posté le 16-10-2011 à 20:28:01

Exotisme

Celui de passer en un peu plus de 4 heures (compte-tenu du trajet de mon village à la gare, soit une bonne heure) d’un oasis rural et moutonnier du désert vert quotidien à l’effervescence féroce d’une capitale immense aux croisements bigarrés.

Paris Lyon - "Le train bleu"

Me voici à Paris et déjà entraînée à cet étourdissement ; ce matin du Trocadéro au quai Branly (pour voir les photos en plein air de Photoquai dont j’ai seulement retenu un artiste russe à l’humour aussi évident que le talent, la plupart de ses voisins me glaçant d'un esthétique cynisme ). Nous déjeunerons en terrasse, emmitouflés par l’ardeur des rayons qui bordent les grandes vitres du restaurant des « ombres », dans le parc du Musée tout proche.

Puis je me dirige ver le métro pour un long voyage qui me mènera au Domaine de Courson. Sur ma route, quelques images…

 

 

 

 

 

Au domaine de Courson

 

 
 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 17-10-2011 à 15:44:18  (site)

J'aime bien prendre un café dans ce resto de la gare de Lyon! Quel décor!
Par contre à mon grand regret jamais pu aller au domaine de Courson!

2. Philémon  le 05-11-2011 à 14:56:36  (site)

Je ne dirai pas que le Train Bleu est ma cantine, mais c'est toujours pratique pour un RV professionnel, quand on passe son temps à se promener en France.
Quand à Courson, c'est également un de mes rêves, quoique j'aie peur que ça devienne un peu la foire à tout où il faut être. The place to be, comme disent certains Rire

3. lataraillettealn  le 06-11-2011 à 00:14:16  (site)

D'après ce que j'ai vu du Train Bleu, il peut aussi tout à fait passer pour un endroit où il faut être... A Courson, j'ai surtout croisé de nombreux jardiniers... même du dimanche !

 
 
 
posté le 11-10-2011 à 20:34:22

Une visite imprévue

Après ma matinée vannière suivie d’une lecture-sieste, les orteils caressés par le soleil, je retourne au jardin pour vider mon coffre à outils à la recherche du cadenas qui m’a échappée hier soir.  J’en profite pour nettoyer celui-ci des nids d’araignée et autres insectes qui y ont trouvé refuge depuis l’été et finis par découvrir l’objet dans une de mes bottes. Un rangement s’impose. Tandis que je m’y affaire conscienscieusement, j’entends un battement d’ailes à proximité. Une poule faisanne de belle taille se tient à quelques pas, me dévisageant avec arrogance. Je l’ai déjà aperçue à plusieurs reprises picorant ça et là et récemment observée dans un autre jardin. Après une dizaine de minutes, elle s’était avancée dans ma direction et m’avait ensuite fixée en gonflant tout son corps pour tenter de m’intimider. Un animal peu craintif car habitué à visiter son garde-manger en toute tranquilité. Cette fois pourtant, je m’interroge.  Après ce face à face, elle grapille trois framboises à terre puis se dirige vers mon tunnel à salades… Il y a de la provocation dans l’air et, si je ne lui veux pas de mal (sauf à l’idée d’un bon roti sauvage !), je stopperai madame Sans-Gêne avant qu’elle ne s’approprie mon bien (d’autant plus que je chouchoute particulièrement celui-ci). Un peu outrée, elle s’écarte un peu puis rejoint d’un vol lourd le bois avoisinant.

Et comme j’ai retrouvé un peu de plastique en rangeant, j’en remets une longueur sur mes protégées. Na ! Je veux les manger moi, mes salades !!!

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. ODILONE  le 12-10-2011 à 17:48:14  (site)

super ton article j'aime beaucoup comme tu écris çà fait un moment que je te lis en silence mais là je me dévoile. C'est beau une faisane et encore mieux un faisan les couleurs sont plus belles mais tes salades faut les protéger sinon la gourmande va pas te laisser les déguster. Bonne soirée et à bientot

2. luside  le 17-10-2011 à 21:16:00

Eh bien, je crois qu'elle me demande de l'apprivoiser ! Elle est revenue ces deux derniers jours, se risquant à venir picorer entre mes bottes ! Dès qu'elle s'approche de mes salades, elle entend ma voix rebelle et change désormais de direction... Clin doeil1

 
 
 
posté le 10-10-2011 à 22:50:28

Sur l’écran

 

Un cœur de dalhia majestueusement d’or m’accueille sur l’ordinateur ; la beauté des fleurs… Je reviens d’une bonne après-midi au jardin à déplanter la haie des framboisiers improductifs (des boutures « données »  par un coquin qui me les avait promis succulentes tandis qu’émue je lui laissais celles de mes remontants …).  Ils seront remplacés par d’autres dont la claire douceur illumine mes papilles. Testés cette année, mes deux pieds de framboise jaune sont un succès que je souhaite multiplier.

J’arrache aussi le faux estragon dont j’attendais un parfum qui n’est jamais venu. Je  retourne et fouille la terre pour n’en laisser aucun, mais les racines sont plus longues que prévu, envahissant d’autres espaces. Le dos fâché, je me penche sur les fraises pour en continuer nettoyage est division des cœurs, et en arrive à la moitié des trois rangs de 8 mètres chacun. Les « Mara » sont  atteintes de la maladie des tâches communes (un petit œil blanc cerclé de brun) depuis le printemps. Plus sensibles que la ciflorette, qui m’a donné des fruits superbes et savoureux dès la mi-mai. La charlotte, dont j’apprécie moins le goût un peu sur, résiste pourtant mieux. Indécise sur qui je garde ou pas (sauf ma précoce préférée !),  je me laisse le temps de les soigner toutes en attendant. Au programme : taille d’automne, division, compost et jus de prêle pour passer l’hiver.

