posté le 30-05-2014 à 21:07:48

Du Mercou à Perjurade

Yves, Monique, Gérard et moi nous sommes retrouvés à 8H30 comme prévu pour le départ. La journée démarrait venteuse et ensoleillée, contrairement au ciel voilé annoncé par la météo. Après avoir posé une voiture près de la Maison Forestière, nous remontions au Mercou pour emprunter le GR menant au col du Bedos, puis à la Mortière.

De prime abord, je n’avais guère confiance en mes capacités marcheuses, déconnectée depuis l’automne de cette activité. Pourtant, je me retrouvais sans effort en tête de notre petit groupe en coupant la pente par lacets successifs ; un avantage pour m’arrêter sur quelques belles images…

 

 

 

 

 

Je n’étais pas revenue ici depuis…30 ans ; ce temps où, parvenue à St Jean, j’y décidais de poursuivre ma route avec mes 2 acolytes rencontrés à l’Auberge. Un moment de bonheur partagé dont je n’ai pu garder qu’un souvenir mental, après le vol du sac à dos contenant aussi mes pellicules photo, en gare de Perpignan, une fois notre périple achevé. Là, l’envie m’a traversé de prendre des nouvelles de l’un et de l’autre, le breton autant que le suisse, du petit brun sans doute un peu plus…

 

Le paysage est toujours aussi merveilleux, l’ambiance au sourire et à la moquerie, le plaisir renouvelé.

 Sous les châtaigniers menant au rocher du bonhomme

 

 

 

 Puis la descente sur la piste menant à Perjurade

 

 

 

 Un endroit où l'on se poserait volontiers... 

 

 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 31-05-2014 à 04:08:11  (site)

bravo pour la photo du jour un endroit bien sympa
si j'ai bien compris entre les 2 ton coeur balance??bon wk

2. jakin  le 31-05-2014 à 06:13:46  (site)

Compliments pour la photo du jour et bonne balade.....smiley_id210602

3. pouty88  le 31-05-2014 à 13:20:00  (site)

bonjour
oh que de magnifique photo
bravo pour la photo du jour
bonne journee
pouty

4. lescouleurstendances  le 31-05-2014 à 15:10:23  (site)

Jolie photos ! La nature est bien agréable a si balader et a regarder ... Bravo ! Pour la photo du jour !!! Bon Week end

 
 
 
posté le 19-05-2014 à 23:11:09

Paris-Cévennes

Un petit tour à la capitale où le soir de mon arrivée m’offre un petit vent de panique devant une porte obstinément fermée et un répondeur sans issue. J’ai la chance de rentrer au moins dans la cage d’escalier velours derrière une valise à roulettes m’ayant dépassée. De là, que faire ? Robert  m’indique une AJ à joindre au canal St Martin, mais il est tard et je n’ai pas envie de repartir. La journée fut longue entre mon départ pour Nîmes et mon billet ouigo, l’attente au guichet à Marne la Vallée puis le restant du trajet jusqu’à la porte de St Ouen. A force d’errer d’une porte à l’autre, j’apitoie la voisine du dessous qui m’ouvre la sienne. Pas en grand, mais quand même ; assez vite, je me vois nantie d’un super sandwich procciuto-fromage que j’avale avec ardeur. Ensuite, je sens bien que cette femme charmante voudrait bien se coucher sans moi. Mais je m’incruste en me faisant minuscule, campée sur un divan droit, un livre dans les mains.  Il est 22h passé et ça bouge au-dessus de sa chambre. Je rappelle les intéressés censés m’attendre depuis 2h30 et …miracle, on me répond !

Malentendu : une fois affalée sur un bon matelas, j’oublierai mon désarroi. Les deux jours suivants, entre Marmottan et Grand Palais, nos pas nous mèneront aussi pour moi devant Martin Parr, pour elle devant Luciano Castelli, à la Maison Européenne de la photographie. Court séjour entre mère et fille qui se lèvent plus tôt pour m’accompagner.

 

 

 

  

Sur le retour, message de Hennie qui m’invite à la rejoindre sur la propriété où elle fait office de gardienne provisoire. Après m’être rassurée sur l’humeur et la taille des fauves canins, je m’enquiers de l’endroit. Entretemps, passage réparateur chez Robert qui se trouve à mi-route.

