posté le 16-12-2012 à 18:37:20

Triste ?

Non, pas aujourd’hui, pas là entre mon fils, ma belle-fille et mon adorable petit chou, venus de loin pour fêter mon anniversaire autour d’un bon repas (les pieds sous la table) puis le long d’un sentier  forestier. Là, j’ai pris la poussette en main tandis que les parents s’éloignaient en amoureux.

Et j'ai ri devant Sébastien écarquillant  les yeux sous le défilé d’arbres nus et bleus. Je lui ai expliqué que c’était normal en hiver et que bientôt, au printemps, ces branches s’habilleraient de petites feuilles vertes et fragiles que l’été fortifierait. Il me regardait parler en me souriant, faisant fondre mon cœur devant tant d’innocence et de confiance. Mon Dieu que c’est beau, la vie !

 

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 22-12-2012 à 20:46:50  (site)

Qu'il est beau ce Sébastien !

2. lataraillettealn  le 23-12-2012 à 01:24:17  (site)

Ravie de te voir rejoindre son fan club !

 
 
 
posté le 15-12-2012 à 23:09:54

Le meilleur ami de l'homme

Cellulose bienveillante et secourable, compagnon discret et fidèle sur qui l’on peut toujours compter, le mouchoir présente de nombreuses qualités : sec (et ce n’est pas la moindre !), il offre au mouché une douceur inédite et confortable capable d’absorber ses débordements. Un mouchoir est sans histoires ; définitivement serviable et jamais embarrassant, il se jette sans regrets.

S’il manque, le mouché est amené à développer son imagination par un habile système de relais à la fois distrayant et créatif (draps, chaussettes, torchon (propre !), nappe, rideau que l’on préfèrera aux fallacieuses serviettes amidonnées). L’absence du mouchoir n’est donc pas cruellement ressentie. Dans le cas d’un dénuement extrême, un grand verre d’eau glacée lançée sur le visage stoppera net les hurlements du mouché que les voisins rechignent à entendre ou ponctuent au mieux d’un distrait «Tiens, le chien de la voisine est encore malade» (Apparté « J’ignorais qu’elle en avait un ! »).

Le mouchoir n’est pas machiste ; il réunit l’humanité au cœur d’un même et souverain désespoir, en lui laissant le souvenir d’un confort salvateur, pouvant être renouvelé à volonté.

« Prendre un mouchoir par la main » ou plus prosaïquement « Se faire un mouchoir» est à la portée de chaque nez qui cherche une solution. C’est un début non ?

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 22-12-2012 à 20:47:42  (site)

Et encore , tu n'as pas connu les mouchoirs indiens ... un souffle un peu énergique ou un éternuement , et on passe à travers ...

2. lataraillettealn  le 23-12-2012 à 01:27:01  (site)

Rien à envier aux "Bien Vu" (tout le monde ne peut pas s'offrir du "Lotus" !) dans le fond du désarroi !!!

 
 
 
posté le 13-12-2012 à 20:59:47

Eh bien valsons maintenant !

Si je m’en réfère à ma conversation de ce midi avec l’élu de mon cœur, je crois bien que je ne suis sure que d’une chose, c’est qu’il me fait tourner « chèvre » !

Il suffit que je fasse un pas avant, pour qu’il en fasse trois en arrière. Il faut dire que j’aime les pas de géant et que lui marche plus doucement…  au point de s’apparenter comme ces jours ci à un immobilisme foudroyant ! Voilà un homme qui prétend rechercher l’amour éternel  en  train de s’affirmer désormais comme un possible « sex friend », une expression qui m’arrive de plein fouet en remettant en cause tout ce qui pouvait alors m’attirer vers lui. Certes cet épanouissant aspect de notre relation a existé. Mais il était teinté de tout ce que nous avions mis en commun auparavant et d’une dimension d’espoir qui me semble ici rétrécir considérablement.

Sans doute espère t-il ainsi me maintenir à distance. Gagné !