J’ai aussi taillé les cassis dont je ne raffole guère, donné des boutures à Henny, puis Geneviève ce matin. En échange groseilliers rouges et fraises des 4 saisons me seront réservée. J’aimerais me débarrasser d’au moins deux pieds indécrottables. J’attendrai Christian pour ce faire, pour son nouveau jardin à Bagard.

Et puis, les dernières tomates cueillies, j’ai ôté un des pieds tout rabougri ; me restent désormais une aubergine en fleur, une tomate cerise et même un poivron !

Installé un petit tunnel trop court pour mes plants de salade et de mâche (quelle aubaine que ce climatologue raté devenu producteur découvert récemment sur le marché !) et me voilà repartie avec mon bouquet de roses, dalhias, zinnias et cosmos réunis pour égayer ma vie.

Entretemps, j’ai fait connaissance de Pascale, propriétaire avec son mari de la petite maison que j’aperçois de ma parcelle et dont j’ai pu admirer la transformation depuis leur acquisition. Pascale, ancienne parisienne désormais à la retraite et déjà investie dans la vie locale, souhaite faire un article avec photos sur les jardins. Je l’écoute parler de son premier jardin (cette année), étonnée de trouver dans ses propos une perspicacité avisée, plutôt rare chez les débutants.

J’ai l’impression que nous sommes sur la même longueur d’onde. Elle me dit aussi pratiquer la couture et le décor de boîtes avec des serviettes, être heureuse des projets qui la portent avec la  maison et ses dépendances. Je lui donne une marcotte de tanaisie pour compléter sa collection de plantes médicinales. J’aime le jardin qui est si facile à partager ; un petit bout de moi chez toi, un petit bout de toi chez moi ! Et tout le soin que nous y apportons fait grandir chacun…

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 11-10-2011 à 00:22:49  (site)

j'ai aggrandi tes photos pour mieux m'en régaler , intriguée, aussi , par la touffe de fleurs blanche au fond à droite ...Quel beau jardin tu as ! toujours ! Et l'anémone , vue de dos ... Quand à la fleur de zinnia , impossible de ne pas tomber en extase ...une de mes couleurs préférées !

2. luside  le 11-10-2011 à 12:59:31

Ce sont des asters bleus que tu vois blancs sous la lumière saturée de mon appareil photo. C'est vrai que pouvoir à nouveau partager mes photos (le bug est réparé) me redonne envie d'écrire ! A bientôt Françoise...

 
 
 
posté le 09-10-2011 à 20:42:27

Youpi !

Le chargeur de photos est réparé sur vefblog, mon fils  a eu 24 ans hier et nous a invité pour l'occasion dans un trés bon restaurant (menu-surprise !), je suis allée revoir la mer avec Henny (mais cette fois en pull et chaussettes...) en allant chercher mon futur plan de travail culinaire sur Montpellier (ben oui, chez nous on fait ses courses LOIN !), et ce soir je regarde MURDOCH en rêvant que j'ai trente ans de moins et que je passe ma vie à ouvrir des cadavres pour voir ce qu'ils ont à l'intérieur...

Et puis, ben oui, je n'ai pas voté ces primaires. Parce que je ne voulais pas "payer" pour cela en espèces et en nature (signer la reconnaissance de soutien aux valeurs de la gauche).

En espèces, parce que je trouve cette démarche anti démocratique (s'il faut payer pour voter maintenant !) ;  en nature, parce que si je me reconnais dans CERTAINES valeurs de la gauche, je ne les approuve pas toutes, compte-tenu du fait que ma participation à cette sélection relèverait plutôt d'un évitement du pire (le gouvernement actuel) que d'un soutien sans faille au parti socialiste. Et comme de toutes façons, comme depuis toujours je voterai "vert" ou "blanc", à quoi bon ?...

Dans ma tête se fredonne doucement un air moustakien :

 "le soleil s'est posé là-haut, léger comme un matin de Pâques... Moi je suis couchée sur le dos, dans mon hamac !"

 

 

 


 
 
posté le 30-09-2011 à 18:51:17

Dire

Que par exemple en éteignant ma radio-route ce soir, j’ai encore pensé « Il y en a qui, s’ils s’écoutaient parler, ne diraient plus rien… ». Que  j’ai  revu Bonperrier, pas plus tard que dimanche dernier ; une ballade totalement décidée la veille tandis qu’éblouie par les lectures musicales de Catherine  (http://www.leboutdelalangue.com) et portée par la joyeuse convivialité du petit groupe  qui  s’ensuivit pour partager la table  du dehors sous la pergola, j’exultais de délier enfin toute une journée de solitude.

Me voici donc rendue au bonheur de l’aube,  levée avant le jour… à la rencontre d’autres éveillés pour un spectacle de choix présent  dans chaque pas. J’y retrouve Hélène et Renée, Patrick et Claudine,  au milieu d’autres visages nouveaux ou connus. Un bon équilibre d’entre les gens pour cette première sortie d’automne. Et si parfois je me perds dans mon rythme,  l’échange conversé ici ne me fait pas défaut.

I

Entre deux jours de travail,  et quelques moments glanés au jardin encore très fleuri, je m’offre une nouvelle escapade maritime, cette fois avec Hélène. Bonheur de nager loin et bleu sous le ciel lumineux…

 

 

 

 


 
 
 

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