Les différents coins de ma nouvelle chambre...

Depuis plusieurs semaines, les vêtements d’été relégués dans cartons et valises, je redécouvre les pantalons censés me protéger un tant soit mieux du froid qui arrive.

ET LA, interdite et horrifiée, je dois affronter une triste réalité. Au départ, le pantalon, fourbe et insidieux, se prête à mes ajustements les plus fous, allant même parfois jusqu’ à m’entourer étroitement la taille. Dès lors, pourquoi me méfierais-je ? Les quelques kilos supplémentaires - repris sans aucun effort en quinze jours dans ma grande sollicitude à l’égard d’un partenaire allergique aux ceintures et liens de toute sorte -  devraient logiquement m’attirer ses faveurs… QUE NENNI ! Rêvant d’une liberté totalement illusoire, ce dernier s’empresse de suivre le cours descendant de la Bourse et de mes vieilles chaussettes pour dégringoler lamentablement jusqu’à dénuder effrontemment le bas de mon dos, comme si sa courbe - certes affriolante - ne demandait qu’à s’offrir aux intempéries diurnes…
Encore aujourd’hui, pendant que je chouchoutais dans l’ombre hivernale framboisiers et dalhias, la nuque au niveau du sol, un monstrueux courant d’air froid m’obligeait à tirer sur le bas d’un haut décidément lâche tandis que j’abreuvais d’injures les fabricants de «prêt à porter», complètement à côté de ma morphologie pourtant typiquement féminine. C'EN EST ASSEZ !
Je pousse un cri pour  :
que les pantalons pudiquement dénommés «taille basse» en aient vraiment une,
que les autres prétentieux – dénommés «taille haute» et tutti quanti soient désormais capables de tenir en place sur un fessier qui réclame simplement le droit d’exister, même dépourvu du rebondi « Barbie »,
qu’enfin les « haut » (sweet et co), censés nous réchauffer les reins cessent de se barrer vers les aisselles…
Et je ne permettrai à personne de me dire que « je suis mal foutue » !!!

Salut les aminches !
J’chui en plein dans la peinture sans salopette, mais heureusement que de l’acrylique ; ça s’rattrape mieux ! Je vous réserve la beauté finale pour la conclusion de l’aventure, c’est  dire «aujourd’hui peut-être… ou après-demain… » . Le plus dur à décider, c’est le moment de commencer. Après, il faut me retenir pour que je m’arrête !!!
Là, j’occille entre la préparation de la foire de fin novembre (une grande et belle où plein de monde se presse) et mon besoin de me sentir chez moi.
Pour l’heure, c’est la peinture qui sent…
Et je regarde mon résultat avec un effarement béat.  YOUPI !!!
Je ne vous livre rien encore ; l’œil a besoin de se préparer….quand l’esprit surgit !

Pour compense, un rêve sur l'eau :

 

 

Dans les dernières découvertes musicales, j'aime bien celle-ci.

 

Et puis, aussi... lui :

 

Le pourpre de ma chambre...   

 

Hier à 9H, reprise du cours à Lasalle. Je retrouve avec grand plaisir Corinne, Jacqueline, Mireille, Fernande et Anne-Lise, fidèles ferventes de notre rendez-vous pour continuer l’œuvre en cours (un plateau  à rebords). Les couleurs vont bon train et je sens que ces mélanges possibles leur tiennent à cœur autant que mes explications à construire solide et harmonieux. Corinne, hélas, nous quittera plus tôt pour aller travailler…
Mais le temps passe très vite et nous voilà déjà au bout de la matinée. Repli collectif et solidaire de tous mes ustensiles à charger dans la voiture pour d’autres horizons… avant d’aller rendre une nouvelle visite à Christine, munie des seules mais combien essentielles victuailles trouvées sur le chemin : le pain et le vin !

L’après-midi est bien avancée lorsque je repars avec un autre challenge annoncé : séance piscine demain à 13H30. C’est quand même plus sympa à deux ! Je passerai outre mon déni des eaux chlorées pour le plaisir d’une sortie sport et copine !

Et ce matin, tôt levée, je reprends la mise en couleur des boiseries de la chambre après grattage et ponçage…  Le mastic des fenêtres ne tient plus guère et ça, je DETESTE le faire !!! Mais voilà ; où je sollicite un de mes anges gardiens (déjà très présents), où je me le farcis moi-même (beurk !) en y laissant la moitié du sillicone et une partie de ma bonne humeur !!! On peut pas être douée pour tout, non ????.......
Serait-ce un effet secondaire de mes récentes décisions tous azimuts ; arrêter la cigarette et les anti-dépresseurs… entre autres et en même temps bien sur !!!! Je me sens d’un jour à l’autre capable d’une énergie terrassante ou ratatinée à mourir (fait peur dans tous les cas !). Bref, vous le savez maintenant, sous des dehors faussement placides, le feu couve… et les humeurs dénivellent !
Tiens ; Gérard a fini par nous la tester notre petite terre… il était temps car je me maintenais vivante à grand peine sur la chaise de l’après-midi ; Louis, notre viticulteur bio, s’est esclaffé largement en me voyant empêtrée pour m’excuser de ma somnolence incontrôlable, en nous racontant qu’au Japon, sa fille avait vu un responsable commercial s’endormir au cours du repas qu’ils partageaient pour affaires… et se réveiller très naturellement ensuite puisque là-bas c’est un usage très courant de récupérer ainsi sa fatigue !!!
Une raison de plus pour moi de voir ce pays et ses habitants !!!

Enfin, quoi, ma terre ??? !!!!!!

Lorsque Gérard y eut versé ses petits seaux d’acide, elle n’a même pas bullé. Ni calcaire, ni argile ! Juste du sable et de la roche en décomposition, style jeune granit - that means : poor  and acid  ground. Si ça pousse, c'est uniquement dû à mon magnétisme personnel. Sinon, c'est 50 euros au minimum... pour en savoir plus (analyse Gérard).  Faute de mieux, j’ai déclaré illico que j’allais « pleurer dans un coin » devant les sourire goguenards de mes collègues pas forcément mieux lotis d'ailleurs.

Donc, chère Françoise, merci pour ta proposition d’échange de terre… Et si jamais tu vois une carrière de « marne » (mi argile, mi calcaire), penses à me faire signe et j’arrive avec la remorque !!!