Je ne vais pas faire long feu ce soir ; mes yeux papillonnent et une grosse journée m'attend demain...

Les fraises plantées hier ont été bien arrosées aujourd'hui ! Pas une tomate n'a baissé la tête et le purin d'ortie est bon à filtrer... entre les gouttes.

J'ai trouvé un programmateur pour la clôture : 5000 volts : les sangliers n'ont qu'a bien se tenir !!! Et moi à re-couper l'herbe d'ici deux semaines ou moins si le temps reste humide...

Enfin quand il fait beau, c'est bien agréable ce coin là :

Au loin, les souvenirs affluent et s'estompent ; iris, osiers, roses, eucalyptus, géraniums, vignes, tulipes... êtes-vous encore vivants ?

 

Depuis janvier 2008, je n'ai plus accès à "La Taraillette". J'ai donc recherché un autre lieu où cultiver, m'aérer la tête et les jambes.

J'ai la chance depuis la mi-avril d'avoir retrouvé un autre jardin que j'investis pour moi seule désormais. Cela n'a pas été facile et rien ne m'y est acquis. Je ne sais pour combien de temps je pourrais y rester mais j'ai décidé d'accepter cette insécurité et de vivre avec elle.  Si demain je dois partir, je partirai en riant... Voilà René qui retourne la terre (pas travaillée depuis 15 ans).    et                                                     Christian qui monte la serre...

Arrive Cécile qui installe les fleurs (glaïeuls et dalhias)

Et moi je contrôle la robinetterie (mais si !)... 

Pas possible de dormir dans ma chambre cette nuit : les vieux frigos du restaurant d'en-dessous fonctionnent à nouveau  en ronronnant contre ma tête de lit. Malgré les 3 étages qui me séparent de la cave qui les abrite, le bruit des moteurs remonte jusqu'ici !

J'ai donc investi la mezzanine du salon pour trouver un peu de sommeil. Au moins, cette année la "ventilation-sirène" du toît ne fonctionnera plus ; ouf !

Quant aux travaux en cours sur l'immeuble voisin (qui d'après le propriétaire devraient durer 1 an), espérons que le plus dur est passé (1 mois de machine à décrouter de 8H à 17H...) !!!

Heureusement qu'il y a le petit-déjeuner pour oublier tout ça !

Avec le vrai beurre rapé au pousse-mousse ... 

et mon breakfast vu du ciel...

 J'aime beaucoup le miel de lavande et ça me fait patienter jusqu'au prochaines confitures de fraise, framboise et abricot. Sinon, café noir et "solognot" pour le pain grillé. "Is there a life before breakfast ?"

Ce matin, ça sentait vraiment le chat dans la cuisine ;  décoction de feuilles de sureau oblige ; je n'ai pas de mal à deviner son effet répulsif sur les insectes... Un coup d'oeil à la limonade en cours pour une odeur plus agréable.

Aujourd'hui, j'ai commencé ma journée  par la confection de la limonade de fleurs de sureau ;

et voici le superbe vinaigrier offert par Sarah pour mes 50 ans...

Là, CE SONT MES DEUX AMOUREUX, Sylvain, mon fils, et Sarah, sa chérie...

Ils sont croquants, non ? 

En fait, j'adore savoir mon fils heureux avec cette charmante damoiselle dont j'ai appris à apprécier les qualités de coeur et la délicatesse... Comme ils sont aussi têtus l'un que l'autre, en plus, je m'amuse à les voir se "chamailler" !!!

Bon, mais revenons à nos moutons...  Tiens, il faudra que je pense à aller voir d'où sort cette expression ; si quelqu'un le sait...

En novembre 2003, je fais connaissance de "la taraillette" ; elle m'apparaît alors comme un magnifique lieu de vie et "je craque". J'ai envie d'y être et de m'y investir... mais le travail de remise en état est gigantesque et je ne suis pas Goliath, ni Crésus. Il faut tracer des accès moteur pour accéder au terrain et entre les terrasses dits "bancels". Et puis, je n'y suffirai pas avec mes outils à main, bêche ou pioche : il y a plus de surface à entretenir (talus) qu'à cultiver. Je ne m'y vois pas seule, alors j'appelle au secours mon am... de l'époque, Vincent, ici en train de biner un petit morceau à côté du mien...

 Pendant ce temps, le Brion, le ruisseau qui alimente notre "béal",  suit son cours...

Bonjour !

Pourquoi ce blog ? Tout simplement pour m'exprimer là où je n'ai plus la possibilité de le faire et partager mon expérience.

Il y a 4 ans maintenant, j'ai découvert cet endroit superbe des Cévennes, à 2 pas de chez moi, rebaptisé ensuite par mes soins "petite terre" ou "taraillette". 

A l'époque, je jardinais depuis plusieurs années sur une parcelle de 50 m2 sur laquelle j'aimais passer du temps tout en persistant à partir une quinzaine de jours début juillet pour aller prendre l'air des sommets alpins, incontournable rendez-vous de mes gambettes impatientes !!!

Le jardin prend du temps ; c'est un bonheur attachant et qui m'emprisonnait alors dès que j'entendais la voix des alpages...

Sur cette parcelle, je finis pourtant par me sentir à l'étroit. Au chômage et sans besoin immédiat d'argent, j'envisageais peu à peu de me faire "jardinière"...