J’aurai une maison au bord de la mer et une autre au bord d’un champ près duquel coulerait un petit ruisseau, dans la montagne. Il y aurait des fleurs (des pois de senteur) et de grands arbres aux feuilles caduques, des abricotiers et pêchers, des mures et framboises… Quand j’aurai de l’argent, j’achèterai «princesse» de Calvin Klein et je changerai de parfum plus souvent !
Est-ce le mouvement de l’eau, sa présence immuable, son rythme d’horloge ou la couleur de ses gris s’éteignant subitement pour renaître en nappes d’argent sporadiques… Ou simplement les 27 °C de cette matinée promeneuse ? Mon corps déjà se traîne, comme noué d’un ennui liquéfié, empêché d’agir avant même d’avoir osé. Toute la fatigue du monde m’accable enfin ! Serait-ce le début des vacances ???
1. Françoise R le 11-07-2012 à 22:26:14 (site)
C'est le Royal De Luxe ??? je rêve de le voir un jour ...
2. lataraillettealn le 13-07-2012 à 23:12:37 (site)
En fait, non ; il s'agit de l'équipe "La Machine" et ce ne sont pas les mêmes gens. Cependant, j'ai dû aller vérifier cela sur le net car je les aurais volontiers confondu, mois aussi !
Il a plu depuis cette nuit et nous sommes rentrées « saucées » d’une longue promenade en bord de mer. Au loin, de larges silhouettes noires volaient dans le gris du ciel localisant les navigateurs du vent accrochés à leur pied.
Au dîner, d’énormes pétoncles, fraîches du matin, me furent offertes avant le crumble final. Je n’ai plus faim. Trop mangé, trop chargée. On regarde des photos de visages connus puis oubliés ; d’eau et de vagues, de vert en campagne… Puis Paule me montre ma chambre, mignonne, à l’étage. Deux petits meubles aux voiliers peints, encadrent un grand lit moelleux. Lorsque je m’en approche, un bruit m’attrape : le ressac. Une explosion de joie m’assaille, que Paule a remarquée. Elle ouvre la fenêtre et j’exulte. « Tu vas pouvoir te laisser bercer par les vagues » me confirme-t-elle. Je ne ferme pas les volets. Devant une lumière rouge puis une autre verte lançent des signaux d’alarme aux navigants du chenal. Derrière elles, une ligne discontinue scintille sur la côte où le fleuve a rencontré l’océan. Je ne suis plus fatiguée. J’écoute et me réjouis…
Juste après que j'ai refermé la portière de ma voiture, l'orage s'est déclaré brutalement. Comme je sortais du village, quelques gouttes ont précédé d'impressionnants éclairs tombant sur les crêtes alentours. J'ai relevé les vitres et , quelques secondes plus tard, des claquements secs ont retenti sur la carrosserie. Aucun doute ; ce 30 mai, à quelques dizaines de kilomètres de la Méditerrannée, la grêle s'invitait sans prévenir. Au début, je n'y ai pas trop prêté attention, mais le bruit s'est intensifié et, parvenue à mi-chemin, le ciel s'était obscurci. Bientôt je ne voyais presque plus la route et j'ai roulé au pas jusqu'à notre lieu de rendez-vous.
Autour de moi, la débacle - véhicules stoppés, faisant le gros dos en attendant l'accalmie, feuillage scalpé, cascades d'eau dévalant le goudron, bas-côtés neigeux, brumes et brouillard : l'hiver au pays du printemps !
Je n'ai même pas entendu le portable ; Hélène hésite à descendre, mais je la rassure ; la pluie s'amenuise et l'horizon revient. En l'attendant, je prends d'autres photos.
Les plus gros grêlons mesurent de 3 à 5 cm de diamètre ! Je pense à mes roses, framboises, fraises, salades et... les jeunes plants de tomate du jardin. Demain sera un autre jour....
Sur la route vers Mialet, nous nous arrêtons au passage du pont des Abarines pour un décor de songes :
1. pouty88 le 31-05-2012 à 08:14:55 (site)
ouahh impressionnant photo ,et ces grêlons; ici dans les vosges rien ni cette nuit!
ah oui les framboises et fraises ,pas bon la grêle...
une année j'ai réussi a les protéger avec une bâche,mais bon faut être chez sois au moment ou même avant l'orage ,même mes tomates j'avais pu les protéger,mais bon on est pas toujours chez sois au moment ou l'orage arrive.
bonne journee
pouty
Commentaires
1. Pictorus le 05-07-2012 à 10:17:16 (site)
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