posté le 12-03-2015 à 20:27:32

La vigne pleure

Après la taille et le palissage du kiwaï délaissé depuis 3 ans, je me suis attaquée à la vigne surplombant en désordre le tas de bois appuyé contre le mur qui borde la route. Fort heureusement, de modeste hauteur, celui-ci m’a permis de tailler l’essentiel des rameaux inaccessibles côté bois. Ce n’est pas du bon raisin, mais de se tortiller sur lui-même sans aucun support ne le rendait pas meilleur.  Ce matin donc, grâce à une petite vidéo jardinière, je m’initiais à la théorie avant la mise en pratique de l’après-midi.  Au premier coup de sécateur, j’ai senti de l’eau sur ma main droite ; j’ai recommencé pour vérifier : la vigne pleurait. J’en étais toute remuée. Puis j’ai accepté ces larmes d’une douceur printanière toute neuve. Finalement, les immenses bras prolongeant l’unique pied, se sont trouvés considérablement aérés  et remis en forme par mon intervention dûment saluée par la femme de ménage oeuvrant  tout à côté, tout comme mon récent treillage kiwaiesque ; ce dont je ne suis pas peu fière, j’avoue, surtout pour une première fois.

En réalité, je me repère de mieux en mieux avec l’expérience ; du rosier grimpant à la liane, il n’y a qu’un pas et …un bourgeon en moins !

Ensuite, j’ai passé la brosse et le goupillon sur l’écorce pour en ôter les parasites (aperçu quelques fourmis sur le tronc du kiwai). Puis, j’ai mis la terre à nu, la débarrassant des feuilles infestées et gravats divers (suite au placement des pitons pour  le palissage) et je l’ai recouverte de 5 bons cm de lombricompost (comme il sent bon depuis que je l’ai assaini !). Enfin, j’ai terminé par une couche de feuilles mortes « nouvelle donne ».

Demain, je grillage les troncs pour les protéger des griffes du félin de la maison…

 

 

 


 
 
posté le 08-03-2015 à 22:51:53

Vallabrix

Une promenade de presque 20 kms, étonnée du sable blond et fin sous nos semelles crantées, entre chênes verts et garrigue, plaine, vignes et cerisiers. Les murs annoncent la couleur dès notre départ.

 

Le lieu attire potiers et céramistes, certains d’y trouver matière et inspiration. L’ambiance est comme le temps, joyeuse et conviviale. Jean-Pierre et Jean nous gâtent de bon vin au repas et les tournées de gourmandises se succèdent au café. Plaisir du paysage et des échanges  au gré du pas.  La journée s’offre douce et lumineuse …

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 09-03-2015 à 22:07:08  (site)

Super les photos ! je suis contente quand tu écris et publies !

2. lataraillettealn  le 12-03-2015 à 09:22:14  (site)

Merci pour tes encouragements. J'essaie de lutter contre une flegmatite aigüe à ce propos !

 
 
 
posté le 07-03-2015 à 21:41:34

Une bonne douche et…

Mais je n’ai pas encore essayé ; mercredi le plombier (un bel italien de 53 ans au sourire enjôleur), vendredi le maçon-carreleur (un beau portugais de 34 ans aux yeux de jais) et aujourd’hui les finitions et raccrochages avec Robert. Entretemps, un petit tour à Montpellier pour saisir une belle camelote de mitigeur, barre de douche et douchette assortie chez un particulier nanti et généreux (merci leboncoin). Puisque je m’en tire pour le tout à 50 € et sans le faire exprès.

 

Bon, c'est vrai ça penche un peu et c'est dommage ; le bel italien n'avait pas le compas dans l'oeil... (on ne peut pas tout avoir !) 

Pour l’habillage locatif, le rideau suffira ; au moins, il est en couleur, lui ! Reste le plafond : un challenge à gérer entre assurances, expertise et les potes qui bossent mieux que des pros mais sans la vitrine. Si j’y arrive, je veux du rose et du blanc. Comme les filles, voilà ; c’est tout !

 

Des lignes sobres et pures... ça jure avec la peinture !

D’ici là je regarde pour me faire un sol plus charmant que ces horribles petits carreaux jaunes et rouges dont les joints noirs prennent toute la place. Envie de beau, de plus en plus et malgré l’indigence. Pas du luxe, non, juste du beau, du raffiné, du vieux choisi plutôt que du neuf sans joie. De l’art en place d’ordinaire. Peut-être inspirée par mon prochain séjour parisien axé «arts décos » ? Va savoir…

 

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 09-03-2015 à 22:06:17  (site)


Voui , c'est superbe , quoique je m'extasierais plus volontiers sur les photos de tes splendides plombiers , carreleurs ...

 
 
 
posté le 19-02-2015 à 23:48:17

O cio da terra

"Cher Milton,

Je viens de réécouter « O cio da terra » et j’ai eu envie de t’écrire un message. Je te connais depuis longtemps. J’habitais Lille à l’époque, dans le Nord de la France. Une amie grecque m’a présenté des amis brésiliens qui étudiaient la médecine. C’est grâce à eux que j’ai découvert, il y a 35 ans, un disque intitulé "Minas Geraes". A son écoute, j’ai tout de suite eu envie de chanter avec cette voix qui exprimait tant d’émotions différentes : le cri « Menino », la joie « Circo Marimbondo », la poésie « A lua Girou », la mélancolie « Volver A los 17 », le doute « Promessas do Sol », pour ne citer qu’un échantillon de tout ce qui traverse nos humanités universelles.

J’ai adoré cette découverte et d’autres que j’ai faites dans le même temps : Maria Bethania, Chico Buarque, Joao Gilberto, Joao Bosco, Gilberto Gil… Comme j’avais envie de chanter tous ces morceaux j’ai commencé à apprendre le portugais. Assez pour chanter, un peu pour parler et entendre, trop peu pour écrire.

D’où cette lettre en français avec mes excuses.

Je veux te remercier d’exister et de partager tout ce que tu es dans ta musique.  Je remercie aussi Nathan, Gabriel, Mathilda et Maria, pour m’avoir donné envie de connaître la culture et la langue de leur pays si loin en distance et si proche dans mon cœur.

Merci à toi et tous ceux qui t’accompagnent pour ce beau voyage."

 

 https://www.youtube.com/watch?v=sB2uIJBzzsU

 

 


 
 
posté le 16-02-2015 à 00:29:22

Du côté de Goudargues

Le vent a soufflé fort ce jour là ; des raffales de 110 km/h s'enroulaient sur la plaine, nous jetant à l'abri précaire d'une forêt de chênes verts. Quand le soleil s'est tassé, vers le déjeuner, nous avons vite repris la route pour ne pas geler. La douche chaude du retour et son baume sur la peau raidie fut un merveilleux moment... comme toutes ces images devenues souvenir.

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

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