posté le 07-11-2012 à 19:50:11

Promenons nous

Une journée resplendissante d’automne et de marche pour découvrir  un circuit « garrigue » aux environs de Lédignan, de vignes et rondeurs , de rus et de mas entre l’olive et le mûrier de la soie. Un chemin facile et varié, pour discuter en détente, le regard vers l’horizon.

Je vous en offre un bout…

 

Un champ de vieux mûriers (la nourriture du vers à soie) s'aligne près d'un grand mas, auprès duquel nous déjeunerons. 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce sont de vrais jeunes toros, menés par un plus ancien qui surveille nos mouvements...

  Le bouquet final sur le parking à St Jean.
 


Commentaires

 

1. fafa12  le 07-11-2012 à 20:36:39

bonsoir
que cest jolis toutes ces photos.
bonne fin de soirée .

bizz fafasmiley_id117175

2. Pictorus  le 09-11-2012 à 00:15:33  (site)

Je ne connais pas la région dans laquelle tu vis mais c'est vraiment superbe. L'Ardéche, la Drôme, le Var oui quand j'habitais Lyon, un peu Nimes.. Tes photos font toujours envie.
Bonne soirée Luside.
Pascal

3. lataraillettealn  le 09-11-2012 à 08:16:09  (site)

Il s'agit du Gard, ici les Basses Cévennes, entre Nîmes et Alès. De beaux paysages en effet et un ciel magnifiquement bleu en plein hiver, souvent !

4. Françoise R  le 13-11-2012 à 21:29:23  (site)

Qu'elle est belle cette vigne !

 
 
 
posté le 06-11-2012 à 22:17:23

Marre !

Quoi ? Vais-je encore longtemps continuer de m’épandre en flots ininterrompus ? Qu’est-ce-à dire  enfin dans quel état me mets-je ? En vaut-ce bien la peine ? Moi ici perdue dans une nature ingrate (même si tout est relatif) et au beau centre d’un logement béton (ça par contre ça ne l’est pas), me satisfais-je vraiment à me déverser de la sorte quant à mille lieues de là suffoque et bronze l’écervelé quidam de mes tourments qui, si ça se trouve, ricane aux alizées en lorgnant des petites culottes ? !!!

Eckart repose aux toilettes et m’instruit : je tire 3 cartes du jeu : LA FLAMME DE LA CONSCIENCE, LA SAGESSE DU LACHER PRISE, LA LIBERATION PASSE PAR LE CHANGEMENT. Derrière elles, je lis :

« Prêtez attention à votre souffrance, quelle qu’elle soit ». Je veux mon neveu ! En détail : «Ressentez bien le chagrin (c’est fait), l’appréhension (pas qu’un peu), la solitude (ah bon ?). Restez alerte et soyez présent de tout votre Etre, de toutes les cellules de votre corps (en ai-je d’autres ?). Ce faisant, vous éclairez l’obscurité de la flamme de votre conscience.» Eh bien on va essayer mon pote, enfin  heureusement qu’en attendant E.D.F. nous dépanne assez pour te déchiffrer…

Carte  2 : «Lorsque vous acceptez ce qui est et par conséquent devenez totalement présent, le passé perd tout pouvoir. Vous n’en avez plus besoin (OUF ! C’est quand ?). La clé, c’est la présence (ben justement, j’ai une réclamation à faire…). La clé, c’est le moment présent (amen). »

Carte 3 : «Devenez un alchimiste (quoi changer de métier ? A mon âge ?). Transformez le vil métal en or (quoique, si ça rapporte…), la souffrance en conscience (si ça peut faire plaisir !), le désastre en éveil (pas besoin je dors plus). »

Eh bien, finalement ça me requinque tout ça. Pas vous ? Allez tiens, je vais me coucher puisqu’il paraît que la nuit porte conseil… 

  Et on y croit, nom de dl'a !
 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 09-11-2012 à 00:19:46  (site)

Je ne sais plus combien d'années je lis ton blog..2 ans, plus? Toujours habitué à lire des balades "nature", ta maison, ton jardin, tes promenades, tes amis, les paysages..mais je crois que c'est la première fois que tu parles ainsi de toi (mais je n'ai peut être pas tout lu!). ..les pensées, le passé, la douleur, les doutes...beaucoup de resonnances en moi. Et tu écris tellement bien, c'est un plaisir de te lire.

2. Pictorus  le 09-11-2012 à 00:23:20  (site)

Je vais aller voir où je peux trouver cet Eckart! pour le mettre aux toilettes aussi! Tu m'as fait rire entre le texte et tes commentaires "off"! une bonne crise de fou rire ça fait du bien. Cela va remplacer mon Stilnox ce soir!

3. lataraillettealn  le 09-11-2012 à 08:12:40  (site)

Certains moments de la vie appellent ce genre de confidence, question d'intensité ou d'inévitable ressenti. J'ai l'impression qu'à t'y retrouver, cela t'allège avec bonheur. Eh bien cela me fait le même effet de me savoir comprise. Donc merci Pascal, pour ces mots là. Et pour le fou-rire partagé, même non remboursé par la sécu ! Clin doeil

 
 
 
posté le 05-11-2012 à 19:44:40

L’état amoureux

Même de plus en plus lointain puisque désormais injustifié, je peux encore l'apercevoir de temps à autre, comme une estampe dont le souvenir continuerait à me nourrir insidieusement...