Je m’interroge juste sur l’opportunité de me rallier à cette cause qui ne sert pas la mienne. Ne passer que des « bons moments » ensemble me semble aussi idiot que superficiel quand je recherche une relation vraie. Sans parler d’autres « joyeusetés » qu’il pourrait échanger avec des « partenaires » consentantes. Non, cela ne me convient pas et si je l’avais su plus tôt, je l’aurais évité.

Quand à s’avérer prêt à  « changer d’avis demain »,  je dois dire que, bien que déjà largement éprouvée dans ce domaine, je n’ai peut-être pas envie d’en rajouter. Sans m’imaginer que la connaissance de l’autre se fasse dans l’harmonie la plus totale (vraiment ?), une sécurité affective de base me semble de bon aloi pour faire prospérer celle-ci.

Et là, je la perds un peu de vue, pour rester sobre…

Il y a des jours où je regrette de ne pas avoir appris la boxe… parce que tiens il l'aurait pas volé celle là :

 

 

 


 
 
posté le 13-12-2012 à 00:31:03

12-12-12

Aujourd’hui, j’ai eu 55 ans. Bon. Voilà.

Mais il y a eu au moins 10 personnes qui m’ont témoigné leur affection et toute la chorale qui m’a chanté un sincère « Bon anniversaire » avant de recevoir mon baiser soufflé.

Sur le balcon, Joelle et moi avons refait le monde en nous prenant quelques fous rires  à l’imaginer bien plus fantaisiste qu’il n’est. Le soleil  y fut généreusement présent jusqu’à ce que le ciel lui en interdise l’accès en nous ramenant à l’ère polaire. 

Puis j’ai eu reçu le plus beau  cadeau du jour,  mon petit-fils Sébastien :

 

 

 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 13-12-2012 à 12:17:06  (site)

Bon anniversaire ! Une jeune "mamie" alors!

2. lataraillettealn  le 14-12-2012 à 02:29:50  (site)

Merci Pascal ! Au fait, tu en es où de tes projets de vacances (parce que j'en aurais besoin moi aussi... s'il reste une place !). Bonne nuit (oui je sais elle est déjà bien entamée, mais il y a des soirs comme ça où on ne dort que le matin !!!)

 
 
 
posté le 10-12-2012 à 22:20:13

"Bon anniversaire"

« Allo ? »

« Bonsoir F … »

« Philippe ? »

« … ??? Non, ce n’est pas Philippe »

« Alors qui ? »

« Quelqu’un d’autre ?... »

« (silence introspectif), désolée mais… je ne vois pas »

« … »

« Ca commence par quoi ? »

« Heu… « M » ? »

« « M » ? … Non vraiment... »

« « D » ? »

« Denis ? (je n’en connais aucun) »

« Non plus »

« D… ? »

Je n’ai pas reconnu sa voix, enfin… pas tout de suite. Plutôt un sentiment diffus que ça pouvait être la sienne. Comme c’est bizarre !  Et…

« Je voulais vous souhaiter un bon anniversaire ! »

« C’est très gentil, mais… rappelez moi dans 2 jours ! »

Et nous parlons… enfin ! Le rire, le sourire s’introduit, ponctuant cet échange impromptu où quelques vérités s’assènent et se déclarent par la magie d’un échange non différé.  Sa voix alors et tout ce que j’en ressens d’étranger me devient vite comme familière. Quel effet lui fait donc la mienne ?

Je note son oubli de détails qui m’importeraient si j’étais « amoureuse », sa facilité à me décevoir, son habileté à me tenir en haleine, ma vivacité à le faire « marroner », ma vigilance à plonger au cœur du sujet, à le décontenancer là où il aimerait peut-être être rassuré.

Sa voix, son ton… pourquoi me semblent-ils si étrangers ? Moi qui les reconnais habituellement sans hésitation. J’avais tout de suite été frappée par cette distance entre nous, lui déclarant sans ambages « Votre voix est plus vieille que vous ». Et puis, je me suis attachée à l’être, celui qu’il me donnait à voir et ressentir. Pourtant, la voix… ça m’interpelle ! Qui est-il vraiment derrière cette voix ? Cet homme là me rend dingue…

 

 


 
 
 

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