posté le 16-11-2012 à 01:02:10

Reprise

Retour au jardin ce matin par une douceur humide et ensoleillée. Y ai nettoyé,  amendé et paillé deux « planches » supplémentaires dont celle où poussent les dalhias survivants du dernier gel. Cela me fait toujours l’effet d’une bonne respiration ; celle où chaque chose va lentement et surement. Tout comme ce que je peux ressentir dans les mouvements de l’ostéopathie, qu’ alors je perçois comme complètement dissociés de ce monde rapide et haché.

Et puis, le plaisir de retrouver mon cours avec l’humour et l’amour de ceux qui s’y joignent, participants ou accompagnants, curieux ou passants. La douceur inhabituelle nous a une fois de plus installés dehors où chacun s’est trouvé bien par 18 °, ajoutant une petite laine pour la fin d’après-midi. François a affuté tout ce qu’il trouvait, amené clématite et un drôle de panier échappé du siècle dernier, dont se servaient les pompiers. Pour quel usage ? Moi je n’aurai pas deviné…

 

  Avant de partir, je m’étais déjà régalée de quelques noix, en potion et en fruits, et de mon premier album Voutch, dont voici quelques extraits…

 sur le balcon, au sud

 

effectivement !

 

Question de choix !

 

 

Repéré...

 

  Non vraiment, là c'est un peu long...
 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 16-11-2012 à 12:13:37  (site)

J'adore ce dessinateur...un peu désuet mais irrésistible!
c'est quoi ce panier de pompiers?

2. lataraillettealn  le 16-11-2012 à 23:57:17  (site)

Il s'agit de paniers installés sur la pompe à eau pour filtrer l'eau amenée (ompier_ancien_pompe_a_bras1.jpeg)." rel="nofollow">http://fr.wikipedia.org/wiki/FichierLangueompier_ancien_pompe_a_bras1.jpeg). Il fallait y penser !

 
 
 
posté le 13-11-2012 à 21:12:46

D’un jour à l’autre

Pas lunée ce matin car indigestionnée  au point de m’abreuver toutes les heures ou presque,  je vous laisse imaginer la paix de mon sommeil ! Pour faire la nique au mal heur, je me dirige vers le jardin où m’attendent, comme toujours, de nombreuses activités physiques et variées. Au bout de  85 minutes de triturages divers, mon corps semble à nouveau efficient car, ô merveille, je peux y ressentir une autre douleur que celle d’un ballonnement nauséeux.

Là-dessus, mon rendez-vous s’annonce avec un peu de retard, moi qui espérais presque le manquer. M… m’a recontactée au sujet d’un partage de jardin potentiel, une grande idée que j’ai depuis que la chaleur de l’été cévenol me transforme en larve inopérante et acariâtre au point d’hésiter entre les flots de l’Atlantique et les bords de Loire pour y reprendre possession de mes moyens estivaux. Oui mais, il y a un hic ; la récolte de tous mes soins jardiniers arrive justement quand j’envisage mon absence ! Afin de ne point tout perdre, je serais sur le point de passer la main à quelqu ’autre, capable non seulement de me garder ma part, mais de veiller attentionneusement sur ma petite famille végétale.  

En en touchant, par hasard il y a un mois, un mot à M…, que je connais à peine, je la découvre volontaire pour m’éventuellement relayer dans cette tâche. Et comme j’ai une forte tendance à foncer avant de freiner, je me montre d'emblée très ouverte à sa proposition. Entre temps, j’en cause à J…, qui me l’avait présentée et met un bémol de taille à mon enthousiasme. M… se serait taillée localement une réputation de personne non fiable, voire mythomane ! Je laisse donc l’affaire en me disant que le sort en fera ce qu’il voudra. Et voilà que M… me recontacte hier pour me demander comment l’on poursuit cette idée ! Je n’en sais rien mais lui fixe une heure pour me retrouver sur place. Et là, je me dis que je verrai bien tout en ayant un peu réfléchi à la question.

