aux limites...celles de l'eau qu'on peut endiguer jusqu'à une certaine limite ( tu sembles être quand même logée bien en hauteur par rapport à la rivière )...et celle des autres qui empiètent avec sans-gêne...Et là, la digue toi seule peut la poser...
Bises Frances
PS J'ai un nouveau blog, comme une robe plus légère..On peut entrevoir le printemps dans sa tête même en plein automne et avoir envie d'en porter les couleurs...
2. Françoise R le 15-10-2010 à 09:07:16 (site)
J'ai vu aussi " Sans queue ni tête " que j'ai bien aimé !
Dans les cours il y a toujours des gens qui râlent , ne te laisse pas impressionner ! et quand aux mails tu n'es pas obligée d'y répondre à l'instant même ! je ne sais pas si le fait de pouvoir remplacer un cours fait que les gens sont si mobiles et inconstants que ça , je vois comment ça se passe pour le yoga : c'est pratique de se dire qu'on y va tel jour à telle heure , et il faut vraiment un embêtement pour louper le cours et aller à un autre ... par contre , nous payons au trimestre ou au mois - et ça me parait correct pour les élèves de s'engager comme ça ! Bises Françoise
Une très jolie table m’attendait samedi pour fêter l’anniversaire de Sylvain ; 23 ans pour mon fils unique, mon préféré et le chéri de sa compagne qui nous accueillit, moi et ses parents, avec toute la créativité et l’amour qu’elle avait décidé de consacrer à cette journée.
Depuis deux semaines, j'ai recommencé à faire mes couleurs... Cela élargit ma palette actuelle tout en m'ouvrant à d'autres créations.
Comme ma sonnette sur piles se décharge trop vite, j'ai installé aussi la cloche murale que m'a donnée Henny. Un mur de pierre rude à percer pour un résultat dont je suis d'autant plus fière !
Et puis, le vent aidant m'a poussé au jardin. Là, j'ai vu les piquets de tomates penchés sur la terre à force de ployer, la verdure et les fruits s'âbimant ou cessant de mûrir, le froid menaçant ; j'ai courbé le dos et fais place nette, tout en grapillant fraises et framboises... Laurent, passant par là, m'a fait cadeau d'autres légumes et j'ai ramassé les derniers poivrons. Je garde ce jardin bien sûr ; trop gourmande pour l'éviter ! Mais cette saison m'aura demandé moins ; par chance ou négligence, la récolte fut plus fructueuse et saine que bien d'autres années en proportion du mal que je m'y suis donné. Sauf pour les fleurs...
1. Françoise R le 07-10-2010 à 09:13:24 (site)
Comment pourrait on t'imaginer sans jardin ? mais que dois-je comprendre , tu as moins de fleurs ? bises F
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