ou comment passer chagrin...

Mardi après-midi : tout le monde est là et même plus...

Roselyne est venue nous rejoindre après coup, avec une habileté évidente ; ici en train de terminer un fond ovale en point d'épi (1 tour à l'endroit, 1 tour à l'envers...).

 Monique switche entre deux paniers pendant que Marie et Alice montent leur clôture en crocane avec passion, toute en couleurs !

 Du mardi

au mercredi, une fois rentrée...

Enfin, une heureuse surprise ce soir, l'appel d'Hedvige, une cousine que j'affectionnais particulièrement et dont j'entends à nouveau la voix perdue depuis notre adolescence. Une étape de plus à prévoir dans mes vagabondages bretonnants...

Aussi, merci à Alain, Jean-Mi, Jeanine, qui ont tous répondu présents hier au téléphone quand je leur demandai leur écoute ou simplement un moment à partager pour trouver un sourire...

Je me suis couchée enfin sereine, et levée ce matin sous lesoleil, mais oui : joyeuse !

Le "barbecue"

Façonnage d'un couteau et de son manche

La forge, ça réchauffe !

Et c'est pas sexiste !!!

 MOMO et les martiens

 Saint Lunette et son chalumeau

 Porte en chêne sur la table

Fabrication d'un banc à planer...

 En menuiserie, ça mesure et c'est chauffé au moins !!!

trèfle à 4 feuilles garni de fers à cheval en guise de dessous de plat (pour un repas faste et digeste) !

 Mort d'une bière pour un cendrier

Que le grand cric me croque...

si je ne termine pas mes deux chevets aujourd'hui !!!

Non seulement je repars avec eux, les planches coupées pour ma future penderie et les queqlues tasseaux rabotés pour l'aménagement du couloir extérieur en mini cave-grenier pour légumes du jardin (température et obscurité idéales), mais je sors avec deux heures d'avance !

Le temps de filer sur Alès, compléter mes achats pour la douche en construction... avec mon carreleur favori !

Bref une journée bien remplie à être à ce que je fais, et accompagnée : du baume au coeur, assez en tous cas pour recommencer cet article pour la troisième fois sans m'énerver malgré de capricieuses coupures...

Sylvain essaye le nouveau lit ; têtes et pieds relevables à commande électrique. Le matelas pourtant ferme, ne semble nullement déranger son repos. Depuis le temps que je me coince des oreillers sous le dos pour lire au lit sans jamais me trouver confortable, je pense pouvoir apprécier cette différence. Premier essai ce soir après avoir passé la matinée à caser le fourbi qui encombrait ma chambre depuis les travaux entamés dans la salle d’eau, où l’on change la douche de place ! Images à venir…
Dehors, une courte escapade m’amènera sur un lieu particulier : l’ancienne « Maison Rouge », usine textile à la belle époque du ver à soie des Cévennes. Actuellement en réfection pour devenir un musée. Les travaux on transformé l’ancien tapis de violettes par un carré de boue. Mais je fais d’autres découvertes, piquée par la curiosité…

L'escalier des femmes (gauche) et celui des hommes (droite)

Je n’y arrive plus ; contenir la haine que je nourris pour toi, je ne peux plus. Etouffer ma souffrance de ne pas avoir été justement traitée, reléguer mon besoin de me faire entendre et reconnaître enfin dans ce tort que je ne méritais pas.

Je me demandais pourquoi tout cela m’obsédait autant ; mais ça n’empêche rien. Je ne possède plus rien de ce que j’avais entrepris avec toi et même sans toi. Pour te l’avoir confié sans à penser à mal. Pourn’avoir pas cru que tu pouvais détruire autant ce qui ne t’appartenait pas. Comme je m’en vœux de mon inertie, de ma peur des conséquences à vouloirt’affronter !!! Autant que je désespère de notre institution judiciaire ! En quête de rationnel, et finalement tellement sourde aux inégalités de pouvoir qu’elle en devient soit abjecte soit futile…

Plein de raisons qui m’ont arrêtée dans mon premier élan de « te mettre au tribunal ». Mais surtout ta capacité à mentir tellement énorme, à revendiquer ce que tu me volais comme ton propre et unique bien, comme si ta vie en dépendait. Alors même que je me voyais ne pas te tenir tête, effarée par ton culot.

Terminer un amour de cette manière ? Un amour ????

Renier tout le sens que j’avais donné à ce mot avec toi.M’obliger à ne plus considérer que la haine que je nourris pour toi. Ta cruauté. Monstrueuse d’égoïsme et d’insensibilité à mon égard. Frapper où ça fait mal en tuant ce que j’aime. Me prendre  ce qui m’est cher. Te glorifier, te bénir d’avoir gagné sur moi en me dépossédant quand je suis déjà nue.

Bravo ! Savoures tu bien ta victoire ?

Je te hais encore et encore.

Pour longtemps…