posté le 22-10-2009 à 08:03:24

Elle arrive !

Tempête sur le lac depuis hier : le vent souffle en raffales et la pluie tombe de travers, emportée par la puissance du souffle. ELLE s'est remise à gronder, mugir, grosse de toute cette eau subitement déversée dans son lit...

Je l'entends sous mes fenêtres fermées comme si j'y étais : mais quel spectacle !!!

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. arlequin  le 22-10-2009 à 07:40:51  (site)

Effectivement ce doit être impressionnant.
La nature peut être calme et sereine;mais en un instant montrer toute sa puissance et sa fureur.
Bonne journée.

2. Françoise R  le 25-10-2009 à 14:07:42  (site)

impressionnant ! il est peut-être temps qu'on ouvre une souscription pour t'offrir un zodiac que tu mettrais au dernier étage ...

 
 
 
posté le 20-10-2009 à 23:34:45

Chouette, il pleut !

Je rentre chez moi pour entendre la rivière à nouveau bruisser le long du barrage artificiel qu’un maire un peu fou fit construire pour  retenir une  flaque censée ravitailler un canadair fatigué… Au vu de la proximité du pont, on se demande déjà comment cet écervelé arriverait à se poser, puis tout de suite après, en lorgnant sur l’étendue du « lac » combien de semaines s’écouleraient entre deux passages… Pas besoin d’être intelligent, juste observateur, alors quelle mouche l’a piqué, lui, l’élu ? Toujours est-il qu’à force de pouvoir et d’y croire, il nous a collé une belle bêtise sous nos fenêtres, et sans débourser un centime, pardi !!! A ce compte là, d’autres inepties nous guettent encore faute de vigilance : REMBOURSEZ !

Il est dix heures passé et  le petit vin de Cahors 2007 agrémenté des tartes aux pommes et poires me nourrit de bienveillance envers l’humanité. J’ai éteint le chauffage depuis hier, inquiète d’une fuite de fuel persistant sur la chaudière. Pour me porter chance, le temps s’est radouci avec la pluie et le propriétaire alerté par mon courrier recommandé s’est enfin manifesté pour tâcher de remédier à ces vilains problèmes (ruissellements dans ma cave et chauffage dangereux).

En effet, je ne parviens pas à obtenir moins de 22 °C en règlant l’engin au minimum, me brûle aux radiateurs et désespère de la consommation en cours, le dit engin n’étant pas relié au thermorégulateur installé pourtant  ostensiblement sur le palier du premier étage… Quant au salon, juste au dessus de la cave, j’évite de m’y pérenniser pour ne pas mourir intoxiquée par les vapeurs de fuel (vivement le printemps !).

Apparemment, mon logeur ignorait tout de ces « incidents ». Comme il commençait à morigéner sur l’électricien kinorépafésonboulo et kesanlétonépa, je lui ai proposé de vérifier cela avec ma prédécesseuse, qui me semblait peu portée sur les réclamations. Comme il me répondait en bougonnant, j’enfonçais le clou en lui demandant si cette charmante dame (qui avait rendu le logement très propre) lui avait jamais signalé un quelconque « incident »… A quoi, avec un large sourire je me suis entendue répondre « Ah, pour ça, elle n’était pas embêtante, non ! » Ce qui ne m’a guère surprise, compte tenu des travaux restant à faire dans la maison et du fait que je m’accepte désormais mieux qu’avant comme la personne qui les signale enfin comme devant être faits…  J’ai donc la chance parfois d’obtenir ce que j’ai demandé. Parfois non. Mais en l’occurrence, le risque m’a semblé assez important pour ne pas tergiverser. Espérons que la solution arrivera bientôt !

Mais là ; je rentre de la chorale suivie d’un bon repas partagé (comme j’aime les grandes tables !) et précédé d’une bonne nouvelle : l’atelier de Tornac continue !

Quelle belle et bonne journée !!!

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 19-10-2009 à 22:38:31

un peu de musique

Puisque elle m'occupe deux soirs par semaine en me donnant aussi le plaisir des rencontres quand ce n'est pas au festin.

Une ébauche de notre trio, ce soir :

 

Bonne nuit à tous les bercés...


 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 25-10-2009 à 14:11:04  (site)

les voix , et leur équilibre , sont parfaites , mais pour une fois , je critique le rythme adopté , toujours le même du début à la fin , trop uniforme ( je n'ai pas le vocabulaire adapté ) alors que dans Brassens , il y a des modulations de rythme et de cadence , qui évitent de s'endormir , justement , et tiennent l'attention en haleine ( mais bon , c'est une de mes chansons préférées ) Bises F

 
 
 
posté le 17-10-2009 à 23:43:16

Oublier

Lorsque Corinne a découvert l’Ayrolle, hier après-midi, sa première question fut : « Mais pourquoi pars-tu d’ici ? » Tellement beau, tellement pratique : oui, c’est ce que je pense aussi, abstraction faite de la nécessité d’y venir en voiture, même de St Jean, étant donné la situation pentue des kms à parcourir. Non compris également les chiens qui aboient parfois des heures durant à proximité… Mais pour le reste, oui, elle a raison : l’accès, la terre (la plus riche de tous mes jardins depuis 10 ans), la gestion de l’eau et de la clôture électrique (forage et batterie reliés à la maison), le site enfin perché sur une butte, là où des moines décidèrent un jour d’arrêter leur pèlerinage.