Elle semble très motivée et je lui fais faire le tour de mon rectangle en l’observant et en l’écoutant ; je réalise qu’elle s’implique dans de nombreux projets à la fois. Trouvera  t-elle le temps et l’énergie ? Sera-t-elle assez régulière ? Je ne sais pas non plus comment elle travaille et comment nous pouvons nous entendre à ce sujet. Une période de test serait donc souhaitable. Ce que je finis par lui proposer de façon informelle afin que l’envie reste prioritaire dans nos « mouvement de terrain ». Un "sms" de l’une ou de l’autre en sera le signal. A voir…

Une fois rentrée et soulagée de cette pas trop mauvaise issue, le soleil inonde la maison. Mais j’ai le bourdon, rien à faire. J… m’a laissée un message : besoin d’une visseuse, dévisseuse : est-ce que j’ai ça, et si oui, pourrais-je la lui prêter ? Ben oui tiens, ça me ferait même plaisir vu l’état où je me trouve ! Je sonne. La porte s’ouvre et J… me susurre d’un œil amusé : « Alors, comment  as-tu survécu à la poélée vénéneuse ? ». Déconfiture lorsque je lui apprends qu’effectivement je fus malade ! Séverine s’approche avec un grand sourire. J’ai pas envie de partir. «Bon j’ai un gros spleen là et il faut que je m’occupe les mains. Alors si vous avez des bricoles à faire,  je me propose ! ». J… m’a dégoté du boulot où j’ai joué les contorsionnistes et les acrobates. Après 2 heures de bons mots et figures de souplesse, j’avais la tête au clair et le plexus détendu. Le soleil sur le balcon nous tendait les bras pour le thé. On y est allées.

 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 13-11-2012 à 21:26:08  (site)

J'adore tes récits! dommage que j'habite pas dans ton coin cela m'aurait plu cette tâche! Depuis que je suis divorcé je suis en appart, Lyon, maintenant Bordeaux, et une maison avec jardin me manque énormément! Et la cheminée en hiver. Bonne soirée Luside.
Pascal

2. luside  le 14-11-2012 à 09:20:47

Dommage effectivement ! Par ailleurs, mon jardin est dissocié de mon habitation (un appartement aussi) puisqu'il s'agit d'une parcelle familaile sur un terrain qui en contient 30 autres. Peut-être trouverais-tu cela par chez toi, ça se fait de plus en plus.
Quant à la cheminée (une vraie !), cela fait partie des rêves que je poursuis également !
Bonne journée Pascal Sourire1

 
 
 
posté le 12-11-2012 à 23:53:09

Fin de soirée

Invitée par Joelle et  Séverine, j’ai entrepris une tarte aux moules (surplus restant de ma dernière marinière). La recette internet me donne une piste à suivre avec force ail, oignons et persil, ce que je respecte même un peu affolée par la quantité prescrite. Mais je chamboule  le liant, pour le faire plus léger qu’annoncé. Les 6 œufs deviendront 2 et la crème sera réduite, renchérie par du fromage blanc. J’y ajoute un soupçon de blettes fraîches, pied et feuilles, coupées bien fines. J’ai un peu peur du résultat et préviens doucement mes hôtesses. Joelle nous distribue les parts… dévoilant une réussite que nous dégustons avec plaisir.

Séverine nous a concocté une soupe aux herbes sauvages, verte, onctueuse, goûteuse : un délice. Puis viennent les chanterelles à peine aillées, récoltées cette après-midi par mes deux promeneuses ; je suis séduite !  Nous parlons champignons puis cuisine, de l’influence de notre éducation dans l’importance que nous lui donnons aujourd’hui. Je me découvre en compagnie d’une lignée de «chefs», marqués par leurs origines et curiosité pour les goûts et  saveurs. Le repas servi ne dément pas cette passion qui mena jadis ces gourmettes, mère et fille,  à organiser une fois l’an des repas médiévaux ou romains pour la plus grande joie d’afficionados triés sur le volet. Nous saluons les péripéties du porcelet à la broche cuit en appartement, de la couleuvre réputée excellente boudée par la plupart… Et j’ai comme l’impression de voir l’horizon s’élargir un peu plus dans un grand éclat de rire : merci les filles pour cette si belle et bonne soirée !

