Ma nouvelle maison m’accapare beaucoup en présence et en esprit surtout. Hier, le premier bureau de l’association toute neuve des «jardins familiaux de Lasalle » a vu le jour. Comme nous n’étions que 7 au conseil d’admnistration, j’ai accepté de présenter ma candidature, mais seulement comme « vice-présidente », ayant déjà donné dans les autres rôles… Nous sommes donc quatre chargés d’élaborer les statuts qui nous donneront l’air officiel nécessaire. Au-delà, j’imagine la rédaction d’un journal des jardins, ce dont je m’occuperais volontiers… Au cours de cette dernière réunion, une paysagiste mandatée par la municipalité nous a soumis un premier plan de notre joli pré ; une trentaine de rectangles séparées par des haies de petits fruits rouges et de part et d’autre d’une allée suffisamment large pour faire passer tracteur et remorque, un espace collectifcompost-purins, un abri pour l’outillage commun et les casiers individuels, un emplacement pour quelques voitures, une aire de repas sous les arbres et au bord du ruisseau qui longe le pré… tout à côté d’un carré d’aromates (y’aura qu’à se baisser !). Il faudra aussi prévoir un lieu pour chassis, serre éventuelle, jardin d’enfants…. Le verger est en point d’interrogation, le bail n’étant signé que pour 6 ans….

En attendant, de visualiser sur papier couleur, notre futur paradis vert m’a fait chaud au cœur en me confirmant dans le désir de participer à la construction en cours.

J’ai fini la soirée chez Christine entre blanquette de Limoux et épaule d’agneau bio cuit à point, huuummm !

Le matin même, j’avais commencé à repeindre la cuisine ; je l'ai continuée aujourd’hui, mais peu satisfaite de mon assortiment, pense la reprendre avant de vous la montrer.... Patience !

Déjà contrariée par le droit (en cours de vérification) que ma mamé de voisine de gauche s’accorde à traverser mon jardin pour sortir de chez elle, je termine cette journée en petite mine et avec l'envie de me recroqueviller dans un des pulls mohair de Françoise. J'aurais dû attendre d'en avoir parlé au propriétaire avant d'agir (car manifestement, elle m'a menti). Maintenant que je me suis fendue d’un paquets de chocolats avec un petit mot d’excuse pour pacifier nos récents échauffements à ce sujet - ce dont elle m’a remercié gentiment de sa fenêtre (le bruit de la rivière couvrant nos voix, j’ai compris l’essentiel) - comment la dissuader d'en rajouter ???

Savon noir, passage clouté,  parcours d'obstacles ??? Bon, à force d'en sourire, je trouverais bien une solution pour amadouer Taty Danielle 2 !