Le lendemain, la journée s’annonce radieuse : reposée, je file vers mon week-end piscine-vacances. Le chemin que j’emprunte m’est connu. J’y ai posé mes pas pour la première fois, il y a 35 ans, pour atteindre l’Auberge de Jeunesse, dite aussi "Lou Passagrié" ; un lieu magique, perché sur un replat entre pins et châtaigniers. Ma découverte des Cévennes, d’où je repartirai en trio (moi, un grand blond et un petit brun) pour suivre le GR jusqu’à Barre.

Les souvenirs m'assaillent en retrouvant la vieille maison ; même entièrement rénové et agrandi, le bâtiment a gardé sa place et son caractère, avec les marques d'une construction débutée en 1844.

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 20-05-2014 à 17:25:39

C'est très joli en tout cas cette terrasse ! je ne connais pas cet endroit , c'est à Lassalle ?

2. anaflore  le 31-05-2014 à 04:10:29  (site)

quelle aventure!!!

 
 
 
posté le 11-05-2014 à 22:03:45

Derrière chez moi

 

Lilas des indes, vigne, seringuat, iris...

 

u

Tout ce qui ne se voit qu'à pied

 

 

Le long de la petite route qui monte... 

  Et au jardin où désormais dorment mes plants (tomates, courges, fleurs, aromates...) :

 

  rosa ruguosa, iris, ail décoratif :

 

  La beauté est insatiable... 

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 11-05-2014 à 23:12:18  (site)

l'iris presque blanc et presque noir , j'ai le même ! une splendeur ..

 
 
 
posté le 09-05-2014 à 05:11:44

Le 6ème jour

Le vent s’est remis à souffler après presque une semaine de répit. J’ai brûlé mon dernier tas cette après-midi. Il restait quelques branchages au-dessus des cendres ; pas de quoi faire un brasier, mais… j’ai jeté un œil vers là-haut dans la nuit noire, par inquiétude. Aucune lueur suspecte en vue.

 

Avant de partir travailler, je suis passée chez Joëlle, absente depuis décembre et dont je suis sans nouvelles depuis 4 mois. D’après le courrier et le courant, elle doit être en vie. En aérant les pièces obscures, j’ai découvert un magasin : des douzaines de robes, pulls, manteaux, chemises, pantalons et accessoires divers de la fripe féminine. Tout un monde vestimentaire à sa taille, occupant une pièce complète, entre portants et tiroirs, ajoutés au contenu de sa chambre, soigneusement rangé au fond des armoires. Un paradoxe flagrant entre l’apparence donnée et la névrose cachée ; mon écharpe n’y était pas, emportée malgré moi avec l’infidèle ; une façon de me posséder ?

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 07-05-2014 à 00:12:13

Ivresse

Depuis samedi je « bosse ». A m’en faire mal au dos, mais sans relâche. Contente ; du travail et du prix que l’on me paye pour le faire. Je suis dans un jardin, immense : talus et terrasses. Enherbées depuis décembre ; des tailles de bois dans un coin, des plants à retrouver, du bazard perdu entre les pierres, le lierre qui envahit les murs, les repousses d’érables ou d’acacia au milieu des iris, un pente à me faire jeter en arrière… mais j’y vais.

Une maison dans les arbres et 2000 m2 de terrain, à 8 minutes à pied de chez moi : les voisins de Pierre. Un couple sexagénaire actif et parisien. Des liens de famille à la terre, pour elle, ma principale interlocutrice. Nous nous comprenons d’autant plus que mon origine citadine a connu les mêmes égarements quand le jardin m’a pris. Mais j’ai une longueur d’avance et je le sais. Elle s’en aperçoit aussi. J’ai commencé par débroussailler ; 2 jours durant la machine a tourné pour redonner l’allure à l’apparence cachée. Puis l’herbe à rassembler, ramasser et brûler sans brouette ni accès sur des longueurs interminables. Le laurier sauce s’embrasant par essence, à conduire et surveiller sous les frondaisons. Dégager et voir alors d’autres travaux à faire.

Je ne m’en lasse pas vraiment ; j’aimerais que ça dure !

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 11-05-2014 à 23:11:30  (site)

Waouh ! Quelle activité enthousiasmante .. ( surtout quand ça n'est pas chez soi , à mon avis ) tu as pris des photos avant-après ?

2. lataraillettealn  le 12-05-2014 à 10:09:35  (site)

Non, pas pris de photos, mais la différence s'est vue et ...se voit encore pour le moment !

 
 
 
 

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