 

 


 
 
posté le 12-11-2012 à 17:42:15

C’est tout moi ça !

Voilà, il a fait tellement beau aujourd’hui, qu’après une petite visite rendue au jardin (donner à manger aux lombrics, retendre le treillage des framboisiers, récolter blette et persil), et une station prolongée au bord de l’eau si claire, si tentante (mais je n’ai pas cédé car si froide !),  je suis rentrée toute guillerette pour m’atteler à l’ouvrage. Là, entre balcon et salon, coups de fil et bonne humeur, je me suis arrêtée pour me reconnaître en regardant l'ampleur d'une table encore vide ce matin...

Dehors,  balancée par un vent souple et paresseux, la bâche cachant mon balcon bat sur son guidage. Même sans fermer les yeux, j’entends claquer cette voile comme celle d'un bateau ; la mer me revient alors comme si elle n’était jamais partie, là, toute proche, désirable incongrue.

Enfin, il n’est pas de petits plaisirs ; celui de foudroyer tout insecte volant ayant l’audace de me tripoter ou déranger mon intégrité, n’est pas des moindres. Ceux qui, ayant opté pour la « raquette » électrique,  se croient plus efficaces  ignorent  hélas quelle salvatrice puissance se déchaîne dans le maniement de la tapette. Voyez vous-même !

 


Commentaires

 

1. Françoise R  le 13-11-2012 à 21:34:17  (site)

Wow ! cette tapette à mouches ... tu n'y vas pas de main morte ... tu penses à qui en massacrant les importunes ?

2. Françoise R  le 13-11-2012 à 21:34:50  (site)

et au fait , quand je vois ta table je la trouve super ordonnée !

 
 
 
posté le 08-11-2012 à 21:20:06

Dehors

En me rendant à notre petite agence postale, juste avant sa fermeture, je croise J…, récemment emménagée près de chez moi. Ma course faite, je lui propose de m’accompagner pour visiter nos jardins voisins. J’ai envie d’un feu, à sentir, à regarder, à entendre… Il est un peu long à démarrer après toute cette pluie, mais à deux nous parvenons enfin à l’installer. Juliette, autre jardinière, nous rejoint peu après avec Jean, son père,  et nous voilà tous plaisantant et nous réchauffant à cette flamme bienvenue : un moment de joie inédite et partagée. En partant, J… et moi longeons les barbelés fraîchement renforcés du champ de noyers. Je lorgne celui-ci depuis quelques jours en maudissant les  derniers propriétaires  qui, leur récolte terminée, ont brisé l’usage d’en ouvrir l’accès à tous les glaneurs. Mais mon amie a trouvé un passage et je lui tends deux sacs avant de le franchir à mon tour. Nous sommes très motivées toutes les deux et remplir nos sacs ne nous demande qu’un petit quart d’heure ! Il y aura du tri à faire, mais par bonheur les deux fruits ouverts sur place s’avèrent intacts, frais et délicieux. Je n’aurai pas le temps de chercher les coulemelles habituellement présentes dans le même secteur car la nuit est tombée. Mais le retour par mon ancien itinéraire passant sur la rivière s’ajoute comme un plaisir supplémentaire à cette belle après-midi. Je le savais bien qu’il me fallait sortir !!!

 


Commentaires

 

1. Pictorus  le 10-11-2012 à 07:50:42  (site)

Couchée dans l'herbe en novembre, est ce bien raisonnable? bon week end.

2. lataraillettealn  le 12-11-2012 à 23:12:10  (site)

OUI et pire : j'y serais bien restée plus longtemps avec d'autres partisans d'une sieste improvisée (mais nous étions en minorité, hélas !)...

 
 
 
 

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