Une compote d'orange délicieuse nature ou mélangée au yaourt !

J'entame le dernier cadeau laissépar Xavier et Mont, ce couple de catalans qui nous avait si gentiment reçus Hélène et moi lors de notre périple à San Céloni. Cette fois, j'ai hébergé Montserrat et Dolores, qui m'ont offert charcuterie artisanale et savons «maison» (au chocolat, au sels dela Mer Morte, etc.).

En voyant ces petit rectangles ressemblant à du saindoux, marqués Jabon, j'ai d'abord cru que c'était du «jambon» ! Mais, quand Dolores m'a fait comprendre que ça rendait la peau douce, je n'ai pas voulu lui dire que je ne connaissais pas cette manière d'utiliser la cuisse de cochon. J'ai attendu d'avoir Sylvain au téléphone pour lui demander la traduction du mot secret en lui disant que j'hésitais entre nougat et charcuterie de luxe ...

Au départ je ne devais accueillir qu'une personne, mais mon ignorance linguistique ajoutée à celle de Montse, mon hôte officielle, nous a joué un tour. Lors de son arrivée avec le bus qui nous amenaitl'ensemble de la chorale de San Celoni, je lui ai proposéd'amener ses bagages dans ma voirure afin de libérer de la place dans la salle où nous allions festoyer.

Montse est une femme discrète dont le sourire m'a tout desuite plu.

Comme je lui demandais où se trouvait sa valise, elle pointa le doigt là où s'entassaient déjà toute une série de bagages. J'y saisis celle qui devait être la sienne pour conduire le tout à la voiture. Notre soirée terminée, nous rentrâmes vers une heure et je montais cette valise au deuxième étage là où se trouvait la chambre de Montse, afin de lui épargner cet effort dans l'escalier étroit (Dieu qu'elle était lourde !). Montse me demanda si je dormais là (il y avait deux lits faits) à quoi je répondis un peu surprise que  "Non, j'avais ma chambre en dessous de la sienne , soit au premier étage". Nous nous saluâmes puis je redescendis écouter le message laissé sur mon portable tandis que nous étions sur la route.

Michel m'annonçait qu'il manquait une valise à une des choristes catalanes en me demandant si je l'avais vu quelque part. Bien sûr, je lui répondis que je n'avais rien emmené de plus que le bagage de Montserrat, munie en plus d'un petit sac à dos.

En fin d'après-midi,Michel, un peu abruptement me déclare que j'ai emporté cette fameuse valise, quelqu'un l'ayant vu dans mon coffre !!! Je déments vexée, puis décide d'enquêter plus avant auprès de Montse. Et là, incrédule, je comprends la méprise. Montse, étant persuadée que cette valise était la mienne, moi certaine d'emporter la sienne, nous avions toutes deux emmené celle de Dolores... qui vient nous rejoindre la nuit suivante pour retrouver ses bagages, enfin rassurée !

Avec Xavier et Mont, c'est plus facile,ils parlent et comprennent bien le français. Ils ont déserté la dernière matinée de groupe (visite commentée d'Anduze) pour venir voir ma maison et mon jardin. Sont repartis avec deux paniers, (dont un rempli de fraises !), Xavier me glissant à l'oreille « Si tu veux passer des vacances à la Costa Brava, tu peux venir chez nous, c'est tout près ! ». Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde !!!

N'est-ce pas Hélène ?

Le travail m'amenant sur Alès, j'avais préparé ma liste d'achats nécessaires. Cette fois, flanant entre un dépot-vente et son voisin soldeur, je me suis offert un extra ; fauteuil oscillant et lapinou en fibres de corne. Les deux me ravissent entre confort etdouceur.

Fauteuil oscillant m'enveloppe de haut en bas en me proposant enfin une position adéquate pour sieste ou lecture. Lapinou me rappelle  "Dominique", mon ours de jute avec deux boutons sur les yeux, tantôt mâle,tantôt femelle, selon mon gré du jour (la libertéde l'enfance !).

Cadeaux !

L'est pas croquant ? !!! 

Pour ma fête des mères, j'ai reçu ceci :

D'abord, j'ai pensé « Mais c'est pour une petite-fille ! ».

Et puis, je l'ai essayé et j'ai vu que cette petite-fille là souriait à la dame qui lui faisait face. Mon fils avait vu juste en imaginant ce présent, fabriqué par sa gentille compagne.

Le tout « réalisé avec amour »

Comme ce grand coeur que je leur ai remis pour les dragées du mariage...

Made by love !

Il pleut.

Et, bien que la température se soit rafraichie au point que je réamorce la chaudière, je me régale ! Enfin, un sursaut de bien-être dans cette promesse de léthargie subie qui s'annonçait encore bien trop tôt cette année. Je bois chaque goutelette en la priant de durer, encore un peu s'il vous plaît,le ciel...

Certes, mon atelier portes-ouvertes autour de la Fontaine de St Hilaire semble légèrement compromis cette après-midi... Mais ressentir à nouveau l'envie de se mouvoir (et non de s'allonger sous un ventilateur) vaut bien quelque sacrifice. On pourra toujours transformer nos tapettes en éventails, si besoin est, question de programme...

...j'attendais ça ! Trouvé enfin à Nîmes après une prospection alésienne récidiviste et infructueuse, l'appareil me lorgnait tout le temps que je mis à faire devenir sales les sols qui lui reviendraient. Et que de patience m'a t-il fallue ! Pour repousser à demain l'enlèvement de poussières et tâches s'amoncelant à terre...

Dix jours et voilà !  Ce matin,grand jeu : je lave sans me baisser, sans forcer sur les mains.  Mercisupertousuit !

Au départ 

les trois gestes clés

le pied bas l'escalier