Départ du parking de la poste, ce matin à 8H45 précises. Mon réveil a sonné à 7H30, mais je me suis rendormie... Pas assez pour être en retard, trop longtemps pour éviter une précipitation certaine, en particulier au moment du choix des vêtements. Finalement je sors en gris -  pantalon et veste - assorti aux chaussures. Mes "fidèles" sont huilées puisque préparées depuis un mois pour la rando raquettes annulée.

Heidi m'embarque dans sa Fiat avec Nicole et Rémi et en route pour Tourgueille, d'où partira le chemin.

Dénivelé de 580 m en suivant une piste forestière, laquelle m'ennuierait profondément si j'y promenais seule, mais dont le confort se prête plutôt bien à la conversation cheminante et parallèle. La jonction avec la route à 20 minutes du but me paraît donc aisée jusqu'au passage venteux et glacé qui nous assaille sur le dernier kilomètre. Enfin, la vue des premiers bâtiments nous promettant chaleur et réconfort arrive à point nommé !!!

"Là, tout n'est qu'ordre et douceur, luxe, calme et volupté..."

Petit apéro autour du feu contre lequel j'ai collé mon dos avide avant le passage à table pour un repas cuisiné par Joël et servi par Julie, un jeune couple aussi accueillant que talentueux dans cette prestation : soupe de légumes, escalope de veau à la crème d'oignons accompagné de haricots verts et de riz le tout tendre à souhait avant de conclure par un crumble à la pomme fondant comme le sourire de notre hôtesse. Les assiettes sont "léchées" et les plats vidés, ce qui facilitera la vaisselle !

Mais il faut repartir... secouer nos corps réchauffés pour braver à nouveau froid et neige sous un ciel d'où le soleil trop timide a déjà disparu. Une autre piste nous attend où l'on plante les talons en écoutant crisser nos pas sur le tapis blanc solidement installé. De quoi se faire une jolie descente en luge !!!

Peu d'arrêts pour éviter de se refroidir ; on file sans se presser mais sans s'attarder sur les arbres encore nus comme seul décor,  une fois dépassés les derniers horizons sur l'Espinasse, la draille de Margueride, le Fageas et plus loin les sommets lozériens.

Ici, un petit barrage à l'eau claire, si claire qu'on ne s'y trempe pas...

Un autre chantier démarre sur la tête de Renée ; entre ma cuisine et mon salon, les métiers du bâtiment se côtoient avec leurs différents outils...

Dehors :

Oulala, c'est la crise sur mon blog ; 2 visites aujourd'hui !!!

De quoi j'me plains ? C'est déjà mieux que rien, non ? !!!

en ce moment, je peinturlure à gogo ; à peine le temps de m'essuyer les mains que je reprends la perçeuse, le mètre ou la scie  sauteuse pour toujours plus habiller mes murs et subtiliser l'espace à ranger.

Hier, quand même, petite visite au jardin à peine dégelé ; le soleil est à côté du feu... et de l'actinidia (tiens, il faudrait bien le rabattre celui-là !), du poirier  et du noisietier qui encombrent mon parcours vers la "cave" (qui n'est en fait qu'une pièce sans porte entre d'épaisse pierres de taille). Donc, en avant les cisailles, sécateur et scie... pour leur refaire une beauté (un peu d'air !) en limitant mes accrocs tête basse à chacun de mes passages... 

 Euh... oui, c'est bien un kiwi... avant mon intervention !

Le temps passe vite comme toujours dehors et en pleine nature ! J'ai ramassé quelques beaux rejets de noisetier pour tester leur souplesse vannière. Avant de partir, j'emporte quelques violettes pour ma salade de roquette (semée en octobre sous la serre !!!)...

Un petit coucou à l'abricotier (mon Dieu qu'il est joli depuis qu'il a été taillé, fumé et chouchouté par nos soins (Jean-Mi, Christian et moi) !!!. Dire qu'il est désormais mis en vente avec son terrain ; j'espère au moins goûter ses fruits avant qu'il ne m'échappe !!!

Ce soir, après une longue journée d'"esprit blanc" dans le nez et sur la peau (j'en ai les mains qui pèlent !!!), j'ai été gâtée par ma voisine entre un verre de vin et une tarte à sa façon aux poireaux du jardin. Merci Henny ; je me néglige un peu en ce moment et ça me rappelle qu'il est bien bon de s'occuper de soi en prenant soin de ses gourmandises !