C’est un drôle de truc : se sentir portée par un courant profondément optimiste, réchauffée par le halo d’un sourire que l’on devine à travers les mots sans encore l’avoir rencontré, impatiente ou anxieuse de son prochain message, fragile et démesurément forte, plongée dans les affres d’un sentiment toujours grandissant, malgré lui, malgré la distance… et constater le regard des hommes soudainement attiré là où avant, ils ne voyaient personne !

Une chance énorme que cette rencontre, au fond (il faut bien positiver !) : celle de réentendre Joni Mitchell, ma muse préférée, m’assener  en boucle :

« I can keep my cool at poker
But I'm a fool when love's at stake
Because I can't conceal emotion
What I'm feeling's always written on my face »

 ou encore :

« Love's a repetitious danger
You'd think I'd be accustomed to
Well, I do accept the changes
At least better than I used to do »

Melody Gardot m’accompagne aussi sur les très belles chansons de son album "My one and only thrill "…

Et là, j’emprunte à qui mieux mieux à la médiathèque, principalement classique et jazz.

Mes petits bonheurs du jour ? Un entretien ouvert « in situ » avec mon ostéopathe sur la contribution de cette médecine à la gestion des émotions, une boîte d’allumettes, la chaleur d’un grand feu de bois et une confiture de cerises chez mes voisins et amis de jardin. La joie d’être et de se sentir accueillie.

 


Commentaires

 

1. HélèneM  le 05-11-2012 à 21:23:55

Heureuse de ton bonheur Sourire ...Dégustes en chaque instant...

2. luside  le 06-11-2012 à 06:34:34

Hélas ! Il fut... si court !

3. HélèneM  le 07-11-2012 à 20:16:21

Zut, j'avais cru comprendre de cet article ci qu'il...avait repris...à distance mais repris...désolée...

 
 
 
posté le 03-11-2012 à 23:35:19

Lune gibbeuse

C’est aujourd’hui … qu’en revenant d’une petite ballade vers Quissac, je me suis arrêtée à St Hippolyte pour combler mon déficit de courses (entamées ce matin à St Christol mais sans ma liste repère !).  Au passage, j’aperçois ma dernière coiffeuse assise dans son salon bavardant coings (récolte et recettes) avec deux quidams. Pourrait-elle redonner à mon visage un aspect visible voire agréable ? Trois mois sans la voir (et de moins en moins !) en attendant qu’une lune appropriée se dessine. Elle acquiesse et je m’installe pour le regain. La pièce est tranquille et silencieuse (pas de radio, ni «musique »), l’experte attentive et confiante ; toutes qualités précieuses pour ma propre détente. Je ressors raccourcie et le regard clair pour trois mois de plus. J’ai en effet constaté que mes cheveux poussent moins vite s’ils sont coupés en lune vieille  (3 semaines de gagnées) et nous y sommes… presque. Demain, je taille le jardin !
 

 
 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 05-11-2012 à 08:20:29

Ouh là , ils n'étaient pas très longs pourtant ...enfin toi , avec ton ossature de visage , tu pourrais aller même avec le crâne rasé,( ce qu'à Dieu ne plaise ) donc je ne m'inquiéte pas trop !

2. lataraillettealn  le 06-11-2012 à 06:59:55  (site)

Effectivement Françoise ! Et cela me surprend toujours lorsque, malgré mes craintes, je me trouve plutôt bien une fois le visage "dégagé" ! Hoooo

 
 
 
posté le 01-11-2012 à 23:50:07

Décidément

Ah oui ; c’est ben dur d’renoncer à un espoir mort-né ! Encore plus quand je me sens fautive d’avoir, par mon impatience, bousculé le sujet en cause. Avec le temps et les conversations, d’autres points de vue m’arrivent sur la question. Relativisons, donc… Mais tout ce que je ressens au fond de moi semble me confirmer ma première impression : « love me or leave me ».

C’est ainsi que j’aurais pu mettre un terme à une histoire embrouillée comme la notre. Telle une reine fatale, j’aurais abattu le sceptre du jugement, tranchant l’inacceptable en affirmant ainsi que « je le valais bien ! ».

« All or nothing at all » s’est en fait reconverti en « May be not » dès qu’il m’a recontactée. Alors que résonnait en moi le refrain de « Just friends, lovers no more », me croyant prête à  en jouer la scène, il se prit à évoquer la sourde nostalgie de nos intimes appartés… comme un conte toujours empêché par la réalité.

« La réalité ? Où serait-elle ailleurs ? » lui réclamai-je telle une lavette furibonde. « Réveillez-vous que diable ! Je ne suis pas une fée ! ». Le prince s’est retiré, vague morte sur le sable. Peut-être n’était-il qu’un songe ou peut-être « Just one of those things »…

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 05-11-2012 à 18:48:54  (site)

J'aime beaucoup ce texte qui me plonge dans des réflexions sur ma propre vie, passée et présente..
Bonne soirée Luside.

2. luside  le 06-11-2012 à 06:46:43  (site)

Merci de ton écho Pascal ; touchée que ces mots puissent résonner ailleurs, au-delà de nos silencieuses blessures.

 
 
 
 

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