Un lieu que bien sûr je quitte avec d’autant plus de peine que celle-ci s’éternise ; entre mes plus rares allées et venues de Lasalle à ici (un bon quart d’heure de route tournicotante à souhait !), et tout ce que je « ranconne » à désinstaller pour ne pas savoir encore où je vais.

J’ai dit à Corinne : « c’est mon choix » en lui expliquant peu après ce qui m’y avait conduit. En repoussant, farfouillant, tiraillant, nous avons fini par l’avoir, ce maudit plastique resté en terre lors de la découpe de la serre vendue ! Corinne a ramassé quelques fleurs (encore ces merveilleux bouquets de dalhias !), pendant que j’attisais le feu. « Regardes là bas, c’est mon passé qui brûle ! » lui ai-je lancé. Elle s’est revue, 4 ans plus tôt, obligée de vendre la maison refaite avec son mari (mais au seul nom de ce dernier) lorsqu’il l’a mis dehors…  « On devrait le faire plus souvent !" ai-je ajouté.

J’y avais mis toutes ces années de paperasses, photos, courriers et messages, lettres d’amour et de haine, relevés de banque… Et puis plus rien : le feu a tout mangé trés vite en m’allégeant de ce que j’avais déjà décidé d’oublier : un moment.

Après nous avons ri , devisant sur nos obstinations jardinières et rurales – l’expérience -  et nos envies d’une autre vie –  en ville, capables désormais de savourer cette liberté.

Je ne crois pas au hasard ; ce qui m’amène là où je suis maintenant d’évidence me montre quelque chose. Et si, au lieu de m'imaginer être celle-ci, j'acceptais simplement de voir celle-là ???...

 


Commentaires

 

1. lejardindhelene  le 18-10-2009 à 12:56:56  (site)

Le jour où on arrive à un grand feu purificateur...dans les actes et dans sa tête... C'est gagné...
Si on n'avance pas, on s'enlise et meurt...Mais dieu que çà fait mal le chemin pour arriver à l'admettre et tourner la page...Pourtant la suivante est plus forte de toute cette expérience...
Bises

2. Pishu  le 19-10-2009 à 18:43:34  (site)

Bravo, tu as un courage qui te mèneras loin (là où tu VEUX aller en fait!) Je t'admire et t'envie.

 
 
 
posté le 15-10-2009 à 01:22:41

L’hiver ?

Malgré l’étanchéité des volets et fenêtres, il faisait froid ce matin : 6°C d’après l’aide à tout faire désigné pour m’expliquer le fonctionnement de ma chaudière au fuel, récemment déplacée du salon à la cave. Mise en marche réglée, je m’aperçois que si les radiateurs chauffent très vite, le thermorégulateur installé au premier étage est inutilisable puisque non relié à la chaudière lors de l’installation. Je modulerai donc manuellement la température après avoir signalé cet avatar au propriétaire…

En attendant, que c’est bon ! Etre au chaud partout chez soi,  un confort dont je manquais depuis mon emménagement à St Jean où les convecteurs électriques ne  me procuraient qu’une atmosphère mollassone traversée de courants d’air. Tout compte fait, j’y gagne en confort sans dépenser plus malgré un loyer augmenté, tout en jouissant d’un privilège particulièrement rare dans le marché locatif local où la plupart des logements proposés sont  sous-équipés en la matière.

J’ai donc deux raisons d’en profiter encore mieux !

Histoire de m’aider à relativiser d’autres soucis comme le dernier commandement de Yolande m’empressant de lui rendre le jardin fin janvier et non fin février comme je l’avais d’abord compris.

Et mon inquiétude à devoir caser tous mes plants en attendant une parcelle lasalloise plus lente que jamais à se concrétiser…

Ce qui est certain ;  je refuse désormais de m’investir sur tout autre carré de façon informelle ; plutôt me passer de potager que d’encore gérer abus et excès de leur possédant. Récemment, une dame du village est venue me proposer  ce petit bout de 150 m2 à deux pas de chez moi, auquel j’avais finalement renonçé pour cause d’irrigation trop laborieuse principalement.

Même si je m’interroge encore parfois à ce sujet (trop exigeante ?), quelques mots au cours de sa visite m’ont pourtant laissée assez sceptique pour que je pense avoir pris la bonne décision. Cette personne ne cultive pas et a hérité cette terre de ses parents. En échange d’un entretien de son terrain, elle vient se servir de temps à autre sur les fruits d’un travail qui n’est pas le sien, étant la « propriétaire » !  Je l’ai remercié moi aussi bien gentiment en la laissant partir. Et d’un coup, j’ai pensé au Moyen Age ; les seigneurs et les serfs, soumis au bon plaisir des premiers qui piétinaient leur champ en massacrant une récolte pour chasser, simplement parce qu’ils étaient « propriétaires »…

 

 


Commentaires

 

1. Arachnée  le 17-10-2009 à 20:27:54  (site)

J'aime toujours venir ici..
un petit plaisir à la Delerm
Belle nuit Luside

2. lataraillettealn  le 17-10-2009 à 20:39:40  (site)

...un petit mot qui me ravit autant que ton plaisir à me rendre visite !
bonne nuit à toi aussi, cher Pascal, que les étoiles t'accompagnent...

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article